Suède : un migrant afghan condamné à des travaux d’intérêt général après un viol

Un Afghan a été arrêté à un poste de contrôle routier et a fait l’objet d’un prélèvement d’ADN. Le journal conservateur suèdois Samnytt raconte comme l’homme a ensuite été relié à un viol collectif commis il y a dix ans à l’Uddevallakalaset, où une femme a été agressée et où une main aurait été introduite dans son vagin. L’homme a été reconnu coupable de tentative de viol, mais il n’a pas été expulsé et n’aura droit qu’à des travaux d’intérêt général en raison de son jeune âge au moment des faits. Le procureur de son côté est « satisfait du jugement ». En Suède comme en France, les citoyens commencent sérieusement à s’interroger sur le fait de savoir si leur « Justice » sert réellement la population.

Le 27 juillet 2013 à 2 heures du matin, une jeune femme a été poussée à terre au musée du Bohuslän, près du quai de Museigatan. Deux immigrés lui ont arraché ses vêtements et ont tenté de la forcer à avoir des relations sexuelles. La police a appris l’existence du viol peu après l’incident, lorsque des passants ont remarqué que la femme était assise, à moitié nue et en pleurs, sur un banc et que ses effets personnels étaient éparpillés sur le sol.

Un couple de passants a déclaré avoir vu un homme à côté de la femme, qui s’est soudainement enfui en voyant le couple.

La victime a déclaré à la patrouille de police qu’elle avait rencontré deux immigrés à la fête d’Uddevalla, qui semblaient sympathiques et l’ont emmenée se promener. La femme a rapidement senti que quelque chose n’allait pas et a tenté à plusieurs reprises de se retirer de la promenade, mais les hommes sont devenus agressifs et même violents. La femme dit avoir reçu des coups de poing au visage et avoir senti les hommes lui presser et lui tordre les seins et les parties génitales.

La femme a également déclaré à la patrouille de police qu’elle avait été pénétrée par voie vaginale avec plusieurs doigts ou une main entière. Elle n’a pas pu répondre à la question de savoir si les hommes l’avaient également pénétrée avec le pénis. Elle a décrit la douleur comme étant « insupportable ».

La femme a également déclaré à la police qu’elle pensait que les hommes avaient volé des objets de valeur dans son sac. Le Centre national de police scientifique (CNP) a trouvé de l’ADN de l’un des auteurs sur les vêtements et les cuisses de la victime. La personne responsable du dossier au CNL indique qu’il y avait beaucoup d’ADN et qu’une main sèche ne libère normalement pas une telle quantité, mais que l’agresseur aurait dû lécher la victime ou avoir ses parties génitales contre elle.

Aucun des deux auteurs n’a pu être retrouvé et arrêté sur le moment. Ce n’est qu’à l’approche de l’expiration du délai de prescription qu’Ali Akbar Ghorbani, 27 ans, originaire d’Afghanistan, a été arrêté lors d’un contrôle routier. Dans le cadre de l’enquête de police, l’Afghan a fait l’objet d’un prélèvement d’ADN qui a permis d’établir une correspondance avec la tentative de viol au festival d’Uddevalla en 2013. L’homme est resté silencieux pendant l’interrogatoire et a nié l’infraction.

Le procureur Anette Fogelberg du bureau du procureur d’Uddevalla a choisi d’inculper Ghorbani de tentative de viol en raison de l’absence de preuve que le viol a été mené à bien. Le 14 août, le tribunal de district d’Uddevalla a annoncé qu’Ali Akbar Ghorbani avait été condamné pour tentative de viol.

M. Ghorbani, qui a demandé l’asile en Suède en 2011 et a été enregistré en 2012, est citoyen afghan. Le procureur a demandé l’expulsion, mais cela n’a pas particulièrement intéressé le tribunal de district d’Uddevalla, car des « raisons exceptionnelles » sont requises pour l’expulsion. Le tribunal écrit que « plus de dix ans se sont écoulés depuis que l’infraction a été commise » et qu’« Ali Akbar Ghorbani avait 17 ans à l’époque« . Il n’y a donc pas de raisons particulières de l’expulser vers son pays d’origine.

Le tribunal estime qu’une peine appropriée pour l’Afghan est une peine avec sursis et 140 heures de travaux d’intérêt général. Il doit également verser près de 52 000 couronnes suédoises à la victime. En Afghanistan, son pays d’origine, techniquement, le coupable aurait été passible de la peine de mort s’il s’était comporté ainsi, mineur ou pas.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine