Mode du « Body positive » chez les moches : s’afficher et mentir [L’Agora]

Mode du « Body Positive ». Grande tendance ! Podium star ! Je vous explique : une bonne partie des bonnes femmes et des ados d’aujourd’hui (dans certains milieux l’adolescence dure, désormais, jusqu’à 45 ans) passent leurs journées à envoyer des photos d’eux sur Instabook. Des tribilliards de photos. Parfois en petite tenue. Toujours avec « l’attitioude ». Le fait d’envoyer des photos de soi est d’ailleurs devenu la principale activité des chambrouilles du monde moderne. Moi, moi, moi. Auto-légende. L’exercice recèle une petite coquetterie bien coconne : La mention « je sais que personne ne likera car je ne suis pas belle » affiché en bien gros. Le but est d’attendre des commentaires immanquablement louangeurs de la part de tous les gogoles de Twittchat. Et ça marche !

Des tétasses pendouillantes aux plus extravagantes transgenreries, la moindre gadjo postant un épouvantable spectacle est encensée de likes et autres « tu es superbe ». « Une étoile est née ». « Je n’ai pas les mots ». Toujours les mêmes phrases. Immanquablement, le Danube de la beauté du moment répondra avec des coeurs et des « merci » à chaque admiratrice émerveillée.

Tout cela pourrait rester innocent mais entraîne une terrible dérive. Car nos ados ont désormais une vision totalement biaisée de leur corps et de leur aspect. Puisque tout le monde il est beau, personne il est beau. Comme les notes à l’école en fait. Tatouages sur la tronche à 19 ans. Trois quart aile à l’Union Sportive rugby de Dax devenu « Barbara, femme trans », grosse dondon en crop top, tout cela récoltera les plus cauteleux commentaires. Car la tendance s‘inscrit dans le choix du Gauchisme actuel : s’affranchir de la réalité. Déni. Méthode Coué à hauts-fourneaux. Mentir mais mentir avec des likes dans les yeux. Mais pour l’évidence même.

Car Houellebecq l’a décrit avec des mots à l’os ! « L’amour est un marché », rien de plus. Et beaucoup de ces gourdasses intoxiquées au Body Positive ne comprennent pas que ceux qui leur collent des tartines de miel à longueur de tweets, ne vont jamais plus loin. Point de « date » pour les grosses, les mal gaulées et les poilues de la gueule. Mais trois tonnes de « like » à chaque photo ventrue. C’est déjà ça. Consolante !

Body Positive. « Tout est beau ». S’afficher et mentir. Tout le monde rêve de corps sinon parfaits, au moins harmonieux dans son pieu mais ira facilement twitter de la menterie en bidon de 10L. Histoire de gagner des points dans le système de contrôle social du wokisme. Et c’est bien ça le but en fait : mentir sur son appréciation des masses graisseuses et autres « transitions » navrantes pour passer sous les fourches de la terreur woke. Follower qui vous regarde. Explore votre historique. Vous espionne sur 10 ans. Renifle si vous avez été assez zélé dans le tartinage. Le woke a institué une thérapie des corps disgracieux par le mensonge 2.0. Obligatoire ! Ne pas y souscrire et émettre le moindre doute vous transporte en voyage aller-aller dans le camp du mal. Jugement certifié conforme à la morale par Juliette Armanet et Libération !

Être woke, c’est trouver beau l’impensable de la laideur.

Car le corps est devenu un champ de bataille. Le communisme avait inventé le mensonge d’Etat sur les productions agricoles, l’industrie, l’alimentation. Le wokisme aura été plus loin. Il aura séparé le corps de toute réalité. Même un gros moche obèse, barbu, chauve et péteur se déclarant femme de rêve doit être « cru-e ». En douter c’est du fascisme. Les « Heures les plus sombres de notre Histoire ». Le pire crime depuis Abel et Caïn.

Et malgré cette volonté de s’affranchir des réalités sur le corps à coups de bisous virtuels, les belles et les minces dansent au milieu de la piste. Les moches sont sur les chaises. A suivre leurs « likes » de faux-culs sur twitter…

Anne-Sophie Hamon

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