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Patrimoine. Le menhir de Glomel ou menhir de « Park menhir »

Le menhir de Glomel ou le menhir de « Park menhir » se place en tête des menhirs les plus haut des Côtes d’Armor et est l’un des plus imposants de Bretagne.

Il est non accessible au public car clôturé mais simplement visible . Vous pourrez le trouver à Glomel, ville située entre Rostrenen et Carhaix, dans la rue qui remonte la rue du menhir. Il est un peu en renforcement de la route. Essaie t-il de se faire discret du haut de ses 8,60 mètres?

Étonnamment l’une des face a été taillée et ce menhir est posé sur une surface plane de granite. Selon les archéologues, le Menhir de Glomel date du Néolithique (il y a environ 5000 à 6000 ans), il a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1975.

On ne peut dire avec précision quelle était sa fonction, Certains pensent qu’il pourrait avoir été utilisé comme une sorte de calendrier solaire, avec sa position par rapport au mouvement du soleil marquant les saisons et les cycles agricoles. D’autres théories suggèrent qu’il était peut-être un lieu de culte. Les monuments mégalithiques tels que menhirs, les dolmens étaient caractéristiques de cette époque et avaient diverses fonctions cérémonielles, religieuses et astronomiques au sein des communautés qui les érigeaient.

Erigé à une altitude de 234 mètres, son poids a été estimé entre 80 et 160 tonnes. En voyant cette masse de granit, on peut se demander comment nos ancêtres l’ont mise debout… Les hypothèses sont nombreuses : leviers en bois, structure en bois qui permettent l’élévation, etc. Il est important de noter que l’érection de menhirs était probablement un processus complexe qui nécessitait une planification minutieuse, des compétences techniques et la collaboration de plusieurs personnes.

Les légendes locales, quant à elles, disent tantôt que les géants auraient érigé le menhir en une seule nuit pour marquer un événement important tantôt qu’une déesse celtique aurait érigé le menhir pour protéger la région ou pour marquer un lieu de pouvoir spirituel…

Crédit photo : Breizh-info.com (https://www.instagram.com/_s_l_s_k_/)
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6 réponses à “Patrimoine. Le menhir de Glomel ou menhir de « Park menhir »”

  1. Charles Martel dit :

    La théorie des « anciens astronautes » attribue ces monuments gigantesques à une civilisation extra-terrestre venue jadis sur terre. Il en va de même pour la construction des pyramides ou encore des temples mayas. Si on peut expliquer que la force de milliers d’hommes et d’esclaves ait pu tracter et dresser des poids aussi énormes à l’aide de leviers et de cordes, comment expliquer qu’avec des outils rudimentaires nos ancêtres lointains aient pu tailler la pierre avec autant de précision. Les Egyptiens avaient des outils en bronze qui s’émoussaient et qui ne pouvaient pas tailler la pierre avec une précision fabuleuse qui atteint le millimètre pour certains jointages, chose qui ne peut être réalisée aujourd’hui qu’avec des machines modernes qui ont la dureté du diamant ou du tungstène. Comment ont-ils pu creuser des galeries et escaliers dans la roche dure avec des burins en bronze ! Idem pour les habitants de l’Ile de Pâques. Alors pour les dolmens, la question est aussi posée. Aucun scientifique ou prétendu tel, n’a jamais abordé sérieusement cette question. On aimerait qu’ils s’expliquent.
    Essayez donc d’entamer de la pierre dure avec une hache en pierre ou un burin en bronze et revenez en parler !…

    • Monique dit :

      Là, vous m’en bouchez un coin ! Je n’ai jamais pensé à cette question car personne ne la pose. Oui, avec quels outils des pierres aussi dures que le granit ou même plus tendres ont-elles été taillées il y a 2000 à 5000 ans. Merci à ceux (scientifiques ou non) qui ont des réponses sérieuses.

    • Jean-Jacques Bonneterre dit :

      Oui, ça laisse perplexe. Les Egyptiens anciens avaient des outils en cuivre, le seul métal « assez dur » qu’ils connaissaient. Il leur était absolument impossible d’entamer la pierre avec des outils aussi « mous ». Aujourd’hui aucune réponse satisfaisante n’a été apportée. De même, pour monter des pierres de plusieurs tonnes (certaines pèsent 70 T.) à des hauteurs « pharaoniques », les « experts » ne sont pas d’accord sur les procédés (notamment les rampes très inclinées qui auraient nécessité trop de temps de construction). Bref, on n’a pas de réponse! La seule réponse pour satisfaire tout le monde c’est : « Ils avaient le temps ». Pas vraiment, car pour bâtir un tombeau, les pharaons n’avaient pas la vie éternelle sur terre (20 ans tout au plus) et le temps pressait plus qu’on ne le croit. Alors une civilisation technologiquement avancée venue sur terre ? Qui peut prouver le contraire ?
      Ah ! pour les menhirs dont certains dépassent allègrement les 100 tonnes, « les légendes locales, disent tantôt que les géants les auraient érigés ». Pas si bête que ça les légendes locales !
      Bonne réflexion !

  2. P.G. dit :

    Dans ma région, entre Candé (49) et Saint Mars la Jaille (44), il en existe encore quelques uns, la plupart en quartzite. Autrefois il y en avait sûrement des centaines, vu le nombre de morceaux de bonne taille qu’on trouve encore dans les landes et les haies, ainsi que dans les chemins ruraux empierrés avec le même rocher.
    Charlemagne avait ordonné leur destruction, à la demande des autorités religieuses en raison du symbole phallique qu’ils représentaient. Les pauvres paysans devaient les casser (gratos) à la masse, un vrai travail de bagnard ! Je pense que pour alléger leur tache, ils en avaient camouflé dans les broussailles, et même enterré une partie. J’en ai récupéré un que j’ai érigé sur la pelouse… avant de m’apercevoir que j’en avais un enterré sous mon poulailler !

  3. Danielle LE MAÎTRE dit :

    D’accord avec vous .

  4. Germain dit :

    Le mégalithisme armoricain est un phénomène passionnant mais en dehors des dolmens il n’y a pas assez de traces exploitables pour attribuer une fonction aux menhirs. Il n’y a pas besoin d’attribuer quoique ce soit d’extraordinaire à la logistique nécessaire à l’extraction, le transport et l’érection de ces monuments, si ce n’est le fait que le seuil de survie du chasseur-cueilleur était largement dépassé pour qu’une élite locale mobilise un grand nombre de personnes pour ériger leur tombes ainsi que les menhirs.

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