La destruction des menhirs de Carnac pour installer un monsieur Bricolage a été l’objet d’une émotion partout en Bretagne. Mais il existe un autre menhir breton totalement enfermé entre une citerne, une voie ferrée et un mur et totalement inaccessible pour le grand public : celui de la raffinerie Total de Donges en Loire-Atlantique (Sud Bretagne) !
« Menhir de la Vacherie », « Menhir du Carlet » ou encore « Galoche de Gargantua », ce menhir était autrefois dans un pré appartenant à la ferme de la Vacherie, située sur les bords de Loire.
Promis à un avenir industriel avec l’essor de Saint-Nazaire, cette prairie agricole fut vendue à l’Etat pour construire la raffinerie de Donges en 1933. Bon prince, L’Etat, puis Elf Aquitaine et enfin Total ont laissé le menhir en place malgré la reconstruction de la raffinerie en 1947 après son bombardement. Il faut dire que l’édicule daté de 5000 ans a été classé Monument Historique en 1889.
Et celui-ci est loin d’être modeste et anodin de par ses dimensions : 4,75m de haut, 1,60m de largeur ! Autour de lui, des fouilles partielles ont permis de trouver des restes de dolmens, ainsi que des outils préhistoriques encore enfouis aujourd’hui. Un fragment du menhir avait été cassé et gisait à côté de l’édicule jusque dans les années 80. Gênant l’extension de la raffinerie, celui-ci a aujourd’hui disparu.
Situé au coeur de la raffinerie, le menhir de la Vacherie reste toujours debout mais est inaccessible au grand public.
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9 réponses à “Donges : Un menhir de 5000 ans enfermé dans la raffinerie Total”
Sans oublier le plus grand dolmen classé aussi qu’est celui de Bagneux, près de Saumur. Celui-ci a ‘servi’ pour un garagiste avant que l’endroit privé ne se transforme en bistrot. Encore une anomalie de gestion municipale qui a soustrait au patrimoine de tous un bien civilisationnel en le laissant prisonnier, pratiquement inconnu!
Beaucoup de municipalités se foutent royalement de ces questions patrimoniales. Elles s’intéressent plutôt à ce qui rapporte du pognon comme baisser la culotte devant les charognards de l’éolien qui érigent, eux, des monuments beaucoup plus importants. Dans la région de Saumur, comme partout ailleurs en France, ça bataille pour empêcher que ces saloperies sortent de terre.
Le maire de Distré, Eric Touron (entre autre), est favorable à ces « monuments » : « On ne peut pas à la fois vouloir le développement des énergies renouvelables et s’opposer quand un porteur de projet vous sollicite. »
Des euros à la place des yeux et un pois chiche en guise de neurones.
Pourquoi pas le déplacer, afin qu’il soit visible au public.
Parce que ça coûte trop cher et que ça ne rapporte rien. Les monuments « écologiques » comme l’éolien, ça, par contre, ça rapporte gros ! Et pour les installer, on ne lésine pas sur les moyens, vu que c’est le contribuable qui paiera la note finale sur ses factures d’électricité.
Ce que vous dites est une aberration. Un non-sens. Les sites mégalithiques ne sont pas situés n’importe où d’un point de vue géobiologique (cf. Thierry Gautier, « L’énergie des lieux sacrés », Éditions Ouest-France), d’un point de vue spatial et astronomiques (cf. les travaux d’Howard Crowhurst pour ces deux derniers aspects).
Crétin, un menhir ne se déplace pas… il est là pour équilibrer l’énergie… sa place est inchangeable.
Bonjour, on ne déplace pas un menhir comme un quelconque monument, les menhirs étaient placés à des endroits spécifiques en fonction de l énergie tellurique du lieu où il sont érigé.
Ce que vous dites est une aberration. Un non-sens. Les sites mégalithiques ne sont pas situés n’importe où d’un point de vue géobiologique (cf. Thierry Gautier, « L’énergie des lieux sacrés », Éditions Ouest-France), d’un point de vue spatial et astronomiques (cf. les travaux d’Howard Crowhurst pour ces deux derniers aspects).
Lorsqu’il y à de bonnes affaires pour créer des emplois et surtout de l’argent, alors, rien arrête le dieu argent, et là il s’agît d’un menhir classer site historique en 1889, mais, pour les forêts, l’océan et l’alimentaire c’est idem.
Le Menhir du champ-Dolan en ille-et-vilaine en Bretagne, il fait 9,30 mètres de hauteur.
La cupidité et l’égoïsme saura mettre fin à cette civilation.