Touchés de plein fouet par l’inflation et la crise de l’alimentation bio – les français de toutes classes sociales resserrent leurs dépenses et retournent vers la grande distribution classique, qui a su s’adapter aux nouvelles modes – les réseaux de distribution bio, comme les épiceries vrac, sont en difficulté. Biocoop ne fait pas exception.
En juin dernier, le Biocoop de Saint-Herblain, 14 salariés s’est placé en redressement judiciaire pour assurer sa pérennité. Au niveau national, Biocoop prévoit en 2023 une quarantaine de fermetures pour 17 ouvertures – à Rennes, quatre ont fermé, ainsi qu’un à Quimper et un autre à Locminé , en 2022 près de 25 autres points de vente ont été fermés, sur plus de 700 au début de l’année.
Néanmoins à Saint-Herblain, plus que la crise nationale du bio, c’est aussi l’emplacement du magasin – près d’un restaurant fermé et dans une zone industrielle en déclin dont plusieurs cellules sont en friche, voire occupées par des populations itinérantes – qui n’arrange rien.
Quant au Biocoop de Nantes place Bretagne – qui est rue Budapest – une affichette placée sur les vitrines en août indique que le magasin quitte le réseau Biocoop « mais reste ouvert en tant que magasin indépendant » et que « le temps de réorganiser les approvisionnements, certains produits seront manquants et indisponibles ». Bien placée, la supérette semble vouloir tenter sa chance sous ses propres couleurs.
LM
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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15 réponses à “Distribution : le réseau Biocoop en difficulté à Nantes comme ailleurs”
Les magasins bio ont fait leur mal. Des prix exorbitants pour des légumes moches, flétris ça calme !
Les maraîchers traditionnels font bien leur travail et même s’ils n’ont leur label bio ils méritent leur place.
L’inflation fait son oeuvre, les modes passent et la tradition reste.
Les producteurs bio ont dénigré les filières classiques et pourtant beaucoup reviennent au traditionnel, ça ne va pas être facile après les discours « vertueux » et idéologique qu’ils ont tenu.
Désolé, mais votre vision du « bio » est franchement caricaturale. Bien sûr, qui n’a pas vu dans un magasin bio un légume moche et rabougri? Bien sûr, mais est-ce la généralité? Je ne crois pas. Fréquentant régulièrement un magasin de la région nantaise, je peux vous le confirmer.
Par contre, oser parler de « retour au traditionnel »,à propos de la culture intensive et industrielle, il faut le faire. Vous voulez du glyphosate? – vous en aurez….
Personne ne peut empêcher les imbéciles d’acheter des légumes « chinois » à petit prix…. et si peu remplis de produits chimiques. Et je ne parle pas des « petits revenus »!
Je suis producteur bio et j’arrête cette production car il n’y a plus de marché en face, oui je repars en conventionnelle et oui je vais re utiliser du glyphosate et tt les autres produits chimiques, car on n’a pas été soutenu d’une part par l’état, et d’autres part par les consommateurs…
Bonjour,
Je me rends chaque jour en Biocoop, mon magasin est grand, bien achalandé, les fruits et légumes sont beaux.
Cela fait des années que je ne consomme plus aucun produit de ĜMS et ne regrette rien.
Les fruits et légumes en béton armé avec lesquels il est possible de disputer un match de tennis sont loin derrière moi 😉
pouf, pouf drôle de vision, je pense que tu es dans l’agriculture pour avoir un discours pareil, n’empêche que consommer des pesticides vous détruit à petit feu . J’ai mon jardin perso bio, le goût n’a rien à voir avec le conventionnel. Je complète mes achats en Biocoop….
Que ceux qui aiment la merde cancérigène continuent à se goinfrer de viande au barbecue ; qu’importe , chacun ses convictions et personne n’a tord . Ceci étant, les prix bio ont proportionnellement moins augmenté pour la bonne raison que le consommateur bio ne mange pas comme les autres
Dans les magasins bio je voulais bien payer plus cher pour avoir une nourriture plus saine ( C’EST A DIRE NORMALEMENT CULTIVÉE !) La grande distribution est SOUS la normale, le bio est dans la NORMALE et pas haut de gamme comme on veut nous le faire croire. Mais où j’ai dit stop c’est lorsque je me suis aperçu que les produits conditionnés n’avaient pas la norme eux. Paquets de thé de 20 sachets au lieu de 25, pots de confiture de 275gr, 215 gr…..etc. au lieu des 370 gr habituels. 6 petits-suisses de 180gr ( à 265 € !) au lieu de 360 gr, Biscottes très connues avec 20 tranches au lieu des 26 dans le commerce……etc….Tous ces produits diminués en poids mais beaucoup plus chers. Que chacun vérifie mes dires car il y a plein d’autres exemples.
En résumé payer plus cher admettons mais avec moins de produits . STOP !
Lol, le passage a 265 euros les 6 petits suisses suffit à démontrer le peu de crédibilité du reste du message! Merci de donner les marques des pseudos exemples que vous donner car je ne vois pas de quoi on parle là.
Bravo!!!
Il faut le dire et l’écrire. Je souscris totalement. Chacun a son libre arbitre.
Quand j’achète, je suis responsable de mes achats, donc de ce que je cautionne. Mon porte-monnaie est encore en mon pouvoir. C’est donc mon pouvoir de faire changer les choses! Soyons des milliers à acheter ou non selon notre éthique, les offres changeront.
Dans les années 1960 les ménagères ont boudé le veau aux hormones et ont ainsi donné un coup d’arrêt à la production… A méditer pour aujourd’hui.
Je suis adepte du bio depuis plus de 20 ans et de l’agriculture raisonnée
Le réseau BIOCOOP est très divers et les magasins ne sont pas tous gérés de la même manière , ils vont devoir s’adapter
Il est anormal que des pommes françaises coûtent 3 fois plus cher que des bananes dominicaines, par exemple
Circuits courts et locaux, marchés ou tu connais les producteurs, raisonné raisonnable, biocoop c est hors de prix pour moi et tout ce qui est conditionné pose question. Logique tout ça.
L agriculture BIO, d une manière générale, produit moins, alors que la population mondiale augmente. L agriculture BIO revient plus cher alors que le pouvoir d achat baisse. L agriculture BIO demande plus de main-d’oeuvre, alors que plus personne ne veut travailler la terre. Et enfin l agriculture BIO a une empreinte carbone plus élevée du fait de passages incessants pour les labours et surtout comme cet année pour lutter contre le mildiou. C est un viticulteur qui pratique l l’agriculture resonnee depuis très longtemps qui vous le dit. On ne vous dit pas tout!
J’ai exercé le commerce d’épicerie fine bio pendant 15 ans en ventre ville de Nantes, de ce fait je voudrais adresser à l’équipe de la biocoop Bretagne rue de Budapest qui vient de se retirer du réseau tous mes vœux de réussite en tant qu’independant. Si la qualité de ce magasin continue sur sa lancée cela ne fait aucun doute… Le rayon fruits et légumes était de très grande qualité et très bien fourni, les prix idem voir moins chers qu’au marché de talensac, l’épicerie était aussi très bien fournie, quant à l’accueil de l’équipe plus que parfait, de vrais commerçants de proximité. Très bonne continuation.
Attention produits raisonnés …circuits courts…c est de la » Fumisterie »
Ils peuvent tout faire et n importe quoi…aucun contrôle.
Ne se fier qu au certificat Bio qui est à la disposition des clients..et au Label AB ou européen.
Eux ils sont contrôlés et plusieurs fois par an.
Achats de proximité et labelises la oui.
Le Label HVE Haute Valeur Environnementale est particulièrement trompeur malgré son gros logo rond…Le cahier des chargrs peut tolérer les produits Bayer- Monsento…