Dans la soirée du 5 août 2023 à Rovereto dans le Nord de l’Italie, Iris Setti, une retraitée de 62 ans rentrait chez elle, à pied comme à son habitude, après avoir assisté sa mère. Traversant le parc public, elle croisait son assassin présumé, Nweke Chukwuka, un Nigérian de 36 ans qui l’a battue à mort. Retrouvée le pantalon baissé dans une mare de sang, elle décédera des coups reçus durant son transfert à l’hôpital. L’homme sera quant à lui arrêté à quelque distance du lieu de l’assassinat. L’inaction des autorités et la réaction des magistrats, interrogent.
Sans domicile fixe, il était connu des services de police pour de nombreux antécédents. Entre autres : actes obscènes (masturbation) en lieu public ; agression d’un contrôleur de train (voyageant sans billet) ; violence privée ; violation de domicile ; refus de justifier son identité ; trafic de stupéfiants. Et à chaque fois, il agresse les forces de l’ordre ou résiste à l’arrestation.
Un an auparavant, il avait été appréhendé pour détériorations, violences et refus d’obtempérer. Sur les images qui reprennent la scène, on le voit s’en prendre à plusieurs passants et automobilistes, à l’agent qui s’était rendu sur place, avant de sauter à pieds joints sur la voiture des gendarmes. En attente de jugement, il était mis au régime de liberté surveillée.
Instable et violent, il battait ses sœurs qui avaient demandé le traitement sanitaire obligatoire. L’une d’entre elles avait prévenu les autorités quinze jours avant le drame qui coûtera la vie à Iris Setti : «nous l’avions dit aux carabiniers, en leur montrant nos bleus : si cela continue, notre frère finira par tuer quelqu’un. Ils nous ont répondu que, tant qu’il n’avait pas vraiment tué une personne, ils ne pouvaient rien y faire.» Un traitement sanitaire obligatoire plusieurs fois requis, en attente de confirmation.
Une histoire aussi crue que malheureusement, banale. Et qui a fait enfler la polémique dans un pays où la surreprésentation des étrangers dans les crimes violents est de plus en plus manifeste. Rappelons que, selon les données du ministère de l’Intérieur, les étrangers réguliers ont une propension à commettre des viols 6 fois supérieure à celle des Italiens, et les immigrés clandestins 27 fois supérieure : en 2021, 40% des violences sexuelles ont été commises par des délinquants étrangers. Vaines donc, les tentatives du système politico-médiatique pour convaincre qu’il s’agit d’une « perception », le pendant italien du « sentiment d’insécurité ».
En tête des défenseurs des criminels de tout poil, les magistrats. Telle cette Viviana del Tedesco, procureur de Rovereto. Dans une surprenante entrevue au journal La Verità du jeudi 10 août, elle a défendu l’accusé arguant que Nweke Chukwuka n’était, selon elle, une menace pour personne, qu' »il n’avait pas cette flopée d’antécédents, à part celui d’août dernier, et on parle de résistance à un officier, hein ! « . « On le voyait s’entraîner au parc, puis je ne sais pas ce qu’il s’est passé… C’est un homme qui est physiquement spectaculaire, il devait aller faire les jeux olympiques, les championnats mondiaux de boxe, vous voyez ? » La Verità l’interroge alors sur les manquements aux rendez-vous de la conditionnelle : « en ce qui me concerne, il s’agit d’un oubli pour aller faire les courses, c’est pas comme une évasion d’Alcatraz !« . Quand il est arrêté en flagrant délit avec 56 doses d’héroïne et deux confections de haschich sur lui, elle s’exclame « En Hollande, c’est même pas considéré un délit ! »
Cela n’est pas sans rappeler les propos de Carmen di Genio, avocate de la Cour d’appel de Salerne à la suite du viol particulièrement brutal d’une jeune touriste polonaise à Rimini en 2017 : « on ne peut pas prétendre qu’un Africain sache, qu’en Italie, sur une plage, on ne peut pas violer, il ne connaît probablement pas cette règle.«
Quand des magistrats en arrivent à fournir de telles justifications, on comprend mieux pourquoi il y a autant de « déséquilibrés » dans la rue. Mais le sang qui coule, et découle de leur idéologie de l’excuse n’a pas l’air de les déranger outre mesure.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : Capture d’écran (photo d’illustration)
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6 réponses à “Un Nigérian massacre une Italienne, le procureur le défend « il était spectaculaire, un athlète de jeux olympiques »”
Ça devient rengaine. Je ne vois pas l’intérêt de produire de tels articles. De toutes manieres, tant que les portes sont largement ouvertes, tant que les populations locales ferment leur gueule, tant qu’on se desinteressera de ce quotidien morbide, tant qu’on continuera à perpetuellement voter dans le même mauvais sens, rien, absolument rien ne changera. Et tout autant, aussi bien la race blanche, que le peuple européen de souche, et tous les pays concernés (Les Nôtres) seront touchés, laminés, détruits par les hordes savages que sont ces peuplades que malheureusement, au nom d’une humanité qui n’a plus sa place, nous n’avons pas su, ou voulu, exterminer ou totalement éradiquer de la planete lorsqu’il etait encore temps et possible de le faire.
Grazie Meloni la truffatrice.
magistrats aussi coupables, voire plus, que toutes ces merveilleuses chances qui nous massacrent !
quelle tristesse, je ne sais que dire. tous les états sont lamentable par rapport a ces tueurs. en france comme en ilalie et ailleurs ce sont souvent le meme profil d’agresseur et d’agressé.
Elle est folle ou quoi, c d’une stupidité rare
White lives matter. Les autres sans doute, mais dans leurs pays.