Je ne supporte pas le verlan ! Ce patois de blédards. Ce jus de vomi de banlieue. Et qu’on ne vienne pas me dire que le verlan est né chez les titis parisiens au XIXè patati patata. Rien du tout ! Le verlan est désormais associé à la cité Malik Oussekine à Ivry. Même si Jean Gabin avait tourné 600 films en verlan, son image serait irrattrapable ! Indécouscousable !
Le verlan est un autre dialecte africain désormais. Le français est la langue de Molière, pas le verlan. Ce dialecte est d’ailleurs pratiqué par Julie Garnier « oratrice de la France Insoumise » qui nous avait fait une superbe démonstration de sa grâce féminine le 18 octobre 2021 sur le plateau d’Hanouna. Partie dans les aigus comme seules les bonnes femmes de gauche peuvent le faire, elle en est arrivée à dégueuler sur le physique de Zemmour en éructant « Téma la taille du rat ! » (« mate la taille du rat »). Après une telle performance, je demande solennellement l’interdiction du verlan partout en France. Les contrevenants gagneront un voyage aller-aller pour le bled le plus miteux d’Algérie la véritée* et mon pied au cul en prime. Ce n’est plus possible que cette infâme jargonerie contamine ainsi notre jeunesse pire que 100 000 Grippes 19 !
Et d’ailleurs il est insupportable d’entendre certains de la Strème-Droite utiliser encore ce patois pour faire peuple. Acte de haute-trahison ! Parler la langue de l’ennemi c’est déjà avoir prononcé la chahada mon frire ! Les Parisiens, par exemple, ne peuvent pas mesurer à quel point leur jargouillonnerie nous agresse, nous les gens sains, intelligents et cultivés. A chaque fois que je cause avec une consoeur parisienne, même une Marie-Victoire à couettes, aspergée de Saint-Nicolas du Chardonnet cuvée Saint-Pie X, je ne sais pas pourquoi mais j’ai parfois l’impression d’avoir les frères Kouachi en face de moi. En plus du verlan, l’accent banlieue a plus ou moins contaminé tout Paris. Sans parler des fringues.
Bref ! Autant comme j’admire et je pratique l’argot avec whisky et petites pépées autant ce verlan me colle la colique. D’ailleurs il faudrait le sortir de la langue française pour l’ériger en nouvelle langue. Comme l’ebonics aux Etats-Unis que des militants noirs voulaient instituer langue des afro-américains en lieu et place de l’amerloque qui est déjà un patois de c.. et de bouffeurs de tacos.
Avant de prendre de radicales mesures, je demande donc à ce que le verlan devienne une langue et que ceux qui la pratiquent soient placés dans un système éducatif spécial où ce patois sera institué comme langue unique. Ils pourront ainsi obtenir une formation professionnelle qualifiante de voleurs, trafiquants, voyous, chouffeurs, proxénètes ou de nouveaux supporters du PSG ou de l’OM, ce qui constitue leur secteur naturel d’emploi.
Quant à mes lecteurs, au lieu de me demander en mariage tous les matins, je leur conseille de coller une bonne tarte dans la gueule à leurs mouflets si ceux-ci commencent à leur parler wech-wech. Et de les foutre de force devant l’intégrale d’Audiard pour commencer à redresser le tout.
* Il n’y a pas de faute, « L’Algérie la Véritée » a été déposé comme prénom en 2014 à Romans-sur-Isère par un ressortissant algérien. Sur l’Coran, gros !
Anne-Sophie Hamon
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13 réponses à “Pour l’interdiction du verlan ! [L’Agora]”
quel régal! il n’y a pas d’autres choses à dire après une telle tirade
Les d’articles d’Anne-Sophie Hamon m’enchantent ! Bravo madame ou mademoiselle.
Le verlan, pour moi, c’était le verlan façon André Pousse, aujourd’hui le verlan des robeus et des zonards n’a plus de point communs avec notre cher Dédé !!!!
si vous n’étiez pas une « DAME », biologiquement et culturellement parlant, je pourrais dire de vous que vous êtes « sacrément couillue », mais je n’ose, car je ne suis pas certain que vous prendriez cela pour un éloge . . . .
donc: à bas « al Rigéal al Téevéri » et son charabia de tarés !
Ah ah ah ! Je n’avais même pas fini la première phrase et je savais déjà que j’étais en train de lire du Anne-Sophie Hamon !!
Il est vrai que le français est une langue littéraire et magique. D’aucuns à l’étranger la déclare inimitable. Molière, Corneille, Hugo et autres génies sont des ambassadeurs. Joey Star, Debbouze et Hanouna, eux, en sont les fossoyeurs !
quel mépris de ceux qui sont différents, quelle violence dans les propos. Le Verlan était un langage utilisé (entre autres) par les jeunes qui, à l’époque de ma mère, avaient besoin de rire car la France était en guerre… ce que vous décrivez n’est qu’un « dégueuli » de haine sur les banlieues et leurs habitants. J’ignore qui vous êtes, a priori quelqu’un de connu (pas pour moi) et je déplore la violence et l’intolérance que vous étalez dans vos élucubrations. N’auriez vous fréquenté que des endroits et du « beau monde » ?
J’ai dû avoir des renseignements erronés sur « Breizh Info » pour lequel je résilie mon abonnement, des propos tels que les vôtres ne correspondent pas à ma vision du Monde, que je m’efforce de respecter quels qu’en soient les dialectes et les coutumes et n’ont rien à faire sur un site que, jusqu’à aujourd’hui, je considérais « correct ».
vous êtes vraiment à plaindre
Effectivement, Maryse doit être bien malheureuse du fait de sa susceptibilité, voire son intolérance.
Parceque s’il fallait se fâcher à chaque mot de travers ou opinion non conforme à la sienne, on ne parlerait plus à personne.
Et oui, Maryse est « vraiment à plaindre », elle voit des fachos partout, la critique et la polémique lui sont insupportables.
Palsambleu et ventre-saint-gris, gente dame, que de fières paroles dans cette harangue vaillante! Flamberge au vent et sus à l’envahisseur et au barbaresque!
Niquons leur race, non mais grave de chez grave!
Superbe, reconnaissable dès la première phrase
Les « djeunz » des banlieues exotiques françaises n’ont rien inventé ! L’argot de Buenos Aires (le lunfardo) inverse lui aussi les syllabes, et depuis longtemps : « gotán » signifie « tango », « cheno » est l’envers du mot « noche » (nuit), « mionca » signifie » camión », « café » et « pizza » sont devenus « feca » et « zapi », le mot « Gallego » (« Galicien » : c’est ainsi que les Porteños (les habitants de Buenos Aires) appellent les immigrants espagnols) est devenu « Gollega », etc. Et je souligne que les Porteños sont argentins à 100 % !
Je pense que Julius Caesar penserait exactement la même chose de la pseudo langue de Molière dont se gargarisent les élites parisiennes, qui entre nous est plutôt la langue de Hugo, seuls le joual du Québec est aujourd’hui bien plus proche du fransoué parlée par JB Poquelin. Lui-même, le sus-nommé vainqueur de Vercingétorix, préférait parler le Grec plutôt que le latin… trop vulgus pecum… Tout n’est qu’une question d’époque et je comprends parfaitement que l’on puisse préférer le XIXè siècle au XXIè. Cependant, c’est aussi « amusant » pour une bretonne de reprendre les mêmes discours que l’abbé Seyes et la clique jacobine de 1793 quand ils décidèrent que les autres langues du feu-Royaume, qu’ils qualifiaient de patois (brezhoneg, euskara, occitan, vlaam…etc) devaient être éradiquées jusqu’au dernier locuteur pour laisser toute la place au dialecte d’Oïl francien décrété langue unique de la République Une et Indivisible.