La Belgique vient d’être condamnée par la CEDH pour avoir refusé d’héberger un clandestin africain, en dépit des dépenses faramineuses engendrées par l’augmentation des capacités d’accueil des demandeurs d’asile dans le pays…
La Belgique condamnée sur requête d’un migrant africain
Incapable de faire face à l’afflux de migrants venant saturer ses différentes structures d’hébergement, la Belgique est de nouveau dans le viseur de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’homme).
Après avoir été saisie par un « demandeur d’asile » guinéen, cette dernière a condamné l’État belge le 18 juillet pour ne pas avoir exécuté la décision d’un tribunal bruxellois l’ayant préalablement contraint en 2022 à fournir une « assistance matérielle » et un « hébergement » au requérant, un certain Abdoulaye Camara né en 2001 et arrivé sur le territoire belge le 12 juillet 2022. Par ailleurs, la CEDH se serait vue adresser 358 « requêtes similaires ».
Se permettant dans sa décision rendue d’attribuer bons et mauvais points à la Belgique, la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg a donc finalement donné raison à l’Africain. Après son arrivée sur le sol belge, celui-ci avait affirmé qu’il avait vécu dans la rue entre juillet et novembre 2022 et qu’il n’avait été hébergé qu’à la suite d’une « mesure provisoire », soit une mesure d’urgence de la CEDH.
Une « carence systémique » des autorités belges
Dans le communiqué de presse relatant sa décision, la Cour Européenne des Droits de l’homme précise qu’elle « ne peut ignorer que les circonstances de la présente affaire ne sont pas isolées et qu’elles révèlent une carence systémique des autorités belges d’exécuter les décisions de justice définitives relatives à l’accueil des demandeurs de protection internationale ».
Par ailleurs, la CEDH a considéré que les autorités belges ont opposé non pas un « simple » retard mais plutôt « un refus caractérisé de se conformer aux injonctions du juge interne qui a porté atteinte à la substance même du droit protégé par l’article 6 de la Convention ».
Un grief émis tandis que la CEDH est cependant « consciente de la situation difficile à laquelle l’État belge était confronté ». Tout comme elle a salué, toujours sur un ton professoral, « les importants efforts consentis par les autorités belges pour intervenir dans le financement des dispositifs associatifs, créer des places d’hébergement supplémentaires, recruter du personnel et raccourcir les délais de traitement des demandes d’asile »…
L’hébergement des clandestins coûte cher à la Belgique
En ce qui concerne les demandes d’asile déposées en Belgique, la CEDH a constaté une augmentation importante de ces dossiers en 2022, dont le nombre a été évalué à 36 871, soit une augmentation de plus de 42 % par rapport à 2021. En outre, entre le 10 mars 2022 et le 31 décembre 2022, la Belgique a accueilli 65 000 ressortissants ukrainiens.
Pour faire face à cette situation, la Belgique avait annoncé, au premier trimestre 2023, la création de plus de 2 000 places d’accueil supplémentaires en plus des 8 000 existantes.
Suite à la décision de la CEDH, la secrétaire d’Etat belge à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor, a déclaré : « Nous avons besoin d’une répartition plus équitable des demandeurs d’asile dans l’Union européenne, mais surtout d’une procédure rapide aux frontières pour ceux qui ont peu de chances d’obtenir l’asile dans l’UE ».
Cette augmentation des capacités d’accueil des clandestins ayant déposé une demande d’asile en Belgique a un coût : au mois de janvier 2023, les nationalistes flamands du Vlaams Belang rappellaient que le budget fédéral destiné à l’accueil des demandeurs d’asile pour 2023 avait atteint le niveau historique de plus de 703 millions d’euros. Sans qu’aucune politique destinée à endiguer cet afflux ne soit envisagée…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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6 réponses à “Belgique. L’État condamné par la Cour Européenne des Droits de l’homme pour avoir refusé d’héberger un migrant africain”
La CEDH, encore un organisme à supprimer, comme l’ONU qui s’occupe de tout mais surtout de rien, comme l’OMS qui voudrait faire appliquer tous les projets farfelus alors qu’elle n’a aucune compétence. Toutes ces organisations sont des parasites telles qu’elles fonctionnent.
En France, pareil avec la suppression de la LDC et de SOS Racsisme qui ne sont que de « associations » à but lucratif ! D’ailleurs la LDH devrait s’appeler Ligue des Devoirs de l’Homme (ou Humain si on veut) si vraiment elle était cohérente avec ce qu’elle prône.
Il y a bien des ONG pourries, ou des gauchos islamistes contre la France !! comment un Africain qui débarque peux faire un dossier pareil ! et comment des administrations aussi pourries tombent dans le panneau et peut donner raison à un migrant sans papier ? si on me dit que ce ne sont pas des directives de l’Europe !
que ce soit en Belgique ou en France, la meilleure réponse à faire aux condamnations de l’UE est de les ignorer et s’ils insistent à mettre le bazar dans chaque pays indépendant, on quitte l’union.
de toute façon à quoi sert cette union sinon à augmenter sérieusement nos impôts pour engraisser une bande de fainéants.
l’europe est le radeau de méduse…..ça va finir en cannibalisme
Rien à ajouter aux commentaires précédents…
Onu, cedh, commission européenne, associations nombreuses et variées, toutes sortes d’administrations et d’organisations parallèles non élues qui veulent et savent faire prévaloir leur point de vue immigrationniste sans tenir aucun compte de la volonté exprimée par les peuples. Combien de temps va durer cette farce qui va amener partout au pouvoir la droite voire l’extrême droite ?
Quel gâchis !