Les banquiers n’ont pas d’état d’âme… Le temps où cette sentence avait un sens, semble bien s’éloigner. Par contre, celui du crédit social chinois, se rapprocher toujours plus. C’est ce dont vient faire l’expérience l’homme politique anglais Nigel Farage.
C’est une décision absolument scandaleuse, mais qui a pour mérite d’exposer au grand jour ce que doivent souvent subir les militants politiques non-alignés dans diverses nations européennes, et ce, dans le silence voire dans la complaisance des apôtres de la tolérance. Sauf que cette fois, celui qui en a fait les frais est un gros, l’ex-député européen Nigel Farage. Mais il est aussi le fondateur de l’Ukip, le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, et un acteur de premier plan du Brexit.
Eurosceptique donc – et non europhobe comme aiment le dépeindre Le Monde, Le Figaro, Le Parisien et compagnie, une phobie étant une peur démesurée et dépendant d’un ressenti plutôt que d’une cause rationnelle … le terme « europhobe » a donc le mérite de faire trembler dans les chaumières, raison pour laquelle il est préféré par les médias subventionnés.
Bref, la banque Coutts avait fermé en novembre 2022 le compte du dirigeant de l’Ukip arguant des raisons purement financières : Farage ne serait pas assez riche. Mais quelques mois plus tard, ce dernier entrait en possession d’un long document, ou, au contraire, il est reporté qu’il remplissait toutes les conditions financières requises, mais que sa vision politique n’était pas alignée avec les valeurs de la banque. «Des commentaires et des comportements qui ne s’adaptent pas aux valeurs et aux objectifs de la banque ont été démontrés», résultat, la commission chargée d’évaluer les risques liés aux potentiels clients a décidé de la fermeture de ses comptes. Dans une vidéo sur Twitter, il retrace toute l’affaire document à l’appui.
I now have evidence Coutts LIED to me..
In an explosive 40 page memo, “Brexit” is mentioned 86 times, “Russia” 144 & “PEP” 10.
Support for Trump + views on immigration, net zero & the vaccine are listed as reasons to exit me.
They say my account is commercially viable! pic.twitter.com/QjPCuUetu3— Nigel Farage (@Nigel_Farage) July 18, 2023
Dans les quarante pages, « Brexit est mentionné 86 fois« , « Russie est mentionnée 144 fois » avec autant de liens vers des articles de journaux supposant des financements de la part de fonds russes, allégations toutes démenties (« disprouved« ). « Donald Trump est cité 14 fois« . « Donc la banque a une série de positions politiques » déduit le rebuté.
Un tel épisode aurait dû soulever une vague d’indignation dans le pays des affaires et du commerce sans frein. Puisque c’est là, comme nulle part ailleurs que les théories du libéralisme sans aucune barrière ont été pensées et mises en pratique. Or, si nombre de citoyens sont choqués, s’agissant d’un homme politique qui a de nombreux soutiens au sein de la population, s’il a reçu celui du Premier ministre Rishi Sunak, bien dix autres banques lui ont claqué la porte au nez… pour les mêmes motifs, cela va sans dire. L’argent a finalement une couleur, mais il n’y a pas de quoi se réjouir vu la menace que fait peser sur la liberté d’expression et sur les libertés individuelles en général, une telle décision.
« Ils ont pris tous les articles négatifs à mon encontre pour rédiger ce document« … « mais il ne s’agit pas que de moi, ce qui vient de se passer peut vous arriver aussi : les banques vont être capables de vérifier vos publications sur les réseaux sociaux » et d’avertir que nous avançons dangereusement vers le crédit social chinois où nos libertés se seront envolées, et où notre existence même en tant qu’individu sera menacée… à moins d’obéir aux diktats de la bien-pensance.
Toute cette affaire n’est évidemment que la partie émergée de l’iceberg : cette fois, ils se sont attaqués à un gros poisson qui n’entend pas ranger la lettre dans un placard. Farage se félicite d’ailleurs d’être en possession d’un tel document, qui prouve qu’il ne s’agit pas d’un simple ressenti et a annoncé qu’il n’en restera pas là, car « il faut changer la législation en la matière« .
Espérons-le. Car cela n’est pas sans rappeler le gel des comptes bancaires des camionneurs des convois de la liberté, qui protestaient au Canada contre les mesures liberticides liées au Covid, ou celui du média russe émettant dans l’hexagone, RT France, qui avait entraîné sa fermeture définitive. Un mouvement pernicieux est en marche dans tout l’Occident.
Audrey D’Aguanno
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8 réponses à “Liberté d’expression : fermeture des comptes bancaires de Nigel Farage pour délits d’opinion”
Bravo Nigel ! Oui, il ne faut pas en rester là…
Malheureusement nous n’avons pas une pointure à la Farage en France… Du moins, je présume que tout a été fait par notre mafia républicaine pour qu’une telle personne n’émerge jamais dans notre pays…
Un rôle de ce type reste à jouer chez nous…
Mais peut-être que d’autres commentateurs me prouveront que je me trompe…
ce n’est pas le frexit ou le brexit, ce qu’il faut c’est une muraille de gens autour de Bruxelles, assiéger jusqu’à démission des dirigeants qui nous ferons perdre tous ce que l’on a mis à construire pendant plusieurs décennies, je n’irais pas à dire faire fonctionner la potence… mais !!! en plus, arrêter de donner des armes et de l’argent pour l’Ukraine, des milliards, alors que nous en avons besoin pour la santé, l’école, etc. ce n’est pas que je sois pro russes, mais d’entendre tous les jours par de soi-disant seigneurs du journalisme, vantant des dizaines de milliers de morts grâce aux armes envoyés par par tous les degenerés qui nous commandent !!! bandes de SA….S …
quel rapport entre les opinions d’un homme politique et son compte en banque? Partout en occident , la » justice » contribue activement à l’effondrement de cette civilisation
Nigel Farage est attaqué aussi pour ses positions concernant l’Energie. Il dénoncé avec force la grosse arnaque écologique et financière de l’industrie éolienne, lors de la conférence News Xchange à Copenhague, le 30 novembre 2016.
Ses ennemis ne l’oublient pas, surtout quand il s’agit d’escrocs influents – banquiers et politiques- dont les intérêts personnels sont menacés par des vérités difficiles à entendre.
Voici ce qu’il a déclaré : « Là où je pense que vous êtes déconnectés, c’est sur votre conception du changement climatique. Ce que l’on ne nous dit pas, c’est que lorsque le vent ne souffle pas, ça n’alimente même pas une bouilloire. Ce que l’on ne nous dit pas c’est que tout ça ne peut marcher sans d’énormes subventions des contribuables. Ce que l’on ne nous dit pas c’est que les renouvelables ont conduit à un transfert des richesses des pauvres vers les riches. Beaucoup de personnes se demandent pourquoi leurs factures d’électricité sont si élevées. Je pense que cette industrie doit appuyer sur le bouton de remise à zéro ».
Ce discours de bon sens fait siffler violemment les oreilles, surtout à un moment où nous sommes en pleine crise énergétique et où des pieds nickelés nous parlent de « bouclier tarifaire » pour cacher la catastrophe économique dont ils sont responsables.
Evidemment des types comme Farage sont des ennemis en puissance qu’il faut faire taire par tous les moyens.
La vidéo sous titrée en français est disponible ici, et n’a jamais été autant d’actualité.
A voir absolument.
https://www.youtube.com/watch?v=kAeaFgBAtgw
Pour faire taire quelqu’un, surtout quand il a de l’influence, toutes les accusations faciles font l’affaire : fascisme, racisme, extémisme, complotisme… Mais là, c’est un degré plus haut dans la dictature vu que les positions politiques de N. Farage ne correspondent pas aux valeurs politio-mondialo-financières des grands escrocs de Bruxelles. Pour le faire taire, il faut le tuer par l’argent.
Demain, les simples citoyens seront fichés à tous les niveaux administratifs pour leurs opinions politiques qui n’auront plus aucun secret. Pour ouvrir un compte bancaire, demander un prêt, retirer de l’argent et même en déposer, nos opinions seront sondées, analysées, décortiquées, vérifiées, revérifiées. Ceux qui ne seront pas reconnus par Big Brother comme des « citoyens conformes » seront rappelés à l’ordre moral et au cas où leurs opinions transgresseraient la « norme » et l’ordre établi, les sanctions tomberaient immédiatement. On peut tout imaginer : punitions corporelles comme les fessées et les bastonnades selon le degré du « crime », les brimades morales de toutes sortes, les emprisonnement et les exécutions.
L’univers de George Orwell, 1984, ça y est, il s’instaure peu à peu, sous le sourire satisfait des enfoirés de la bien-pensance et du politiquement correct .
« … mais que sa vision politique n’était pas alignée avec les valeurs de la banque. »
Plutôt l’absence de valeurs de la banque – un comble pour une banque ! Et l’absence de vertus aussi…
Je vais m’amuser. Je vais ouvrir un compte dans une banque XY et vais claironner partout mes valeurs, par exemple dans leur messagerie interne… On va voir les résultats…
et ensuite ils vont en chine, en inde et ailleurs, donner des leçons sur les droits de l’homme
Le jour où j’accepterai une leçon de valeur par un banquier, j’accepterai une leçon de chasteté de Brigitte lahaie !!!!