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Royaume-Uni. En Manche, les traversées de migrants se poursuivent et mettent la pression sur Londres

Malgré les efforts du gouvernement britannique pour lutter contre l’immigration clandestine depuis les côtes françaises via la Manche, ces arrivées de migrants illégaux se poursuivent sur le littoral anglais, avec plus de 1 300 individus débarqués en l’espace de trois jours en fin de semaine dernière.

Nouveau record journalier de clandestins en Manche

Tandis que les embarcations chargées de clandestins continuent de s’élancer à travers la Méditerranée depuis les côtes du Maghreb afin de gagner l’Europe, au nord du continent, les eaux de la Manche sont également très fréquentées par les migrants illégaux, faisant les affaires des passeurs.

Plus précisément, c’est au niveau du détroit du Pas-de-Calais, séparant le Royaume-Uni et la France de quelques dizaines de kilomètres, que ces traversées de la Manche à bord de petites embarcations ont lieu.

Malgré les déclarations à répétition depuis le début l’année 2023 du Premier ministre britannique Rishi Sunak et de son gouvernement conservateur sur leur plan de lutte contre l’immigration clandestine (ambitionnant notamment d’empêcher les migrants arrivés par la Manche de demander l’asile au Royaume-Uni et de les expulser « en quelques semaines »), les clandestins ont continué d’affluer sur le littoral anglais ces derniers jours.

Le 10 juillet, la chaîne de télévision britannique BBC, citant des chiffres du gouvernement, rapportait à ce sujet que plus de 1 300 migrants avaient traversé la Manche en trois jours. Vendredi 7 juillet, 686 individus étaient arrivés au Royaume-Uni depuis les côtes françaises à bord de 13 embarcations. Ce qui constituait au passage le chiffre quotidien le plus élevé depuis le début de l’année 2023.

Samedi 8 juillet, ce furent cette fois 384 clandestins qui débarquaient en Angleterre à bord de sept bateaux. Auxquels venaient s’ajouter 269 migrants illégaux supplémentaires le lendemain…

Déjà plus de 12 000 migrants depuis le début de l’année

Suite à ces récentes arrivées, ce sont désormais 12 773 individus qui ont traversé illégalement la Manche à bord de petites embarcations depuis le début de l’année selon la BBC.

Si le record absolu de l’année 2022 avec plus de 45 000 clandestins (dont une majorité d’Afghans, d’Albanais et d’Iraniens) ayant gagné les côtes anglaises en l’espace de 12 mois est encore loin, force est de constater que la politique de l’exécutif britannique, ayant fait de l’arrêt de cette immigration illégale une priorité absolue, rencontre de nombreuses difficultés…

Au mois de mars dernier, Rishi Sunak a cru, un temps, avoir durablement inversé la tendance lorsque les chiffres de l’immigration illégale affichaient une baisse de 20 % au premier trimestre 2023 par rapport à la même période l’année précédente (7 610 arrivées contre 9 984 en 2022). Une « embellie » qui ne fut que de courte durée puisque le nombre de clandestins arrivés au Royaume-Uni est reparti à la hausse depuis.

Les expulsions vers le Rwanda toujours bloquées

En raison de ces flux de migrants illégaux se poursuivant, les structures d’hébergement de ces individus sont saturées outre-Manche. Au mois de juin dernier, nous avons porté à la connaissance de nos lecteurs la volonté du Royaume-Uni d’augmenter cette capacité, le Premier ministre britannique ayant annoncé le 5 juin l’utilisation de deux nouvelles barges pour y loger les demandeurs d’asile. D’une capacité de 500 places chacune, ces embarcations venaient s’ajouter à une autre, déployée début mai dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Bien entendu, cette prise en charge des clandestins par les services de l’État n’est pas gratuite : selon le quotidien britannique The Times, une telle barge coûterait 20 000 livres (plus de 23 000 euros) par jour aux autorités pour l’affréter et l’amarrer au port. Une somme à laquelle il faut ajouter des coûts annexes pour les services, la sécurité et la restauration.

Enfin, pour ne rien arranger à la situation migratoire du Royaume-Uni, le projet d’expulsion de certains demandeurs d’asile vers le Rwanda, proposé par le gouvernement britannique, a été jugé « illégal », jeudi 29 juin dernier, par la Cour d’appel de Londres. Et ce, alors que l’exécutif aurait déjà versé 163 millions d’euros au pays africain dans le cadre de cet accord. Après ce nouveau revers, Rishi Sunak avait fait savoir que son gouvernement allait « maintenant demander la permission de faire appel de cette décision devant la Cour suprême ».

Crédit photo : Capture YouTube (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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5 réponses à “Royaume-Uni. En Manche, les traversées de migrants se poursuivent et mettent la pression sur Londres”

  1. xavier dit :

    deja le terme « migrants » n’est pas approprié, envahisseurs illegaux serait plus juste mais la vraie question est: combien de temps nous Europeens va t’on subir ce deferlement Africain parfaitement illegal…?

  2. Gaï de Ropraz dit :

    La France, les Francais, et en particulier le Gouvernement Francais sont à blamer. Se debarrasser de cette fange humaine qui ne sert strictement à rien, en les envoyant/les aidant-a-traverser-la-Manche, dans un pays voisin, est une honte. Je répète une énième fois : On construirait des bagnes au Pole Sud pour enfermer tous ces sombres nocifs, croyez-moi, tout candidat à l’immigration illegale sur le sol Francais reflechirait deux fois avant de se decider a immigrer chez nous, même en transit ! CQFD !!!

  3. patphil dit :

    et ensuite ils sont embauchés sans que le gouvernement ne dise mot!

  4. Bran ruz dit :

    Direction les Kerguelen , il y a de la place !!

  5. Nemo dit :

    Polluer les Kerguelen ou le pôle sud avec ce genre de parasites ne sert à rien sinon à détruire un éco système fragile . Par contre arrêter de payer des impôts qui ne servent qu’en remplir les poches des politicards, engraisser Zelenski et financer les systèmes d’aides à l’invasion (CIMAD et autres associations complices) me semble plus efficace . L’argent est le nerf de la guerre. Si on coupe le robinet à sous, la plupart des soucis sont réglés . Qui viendrait encore nous envahir si les prestations sociales sont réduites à zéro ?

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