Ce jeudi 13 juillet se déroule la 12ème étape du Tour de France, entre Roanne et Belleville-en-Beaujolais. Après la nouvelle démonstration de Philipsen au sprint, après l’étape folle de mardi, va-t-on assister de nouveau à un scénario dingue, ou bien est-ce que l’on va vivre une étape traditionnelle pour baroudeurs, avec un gros groupe d’échappés qui se joue la gagne
Le profil de l’étape devrait permettre rapidement la création d’une échappée : d’abord la côte de Thizy-les-Bourges (4,3 km à 5,6%) qu’il faudra enchaîner avec le col des Ecorbans (2,1 km à 6,9%). Puis soixante kilomètres plus loin, les ascensions du col de la Casse Froide (5,2 km à 6,1%) du col de la Croix Montmain (5,5 km à 6,1%) et enfin du col de la Croix Rosier (5,3 km à 7,6%), avant une longue descente et quelques kilomètres de plat avant l’arrivée de cette étape assez courte (168km).
Notre pronostic : Mohoric; Alaphilippe ou Ciccone
Roanne et le Tour de France
Ville-étape pour la 2e fois, sous-préfecture de la Loire (42). La ville compte 34 000 habitants, les Roannais et Roannaises.
La ville se distingue par son exceptionnelle densité de chefs étoilés, inspirés par l’exemple de la famille Troisgros. Mais les Roannais brillent aussi sur les parquets, puisque les basketteurs de la Chorale ont conquis à deux reprises le titre de champions de France, en 1959 et en 2007. L’année suivante, Roanne a pour la première fois accueilli un départ et donné un élan conquérant à Sylvain Chavanel, qui remportait à Montluçon sa première étape sur le Tour de France, en conclusion d’une de ses innombrables échappées. Depuis, Roanne a notamment été le théâtre en 2019 d’un succès de Wout van Aert sur un contre-la-montre du Critérium du Dauphiné.
Belleville-en-Beaujolais et le Tour de France
Ville-étape inédite, commune du Rhône (69). La ville compte 13 500 habitants, les Bellevillois et Bellevilloises.
Le Beaujolais n’attire pas que les amateurs de vin, les reliefs vallonnés du secteur présentant aussi un intérêt pour les courses cyclistes, à commencer par Paris-Nice, qui a même pris ses habitudes à Belleville depuis sa première visite en 2000 et la victoire de Fabio Baldato. D’autres sprinteurs ont réussi à s’y imposer, comme Robbie McEwen (2002), Tom Boonen (2006) et Gert Steegmans (2008), mais un attaquant inspiré, Thomas Voeckler, avait réussi à tirer parti du terrain en 2011. Sur un scénario légèrement différent, c’est Tom-Jelte Slagter qui avait apprivoisé le final de l’étape en 2014.
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