Comme nous l’indiquions en fin de semaine dernière, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a indiqué une fin de non recevoir aux représentants (non élus) de l’Union Européenne sur la volonté d’imposer des migrants à tous les pays de l’UE. Ci-dessous son discours complet
Mesdames et Messieurs,
La Hongrie est un pays qui se trouve dans une situation particulière. La guerre fait rage chez notre voisin de l’Est, l’Ukraine, et la route des migrants la plus fréquentée traverse notre frontière méridionale. Aucun autre pays ne se trouve dans une situation aussi difficile. Nous ne protégeons pas seulement la Hongrie des immigrés clandestins, mais nous protégeons toute l’Europe, y compris l’Autriche. L’année dernière, 330 000 migrants illégaux ont été arrêtés tout au long des frontières de l’Europe, dont 270 000 à la frontière entre la Hongrie et la Serbie. J’imagine que vous ressentez le poids de ces chiffres. Si nous ne faisions pas ce que nous faisons, vous auriez de gros problèmes.
Le modèle hongrois, qui est efficace, repose sur une idée très simple : personne n’est autorisé à entrer en Hongrie tant que sa demande d’asile n’a pas été examinée. Ils ne peuvent entrer que si leur demande a été acceptée, et jusqu’à ce moment-là, ils ne peuvent pas entrer sur le territoire du pays. C’est le modèle hongrois, il fonctionne, et je pense qu’il devrait être adopté par tous les pays de l’Union européenne. Malheureusement, ce n’est pas ce qui se passe. Un règlement a été adopté à Bruxelles qui prescrit des quotas obligatoires et oblige les États membres à construire des camps de réfugiés et des ghettos de migrants. Ce n’est pas seulement mauvais pour la Hongrie, Mesdames et Messieurs, mais aussi pour vous, les Autrichiens. La nouvelle législation pourrait aider l’Italie, mais elle aggraverait certainement les choses pour vous en termes de flux de migrants en provenance de Hongrie, car nous devrions remplacer un modèle hongrois efficace par un nouveau modèle européen qui ne fonctionne manifestement pas. Mais je tiens à vous informer que nous n’appliquerons pas ces décisions de l’Union européenne. Nous n’accepterons pas le quota obligatoire. Nous n’accepterons pas non plus l’obligation de construire des ghettos et des camps de migrants.
Nous trouverons un moyen juridique et politique de garantir que la Hongrie n’applique pas la dernière décision de Bruxelles. La situation est triste, mais la Hongrie doit se défendre non seulement contre les migrants illégaux et les passeurs, mais aussi contre Bruxelles. Et c’est ce que nous ferons.
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10 réponses à “Refus de l’installation de migrants en Hongrie. Le discours complet de Viktor Orban”
Remettre de l’ordre et savoir dire NON à cette voyoucratie bruxelloise, c’est ce que fait cet homme politique honnête et responsable.
Comme il a raison !!!
Des voyous non élus par les peuples !!
Merci et bravo pour cet homme fort, tous les gouvernants européens devraient le suivre !!
Sable.
Ce n’est certainement pas notre gouvernement de degeneres qui serait capable de dire non a ces dictateurs Bruxellois! Bon sang! Quand les francais se reveilleront-ils? Cette semaine d’insurrection etrangere n’a donc pas suffit? Assez de la haine de soi. Retour de la souverainete nationale. Et ca commence par le Frexit! Il n’y a pas vraiment d’utre solution…
Merci Viktor Orban , un élu qui a le courage de dire non, contrairement à notre élu.
Victor ORBAN a raison, tous les peuples d’Europe sont contre l’invasion, faisons un référendum. Y en a marre que l’EU commande contre les peuples.
Applaudissements 👏 et nombreux de plus, pour cet homme d’état Hongrois qui preserve avec une volonté farouche son peuple d’une mort identitaire certaine imposée par les baltringues Bruxellois.
Un vrai premier ministre c’est mieux que deux pantins!
Il aurait pu ajouter le mot de Cambronne à Bruxelles !
un vrai tyran qui refuse de piller l’afrique et le moyen orient de cerveaux, de ne pas vouloir que des poubelles, des voitures des batiments publics soient incendiés, que les flics, pompiers, médecins soient agressés, que von der leyen lui dicte sa politique etc.