La municipalité de Nantes est elle ACAB ? La question se pose, après que le décor anti-police d’une buvette au festival des Scènes vagabondes – cette année au parc de la Roseraie – a choqué intervenants et festivaliers. Sur la façade en bois peinte, des lettres « ACAB game », des policiers morts et au-dessus des points, comme dans un jeu vidéo – référence satanique à la clé, puisqu’y figure 666 points pour un policier mort.
Toujours sur ce décor, un autre personnage tente d’agresser un policier de la BAC avec une perceuse. En pleines émeutes, et alors que des policiers en civil ont été tabassés à Marseille, et qu’une policière hors service, dans sa voiture personnelle avec ses enfants, a été poursuivie en Ile-de-France par des émeutiers en voiture, ce décor ne pouvait que susciter de fortes réactions. Pourtant, samedi 1er juillet, malgré plusieurs alertes, la ville de Nantes a fait la sourde oreille…avant de se résigner à communiquer ce lundi :
« la présence de ces éléments de décor n’est pas le fait de la ville de Nantes et est en effet inacceptable. La buvette est gérée par un collectif partenaire. Cet habillage en bois a été récupéré par ce collectif auprès d’une autre association et les organisateurs n’ont pas pu prendre connaissance des dessins et des inscriptions. Nous ne pouvons que déplorer ce manque de vigilance collectif. La ville de Nantes regrette très fortement [ah quand même!] que ces éléments de décor aient pu être utilisés et présente ses excuses ».
Par ailleurs le collectif qui gérait cette buvette va se voir signifier l’exclusion des prochaines éditions des scènes vagabondes des personnes qui ont monté et tenu ladite buvette. D’après le programme officiel, le bar était géré par la structure « quai des Chaps », qui se trouve sur un terrain route de Sainte-Luce et regroupe des structures d’arts du cirque et des artistes nomades.
Le préfet réagit au quart de tour
Néanmoins ce rétropédalage n’a évidemment pas arrêté le scandale. Le syndicat policier Alliance s’est fendu d’un communiqué cinglant où il « dénonce la présence de cette représentation ignoble et nauséabonde. C’est rien d’autre qu’une incitation et une provocation à tuer les policiers ». Le préfet – déjà sur la sellette du fait de sa gestion des menaces contre le maire de Saint-Brévin, où le sous-préfet de Saint-Nazaire a servi de fusible – s’est montré réactif en saisissant le procureur de la République, en application de l’article 40 du code de procédure pénale, qui oblige toute autorité constituée à signaler les crimes et délits dont elle a connaissance.
Ciel ! On a retrouvé l’opposition municipale de Nantes
A quelque chose malheur est bon. L’opposition municipale à Nantes est elle aussi sortie du formol pour engranger des points à la veille des vacances : « la mairie de Nantes diffuse le poison de la haine anti-flics avec l’argent des nantais », tonne l’opposition de « droite » qui semble avoir retrouvé du mordant, à force d’être « abasourdis par tant d’incompétence et de cynisme ».
LM
Illustrations : DR
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3 réponses à “Nantes : un décor anti-police dans un festival municipal fait scandale”
Les mêmes réclameront une protection policière de leur stand anti-flic à la première embrouille !!!
Quelle bande de foireux !
le gouvernement se complait à laisser la police , les pompiers, les médecins se faire agresser, le bordel organisé les conforte, et les contribuables devront payer la note (impots et tarifs des assurances en hausse!)
C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied. Comment demander aux franco-arabes et afro-francais, d’avoir un comportement exemplaire, lorsque des indigenes se plaisent à s’autodetruire.