Contrairement à ce qu’affirme la presse mainstream (voir la Une d’Ouest-France vendredi dernier par exemple), les émeutes et incendies qui ravagent une partie des banlieues et de communes en France comme en Bretagne depuis plusieurs jours ne sont pas le fait de LA jeunesse, mais d’une certaine jeunesse, majoritairement issue des banlieues (tout le monde aura compris), et/ou gavée par des décennies de culture rap, racaille, sous culture parfois même mise en avant par les autorités, par des médias…
Car il est une jeunesse qui refuse la casse, l’incendie, la racaille. A Lorient, des groupes se sont formés – ce qui semble inquiéter fortement une journaliste du Télégramme – durant le week-end pour arrêter des casseurs, comme la loi l’autorise. L’article 73 du code de procédure pénale prévoit en effet que, « dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche ». A Angers, alors qu’ils étaient attaqués, des jeunes se sont organisés et ont riposté collectivement et avec force contre des casseurs dont une partie venant de l’extrême gauche locale. Se défendre étant visiblement un crime en République française, une enquête a immédiatement été ouverte par le parquet, qui n’est manifestement pas occupé par les multiples dégâts qui ont ravagé Angers ces derniers jours. Il faut dire que toute la presse locale semble avoir pris fait et cause pour l’extrême gauche dans cette histoire.
Mais outre Lorient, outre Angers (et plusieurs villes en France où des regroupements anti-casseurs spontanés ont eu lieu), à Loudéac, dans les Côtes d’Armor, une dizaine de cocktails molotovs ont été découverts par la police municipale et les pompiers appelés sur un feu de poubelles square Abbé Robin.
Selon les informations du Courrier Indépendant, « les auteurs auraient mis le feu à des poubelles pour faire venir sur place les pompiers et les agents des forces de l’ordre. C’est à eux qu’étaient manifestement destinés ces cocktails explosifs, déposés au pied de l’une des structures de ce parc de jeux pour enfants, en plein cœur de ville. Mais leur plan aurait été déjoué par un autre groupe de jeunes gens : ils ont mis en fuite les « casseurs », qui étaient en petit nombre »
Une interpellation a eu lieu. Ceux qui ont mis en fuite les casseurs seront-ils décorés par le maire de Loudéac pour service rendu face à la racaille ?
Illustrations : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Une réponse à “A Loudéac, des incendiaires mis en échec par des jeunes locaux”
eh bien çà y est , on y est .Au « face à face » annoncé par l’ancien maire de Lyon
Je n’ai pas de peine à imaginer la suite il suffit de lire l’histoire….mais comme beaucoup n’en sont pas capables