À l’ère du pornocapitalisme, rien ne doit entraver le profit. Surtout pas les valeurs morales. Pas même celles autour du tabou universel qu’est l’inceste.
Sur la plateforme Only Fans, « l’Instagram du porno » où une grande majorité de femmes vendent leurs photos et vidéos à caractère érotique ou pornographique à des abonnés, des profils de mères et de filles posant nues ensemble – et parfois plus (caresses, strip tease ou masturbation) – se multiplient. Des sites internet vantent la liste des meilleurs comptes mère-fille de l’année. Elles y proposent toutes des contenus personnalisés, un abonné peut donc leur demander ce qu’il désire, charge à elles d’accepter ou pas, d’imposer des limites…ou pas.
Évidemment, sous-jacente, ce n’est rien de moins que la promotion de l’inceste. Si une minorité de ces « sex workers » surfe sur la perversion incestueuse et l’appât du gain sans aucun cas de conscience, la plupart récitent en cœur « on ne fait rien de mal, c’est un bon moyen de gagner de l’argent« . Et la crise économique, qui frappe les classes moyennes de plein fouet, déculpabilisant et justifiant souvent l’entreprise. Elles minimisent leurs actes « on s’amuse, on est libre, on transgresse gentiment, ce que font les abonnés avec nos images ne nous regardent pas », se déresponsabilisant totalement, comme si elles ignoraient normaliser le sexe entre parent et enfant, comme si elles n’alimentaient pas la dépravation de pervers à la recherche de contenus incestueux. Comme si, ce faisant, « l’interdit fondamental » nourri, engraissé, démultiplié par l’offre accessible sur la toile ne devenait pas un phénomène de société. (1)
Que des personnes bêtes, légères ou franchement perverses aient toujours existé, c’est une évidence. Mais ce qui est grave c’est la façon dont les médias traitent ces cas, toujours dans le sens de la banalisation. Citons Il Fatto Quotidiano, un journal italien qui titrait dimanche 24 juin Mère et fille ensemble sur OnlyFans : « Avec l’argent, nous achetons des maisons, payons les factures et mangeons toujours dehors. Notre vie est belle« . Si l’on pourrait penser qu’il y a comme une note de sarcasme dans le choix de la citation (établissant une comparaison entre faire des photos érotiques en famille et aller au restaurant), il n’en est rien. L’article débute avec une phrase riche de sens : « Les mères essaient toujours de trouver des passe-temps à partager avec leurs enfants pour créer un lien aussi solide que possible. Pourtant, celui trouvé par Jessie Jo Richardson, 55 ans, avec sa fille de 23 ans, Phoenix Rae Blue Richardson, a indigné tout le Royaume-Uni. » Le Pourtant condamnant plus l’indignation du Royaume-Uni que le « passe-temps » choisi par la mère pour partager des moments avec sa fille. On en resterait pantois si ce n’était, hélas, la norme.
D’ailleurs, l’argument du superbe rapport d’amitié qu’entretiennent ces femmes revient fréquemment. Elles sont « meilleures amies« , « elles partagent tout« . C’est la fin de la verticalité, de l’éducation. On se comporte avec ses enfants comme on se comporte avec ses amis, on ne transmet plus, on ne met plus en garde et surtout, on n’éduque plus. On fait dans la dépravation, parce que la transgression, c’est cool. Tout comme le qualificatif sex workers, est bien plus sympa que les termes prostituées ou actrices porno.
Voilà les conséquences de la libération sexuelle qui depuis 1968 marche main dans la main avec la normalisation de l’inceste et de la pédophilie. Il suffit de lire les travaux de Wilhem Reich, René Scherer ou d’Alfred Kinsey – véritables maîtres à penser du mouvement – et de se souvenir des « petites phrases anodines » de nos politiciens et autres élites littéraires sur la sexualisation des enfants pour s’en convaincre. Parce que la transgression, d’absolument tout, est considérée comme le progrès ultime.
(1) Selon Claude Lévy-Strauss, l’inceste est un interdit fondamental car sa prohibition est commune à toutes les civilisations. Il transcende les cultures universellement.
Audrey D’Aguanno
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
7 réponses à “Mère et fille ensemble sur OnlyFans, ou la normalisation de l’inceste”
Apparemment, les filles n’ont pas l’air d’être traumatisées, sinon elles porteraient plainte, non? L’inceste est un délit… Appâter le mâle vers la mère en s’affichant avec la fille c’est monnaie courante sur Tinder, mais quel intérêt ?
Et le risque de représailles vous en faites quoi? Dans ce genre de situation malheureusement c’est plus souvent la victime qui culpabilise, il ne faut pas encourager cette situation en la banalisant
on est mal, patron, on est mal…….
alienor…vous avez tout résumé en 2 mots.
Attendez pour voir, ce n’est que le début, la décadence se met en place par le biais des pouvoirs publics !!
Merci à Audrey d’Aguanno pour cet article encore fort bien écrit et présentant des faits trop peu dénoncés par les media alternatifs.
Je ne le dirai jamais assez, mais à tous ceux qui veulent avoir une idée PRECISE du « plan » des détraqués qui, dans l’ombre tirent les ficelles de nos gouvernants, mais qui ne souhaitent pas lire des piles entières de bouquins, TOUTES les grandes lignes se trouvent dans un tout petit livre existant chez divers éditeurs (se trouve sur Amazon), voire de façon encore plus synthétique, à 2€ seulement sous forme de PDF sur le site des AFS (Action Familiale et Scolaire = assoc catho) :
« Le Nouvel Ordre des Barbares ».
Les propos qui y sont listés datent de mai 1969. TOUT y est !
Toutes les dernières éditions sont antérieures à la plandémie et déjà les préfaciers s’inquiétaient de la mise en œuvre de nombreux points du programme. Je me demande quelle sera la teneur des prochaines préfaces au vu de tout ce qui est déployé depuis ces 3 dernières années….
TOUT, absolument TOUT y est listé et bien plus encore ! Certains points n’ont en effet pas encore été atteints mais les « avertis » voient déjà la nasse se resserrer.
Quand ferons-nous tous FRONT COMMUN contre ces dégénérés ????????????
Manifestement la jeune fille aime les grosses… :-(
A quand des interdictions et des censures ?