Le Lamacotte qui a émigré de la rue de Bel Air à la rue Saint-Denis, tout près de la cathédrale, au lieu même de l’Esquinade (très couru dans les années 70-80 du défunt siècle) se veut autant gastronomique qu’ouvert à toutes les bourses, pour le dire vieux-style. Tous ceux qui se privent de la bouillabaisse déstructurée à 350 euros du chef Mazzia, à la Villa Madie, Marseille.
Mais on peut s’aventurer dans la cour des grands à presque petit prix. En semaine, le chef propose un menu trois services à 26 euros. Pour six convives, poireau vinaigrette/coppa/sablé parmesan ; échine de porc laqué/chou pointu grillé/ purée de carotte ; pastèque/crumble cacao gingembre/sorbet fromage blanc ; mignardises et café frappé à la demande.
Pour s’étancher (toujours le vieux-style) muscadet Landron, cuvée du Fief 2018 ; Châteauneuf-du-Pape, domaine de Villeneuve, 2015. Fort bien suggérés et donc appréciés.
Le chef Maxime Fillaut, jeune mais déjà gradé est passé par la Mare aux oiseaux d’Eric Guérin. Il réfléchit et met en œuvre des accords personnels, cousus main, au petit point. Il suit sa voie, très loin du copié/collé qui sévit un peu partout. Fâcheusement.
Apicius
* Lamacotte, 7, rue Saint-Denis. Nantes.
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2 réponses à “Une jolie table nantaise : le Lamacotte.”
Lamaccotte avec deux C !
scandaleux! vous parlez de Bouillabaisse déstructuré du chef Mazzia à la villa Madie…
Le chef Mazzia a un restaurant qui s’appelle AM.
Le chef de la Villa Madie s’appelle DIMITRI DROISNEAU et je pense que celui qui fait la bouillabaise déstructurée est Gerald Passédat au petit Nice.
Seul point commun entre tous : 3 étoiles dans les Bouches du Rhone…
Quel amalgame!