Ensauvagement. Plus de 8 Français sur 10 souhaitent une tolérance zéro pour les agressions physiques

Après la diffusion des images choquantes de l’agression  d’une grand-mère et de sa petite-fille à Bordeaux en début de semaine, 82 % des Français souhaiteraient une réponse pénale plus sévère face aux agressions physiques. Le laxisme judiciaire est de plus en plus dénoncé dans le pays.

Après l’agression de Bordeaux, les Français n’en peuvent plus

De l’affaire Lola à l’attaque d’Annecy, les faits marquants de l’ensauvagement de la France se sont succédé à une vitesse folle ces derniers mois. Mais, une information en chassant une autre, c’est désormais l’agression d’une grand-mère de 73 ans et de sa petite fille de sept ans par un « SDF » à Bordeaux le 19 juin dernier qui a suscité la sidération d’une partie des Français.

Si certains Hexagonaux paraissent indifférents ou résignés à une telle montée en flèche des violences tous azimuts, d’autres sont en revanche excédés et aspirent à une réponse pénale beaucoup plus forte face de tels actes de barbarie. Aussi, selon les résultats d’un sondage de l’institut CSA pour CNews publiés le 21 juin, 82 % des Français ont répondu par l’affirmative à la question « Faut-il emprisonner les personnes reconnues coupables d’agressions physiques ? ».

Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1 011 personnes âgées de 18 ans et plus, cette enquête d’opinion met en exergue une forme de colère de plus de huit Français sur 10 vis-à-vis du laxisme judiciaire dont bénéficient actuellement les auteurs d’actes violents en France.

Agressions

Source : sondage CNews

30 % des sympathisants de gauche toujours dans l’angélisme ?

Cette volonté d’une tolérance zéro pour les agresseurs est-elle autant partagée par les hommes que par les femmes du pays ? Il apparaît que ces dernières sont légèrement plus nombreuses (85 %) à souhaiter voir les coupables d’agressions physiques mis en prison que leurs homologues masculins, soutenant cette idée pour 79 % d’entre eux.

En ce qui concerne l’analyse des réponses en fonction des catégories d’âge, ce sont les plus jeunes, à savoir les moins de 35 ans, qui sont les plus favorables (86 %) au fait d’infliger des peines de prison ferme aux auteurs de telles agressions. Chez les Français âgés de 35 à 49 ans, génération manifestement plus laxiste, cette proportion n’est que de 77 %.

Enfin, l’analyse des réponses en fonction des affinités politiques des personnes interrogées ne donne pas spécialement lieu à des surprises. En effet, si les sympathisants de droite, au premier rang desquels ceux des Républicains (95 %), sont les plus nombreux à prôner cette tolérance zéro, seulement 62 % des personnes se disant proche des idées écologistes (EELV) souhaitent voir les individus reconnus coupables d’agressions physiques effectuer un séjour derrière les barreaux…

D’un point de vue plus global, la proportion de réponses favorables à l’application des peines de prison pour ces agressions est supérieure de 20 points chez les sympathisants de droite par rapport à ceux de gauche (91 % contre 71 %).

D’autre part, quelles que soient les catégories socioprofessionnelles auxquelles ils appartiennent, les Français ont apporté des réponses assez similaires puisque 80 % des CSP+ et 85 % des CSP- sont favorables à l’instauration de cette tolérance zéro dans le pays.

Agressions

Source : CNews

Le cas bordelais, symbole du laxisme judiciaire

En définitive, si une majorité de Français sont favorables à davantage de sévérité à l’encontre des auteurs d’agressions physiques, qu’en est-il actuellement au plan pénal ?

Selon l’article 222-7 et suivants, et 624-1 et suivants du code pénal, les sanctions prévues à l’encontre de la personne ayant infligé des coups et blessures à sa victime dépendent de la gravité des dommages subis. Dans le cas où aucune lésion ni blessure ont été infligées à la victime, l’individu reconnu coupable de l’agression encourt une amende de 150 €.

Pour les violences plus sévères, c’est la durée de l’incapacité totale de travailler (ITT) qui va faire la différence. Si cette ITT délivrée à la victime est d’une durée inférieure ou égale à huit jours, son agresseur risque une amende pouvant atteindre 1500 €. Celle-ci peut aller jusqu’à 3000 € s’il s’agit d’une récidive.

Dans les cas les plus graves, comprenant les ITT supérieures à huit jours ainsi que les blessures encore plus lourdes, l’agresseur encourt cette fois jusqu’à trois ans de prison. Ainsi qu’une amende pouvant atteindre 45 000 €.

Rappelons que dans le cas de l’agression de Bordeaux, l’individu qui s’en est pris à la grand-mère et à sa petite-fille, un dénommé Brahima B. âgé de 29 ans et né en 1993 à Bordeaux, était déjà très défavorablement connu des services de police avant son acte du 19 juin.

L’homme aurait ainsi été déjà condamné 15 fois, principalement en lien avec du contentieux routier et des infractions à la législation sur les stupéfiants. Selon CNews, il aurait également plus d’une vingtaine de mentions dans le Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ), un fichier de la police qui recense les personnes mises en cause dans des affaires pénales.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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8 réponses à “Ensauvagement. Plus de 8 Français sur 10 souhaitent une tolérance zéro pour les agressions physiques”

  1. zozo83 dit :

    On en est encore à se poser de telles questions…on n’est pas sortis de l’auberge.

  2. Boxon dit :

    « Les Français n »en peuvent plus », c’est faux. Les Français en redemandent toujours plus, c’est pourquoi ils ont voté Macron, Hollande, Sarkozy, Chirac….
    Jean-Marie le Pen disait, il y quarante ans :  » Ils (les Français) baisseront la tête en quand ils les (les musulmans ☪️) croiseront, ils (les Français) accepteront petit à petit de se soumettre à leurs usages (la loi coranique) qui leurs seront imposés d’abord insidieusement, ensuite ouvertement puis avec violence.  »
    Autre mention de J. Chirac pendant sa campagne présidentielle de 1995 :
    « Nous serons submergés (par l’Afrique) et la violence, la désorganisation quotidienne, le non-droit de seigneurs se guerre d’origines étrangères avec leur bandes armées régnera » – meeting à Toulouse. Hollande l’a confirmé et l’éphémère ministre de l’intérieur de Macron également.

  3. Michel BERAUDO-MARCH dit :

    Les violences physiques sont tolérées quand elles sont le fait de gens issus de l’immigration ou de l’ultra-gauche. Il faudrait que tous les collabos-bobos de LFI et de EELV partisans du laxisme judiciaire soient battus et violentés jusqu’à ce qu’ils changent d’avis. Mais je crains que la plupart soient incurables.

  4. andré dit :

    A ce rythme, la France et son immobilisme devant les attaques subies disparaitra en tant que Nation, soumise aux islamistes radicaux et aux bandes criminelles…..si la population réagit, un peu trop tard, tous les ingrédients d’une guerre civile seront réunis hélas….avant ces extrêmes, il faudrait voter au lieu de râler !

  5. TRITSCH Françoise dit :

    Hélas par souci d’économie, on a renoncé à mettre ces personnes malades, souvent schizophrènes, et qui ne prennent pas leur traitement, en hôpital psychiatrique. Quelle autre solution ? Les drogues en circulation détruisent toutes ces personnes et mettent en danger les citoyens lambda. Que faire avec des frontières qui sont des passoires, plus aucun contrôle, je ne peux qu’être que pessimiste qd je constate tout cela, pour l’avenir de mes petits-enfants et la société en général !!

  6. GAVROCHE28 dit :

    Encore 4 ans avec Macron et la France sera completement à plat. Quelle solution pour sortir de cette situation, Europe, Islamiste, Ecoterrorisme j’en passe surement. J’ai 70 balais ce sera plié our moi bientot j’ai peur pour mes enfants et petits enfants. Au faite il faudra trouver un nouveau nom a ce pays pour remplacer ce nom d’extreme doite: FRANCE

  7. patphil dit :

    que les 20% laxistes affichent leur opinion en portant une pancarte sur eux, autorisant les agresseurs à se faire plaisir

  8. Julien Brousse dit :

    La prison doit cesser d’être un camp de vacances.
    À se demander si les récidivistes ne se plaisent pas à revenir en taule pour profiter du bon temps aux frais de la princesse.
    Pour l’exemplarité des peines, il faut la suppression de la télé, des côtes de boeuf et de la brioche. Pain sec, eau claire et travail obligatoire d’intérêt public de 8h/jour, avec pelle et pioche, sous haute surveillance, ce qui se traduirait par des économies pour la collectivité.
    On n’a jamais dissuadé du crime ou de la violence en offrant des paquets de bonbons.

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