Sous prétexte de maintien à flot de son économie, le Canada envisagerait de procéder à une régularisation massive de sans-papiers durant l’été 2023. Mais les autorités connaissent-elles vraiment le nombre de clandestins se trouvant actuellement sur le sol canadien ?
Le Canada veut toujours plus d’immigration
Le Canada est un bon exemple de la folie immigrationniste chère à certains dirigeants occidentaux. Dans le pays gouverné par Justin Trudeau, nous avons suivi de près l’évolution de la situation au cours des dernières années. Dès le mois d’octobre 2020, le ministère canadien de l’Immigration indiquait dans un communiqué que le pays comptait attirer 401 000 résidents permanents en 2021, 411 000 en 2022 et 421 000 en 2023. Pour un total avoisinant les 1,2 million d’individus en l’espace de trois ans.
À l’époque, un tel nombre d’arrivées annoncées sur le territoire canadien, par ailleurs supérieur de près de 200 000 personnes aux seuils fixés avant la pandémie de Covid-19, constituait déjà un « sommet historique » selon certains titres de la presse canadienne. En effet, il fallait remonter à 1913, année où le Canada avait accueilli 401 000 migrants en 12 mois, pour retrouver le franchissement de ce seuil des 400 000 arrivées.
Depuis 2020, l’exécutif canadien n’a pas revu ses ambitions à la baisse, bien au contraire ! En juin 2022, un comité de 14 personnes (créé quelques années auparavant par l’ancien ministre canadien des Finances Bill Morneau afin de lui fournir des conseils) faisait parler de lui par une suggestion en matière d’immigration. En effet, l’une des recommandations de ces conseillers, dénommée « Century Initiative » [« L’initiative du siècle », NDLR], visait à faire passer la population du Canada de 38 millions à 100 millions d’habitants d’ici 2100, avec pour principal objectif invoqué de dynamiser la croissance du PIB canadien.
Pour parvenir à ce quasi triplement du nombre de Canadiens, Century Initiative expliquait sur son site Internet que deux moyens principaux étaient possibles. Tout d’abord soutenir les familles canadiennes désirant avoir plus d’enfants. Quant au second moyen, il s’agit tout simplement d’ouvrir les portes du Canada à l’immigration. Une immigration que le « groupe d’experts » jugeait comme étant « essentielle ». Tandis que le nombre de migrants accueillis chaque année par le Canada représente environ 1 % de sa population totale, Century Initiative estimait pour sa part que le pays « peut, et doit, faire plus ».
Entre 20 000 et 500 000 régularisations au cours de l’été ?
Nous voilà désormais en juin 2023 et, aux dernières nouvelles, le gouvernement canadien « naviguerait sans boussole dans sa volonté de régulariser massivement le statut des sans-papiers sur son territoire » selon le média Radio-Canada le 13 juin dernier.
La même source précise que, lors de sa nomination en décembre 2021, le ministre fédéral canadien de l’Immigration, Sean Fraser, s’est vu remettre une lettre de mandat par le Premier ministre Justin Trudeau lui donnant l’ordre de « poursuivre l’exploration de moyens de régulariser le statut des travailleurs sans papiers qui contribuent aux communautés canadiennes ».
En résumé, l’éventualité d’une politique migratoire plus ferme n’est absolument pas à l’ordre du jour à Ottawa. Aussi, toujours selon Radio-Canada, Justin Trudeau et ses ministres auraient pour projet d’entamer une démarche de régularisation massive des migrants dès cet été 2023.
Nuance toutefois concernant le Québec, où le gouvernement Legault devra donner son aval au gouvernement fédéral avant qu’une telle régularisation soit possible. Et, problème : dans la province francophone justement, la ministre québécoise de l’Immigration, Christine Fréchette, bien que favorable à cette immigration, affirme qu’elle ne dispose pas de chiffres concernant ces migrants à régulariser.
Lors d’une conférence de presse le 13 juin dernier à Montréal, Christine Fréchette a déclaré : « C’est une des choses pour lesquelles on attend des informations. Les seuls chiffres qu’on nous a donnés au fédéral, c’est que ça concernerait entre 20 000 et 500 000 personnes [à l’échelle canadienne]. Alors entre ça et ne pas avoir d’estimé, c’est la même chose ».
Poursuivant sur sa lancée, la ministre québécoise de l’Immigration a démontré malgré elle toute l’absurdité d’une telle politique de régularisation d’individus sans-papiers dont la seule présence sur le territoire canadien devrait leur valoir expulsion. « On parle de gens pour qui on n’a pas une connaissance fine de la réalité parce que ce sont des gens qui œuvrent d’une manière un peu souterraine, mais on attend quand même d’avoir un estimé plus précis en ce qui a trait au Québec », a-t-elle déclaré. Autant dire qu’à Montréal comme à Ottawa, les responsables politiques naviguent à l’aveugle concernant la gestion de l’immigration.
Quant au profil de ces sans-papiers au Canada, la majorité d’entre eux serait entré légalement dans le pays mais aurait depuis perdu leur statut en raison de l’expiration d’un permis de travail ou d’un visa. À savoir que les demandeurs d’asile ayant vu leur demande refusée mais se trouvant toujours dans le pays sont compris dans cette catégorie…
Enfin, le gouvernement de Justin Trudeau peut compter sur les ONG pro-migrants pour jouer les « cautions de gauche » accompagnant ces régularisations. Une porte-parole d’Amnesty International, Marisa Berry Méndez, citée par Courrier international le 15 juin, a affirmé qu’il était urgent de trouver une solution, car, en travaillant illégalement, ces sans-papiers « n’ont pas accès à des soins de santé et les violations [de leurs droits] sur les lieux de travail sont très nombreuses ».
Sur le Canada et la « réinstallation » de milliers de migrants Afghans :
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
9 réponses à “Canada. Le gouvernement Trudeau envisagerait une régularisation massive de sans-papiers, sans même connaître leur nombre sur son territoire…”
Alors lui, il est complètement cinglé.
Si le Canada veut davantage de migrants, la France pourrait affréter des bateaux et leur envoyer tous ces clandestins et autres soi disant mineurs isolés dont on ne sait plus quoi faire, qui coûtent la peau des fesses au contribuable et qui se permettent de manifester pour être mieux logés.
Au Québec, on ne veut plus de cette immigration illégale qui passait il n’y a pas si longtemps par le fameux Chemin Roxham entre la frontière du Québec et celle de l’État de New-York.
https://www.noovo.info/video/une-marche-symbolique-pour-manifester-contre-la-fermeture-du-chemin-roxham.html
https://www.ledevoir.com/chemin-roxham
Nous pourrions renvoyer des migrants de chez nous vers le Canada pour faire plaisir à Mr Trudeau qui les accueillera les bras ouverts et qui régularisera tout le monde !
Mais ça ne fait plaisir à la population. Ce n’est pas Trudeau qui les accueillera chez lui à Ottawa.
il faudra bien qu’1 jour tous ces salopards antis occidentaux rendent des comptes, et la trop tard pour chialer…..
Ouin ouin Trudeau for Président. Je pense sérieusement que la France s’est également (comme l’Afrique actuellement ) délestée de ses fonds de cale à l’époque, Djûstine en est la preuve.
My opinion is that there are other problems that are not being addressed in terms of immigration, for example, the children of second generation Canadian Citizens who need a visa to enter Canada.
Trudeau n’a qu’à prendre tous les migrants qu’il veut, et comme dit dans d’autres posts, il n’a qu’à prendre aussi les nôtres. Je propose même qu’un pont aérien direct soit mis en place entre Lampedusa et Ottawa, en plus comme le Canada et l’Europe n’ont pas de frontères communes, on ne risque pas de les voir revenir facilement. Ça irait dans la logique de l’histoire du monde, depuis le XV siècle les blancs se sont attelés à la disparition, un grand remplacement en fait, des habitants locaux, ce ne serait qu’un juste retour des choses qu’ils se fassent remplacer à leur tour. Comme dit le proverbe : dans un œuf il y a du blanc et du jaune, quand on le casse et on mélange les deux ça donne…du jaune. Par contre je me demande s’il y aurait de nombreux migrants disposés à aller abattre des arbres par moins vingt ou trente dégrés.