Le film Algues vertes sortira le 12 juillet. D’ici là, de nombreuses avant-premières sont prévues.
A la suite de morts suspectes sur les plages bretonnes, Inès Léraud décide de s’installer en Bretagne pour enquêter sur un secret de polichinelle : les algues vertes. Voici le synopsis du film Algues vertes, qui sortira dans les salles obscures le 12 juillet prochain. Pour le public breton, de nombreuses avant-premières sont prévues. Eau & Rivières, qui lutte depuis quarante ans contre ce fléau, participera à des débats à la suite des projections.
Eau & Rivières et les algues vertes : notre histoire interdite
Le phénomène des marées vertes est un fléau environnemental, économique et sanitaire qui empoisonne la Bretagne depuis plus de cinquante ans. Les politiques publiques demeurent inefficaces pour régler l’épineux problème qui empoisonne nos plages.
Depuis cinquante ans, l’ association se bat contre ce fléau. Actrice incontournable de la démocratie environnementale bretonne, ses militants osent dire ce que personne n’a envie d’entendre et actionne la justice pour faire appliquer les lois. En 2009, ils ont fait condamner l’État, jugé responsable des marées vertes pour « carences répétées dans l’application des législations ». En 2014, saisi par Eau & Rivières, le tribunal sanctionne l’Etat qui « procède sur de nombreux points d’une sous estimation de l’ampleur et de la nature des mesures qu’il appartenait au préfet de décider », en 2021 il enjoint à nouveau l’Etat à réviser la réglementation applicable sur les baies à algues vertes.
« Lanceurs d’alerte depuis le début de cette affaire interdite, nous étions loin de penser devoir affronter une véritable machinerie à étouffer les voix discordantes. Aujourd’hui, nous sommes fiers que notre combat historique soit relayé, dans la presse comme au cinéma. Car c’est en l’illustrant, en l’incarnant, que le combat contre les algues vertes continuera à vivre », affirme Arnaud Clugery, porte-parole d’Eau & Rivières de Bretagne.
Les avant-premières
Eau & Rivières participera à différentes avant-premières :
- Samedi 3 juin, 21h, cinéma Le Douron, à Plestin-les-Grèves, avec Jean-Yves Piriou, ancien vice-président et spécialiste des algues vertes
- Dimanche 4 juin, 17h30, cinéma La Balise, à Douarnenez, avec Nicole Le Gall, bénévole et représentante d’Eau & Rivières au Sage Baie de Douarnenez
- Dimanche 4 juin, 18h30, cinéma L’Arvor, à Rennes, avec Arnaud Clugery, directeur opérationnel et porte-parole, en présence de Pierre Jolivet, Céline Salette et Inès Léraud
- Vendredi 9 juin, Concarneau, avec Arnaud Clugery et Nicolas Forray, secrétaire général de l’association
- Mercredi 14 juin, 20h, cinéma Les Korrigans à Guingamp, avec Philippe Derouillon-Roisné, administrateur et Dominique Le Goux, animatrice territoriale
- Jeudi 15 juin, 20h, cinéma Les Studios, à Brest, avec Arnaud Clugery, directeur opérationnel et porte-parole, en présence de Pierre Jolivet
- Vendredi 16 juin, 20h, au cinéma Le Club 6 de Saint-Brieuc, avec André Pochon, André Ollivro, Yves-Marie Le Lay, Serge Le Queau, Splann, la Confédération paysanne, Halte aux marées vertes et Eau & Rivière de Bretagne
- Mardi 27 juin, Nantes, en présence de Pierre Jolivet
- Lundi 3 juillet, Sarzeau, cinéma L’Hermine
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
2 réponses à “Le film Algues vertes en avant-première dans plusieurs communes de Bretagne”
Au début des années 90, Il m’arrivait plusieurs fois par an d’emprunter la ligne Dol-de-Bretagne – Rennes. Je me rappelle que je respirais « en apnée » (disons, par la bouche !) tout au long du voyage, incommodé par les tenaces odeurs de lisier. L’air devenait peu à peu respirable lorsque le train entrait dans la banlieue de Rennes. Je vivais un vrai paradoxe, la campagne étant plus polluée que la grande ville. J’ignore si la situation s’est arrangée en trente ans.
au lieu de répandre les lisiers en nombre pourquoi ne pas les disséquer et les vendre à des agriculteurs, des vignerons qui n’utiliseraient plus d’engrais chimiques ?