Le gouvernement polonais a déclaré le mercredi 31 mai qu’il n’adhérera pas au programme de relocalisation des migrants proposé par le Conseil de l’UE sous la présidence suédoise, selon le ministère des Affaires étrangères de la Pologne.
Un plan de migration controversé
Stockholm a appuyé la proposition de la Commission européenne visant à réformer le système d’asile et de migration de l’Union, qui inclut la relocalisation annuelle de 120 000 migrants, ou le versement équivalent de 22 000 euros par migrant par les États qui refusent d’accueillir les nouveaux arrivants. Ces informations ont été relayées à l’Agence de presse polonaise (PAP) par des sources européennes.
« La Pologne ne donnera pas son accord à un programme de relocalisation obligatoire », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Szymon Szynkowski vel Sęk, à TVP Info, qualifiant le système de « complètement inefficace et nuisible« . Selon lui, il est temps de se concentrer sur des enjeux fondamentaux et des outils réellement efficaces, plutôt que sur des « pseudo-solutions ».
Gestion de la crise migratoire par la Pologne
Le vice-ministre a également souligné que la Pologne a su gérer la plus grande crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, en référence à l’afflux de réfugiés suite à l’invasion russe de l’Ukraine. Le pays a accueilli deux millions de réfugiés, et plus de dix millions ont traversé la frontière entre la Pologne et l’Ukraine depuis le 24 février 2022.
La réforme du système d’asile et d’immigration a été abordée lors de la réunion des ambassadeurs de l’UE qui a eu lieu le mercredi 31 mai. Andrzej Sadoś, représentant permanent de la Pologne, a affirmé que son pays rejetait fermement la proposition de la Commission.
Un débat toujours en cours
Selon PAP, M. Sadoś a également déclaré lors de la réunion que le système proposé ne garantissait pas une solidarité adéquate. Varsovie est également opposée à la proposition de contribution financière en lieu et place de l’accueil des migrants, que M. Sadoś a qualifiée de « punition » en cas de non-conformité.
La ministre suédoise de la Migration, Maria Malmer Stenergard, a clarifié que la relocalisation obligatoire n’est pas et ne sera pas une option. Elle a tweeté la semaine dernière que « la solidarité obligatoire est une autre chose », expliquant que les pays qui ne souhaitent pas accueillir de demandeurs d’asile peuvent contribuer financièrement ou en renforçant leurs capacités.
Le gouvernement suédois espère conclure les négociations avant juillet, date à laquelle il passera la présidence du Conseil de l’UE à l’Espagne, tandis que l’Allemagne reste indécise sur le soutien à la réforme dans son état.
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8 réponses à “L’Union Européenne veut imposer 120 000 migrants par an dans les pays – La Pologne s’y oppose”
Potentiellement, 120 000 clandestins (arrêtons de parler de ‘migrants’) à 22 000 € le nuisible ça nous fait 2 640 000 000 € (deux milliards et six cent quarante millions d’Euros). Elle est pas belle la vie en Europe ? Par contre, pour les retraites ou l’hôpital, y a plus de pognon…
Ouais, ben !… On va la faire courte : BRAVO à la Pologne !!!
Et je suis poussé à dire que le Gouvernement Français actuel manque de Polonais aux manettes !!!
Accueil obligatoire de migrants sinon amende de 22.000 € par migrant refusé !
Voila un bel exemple de la Dictature de l’UE dirigée par des abrutis qui ont à n’en pas douter des intérêts privés dans l’affaire. Une Europe qui pue la M**** à plein nez et qui mérite que l’on en dégage « fissa fissa ».
Hé bien allons-y, à quand l’obbligation pour chaque foyer d’accueillir une famille de migrants? Tous ces gouvernants incapaples feraient mieux de penser comment faire pour que ces migrants restent chez eux plutôt que d’imposer des obligations d’accueil ou des « amendes » en cas de refus. Bande d’incapables.
qu’est ce que zzzeeeelites ne comprennent pas quand on dit NONB ON N EN VEUT PAS !!!!!! c’est hallucinant !
L’UE est bien l’URSS du 21 ème siècle .
le gouvernement français applique déjà cette mesure suicidaire en créant des callac partout
Toute cette affaire de migration va finir en guerre civile. Il va y avoir pénurie de gilets pare-balles et de cercueils. Un député qui anticipe le problème va proposer de faire du compost avec de la chair humaine !