Le mouvement culturel ou politique breton aura toujours été un mouvement de suiveurs de toutes les tendances de la société, surtout les plus navrantes. Suiveurs mais toujours avec un temps de retard !
Dans les années 30 et 40, il fallait être « nordique » ou « fasciste » pour une partie, dans les années 70 et 80, il convenait d’être « marxiste » alors que la mode était déjà largement passée et désormais il faut être woke, « inclusif » et « queer » alors même que la roue a déjà commencé à tourner.
Du 30 juin au 09 juillet, un groupe militant autour du conseiller municipal nantais Florian Le Teuff organise les « Jeux de Bretagne » alliant le traditionnel et le burlesque, les palets et le lancer de bols bretons ébréchés en passant par un défilé de bagadoù. L’année dernière avait été un certain succès, les organisateurs ont vu plus grand cette année avec 10 jours d’animations et de sports bretons. En bref, une initiative heureuse et positive pour démontrer, si besoin était, la bretonnité de Nantes, capitale éternelle de la Bretagne.
Malheureusement, le gauchisme viscéral de l’Emsav actuel a réussi à imprimer ses turpitudes sur cet évènement culturel : un spectacle de Drags Queens sera donné le mardi 04 juillet sous le nom « Drag Queen Amann » (amann = beurre en breton) ! Devant les enfants de Diwan afin que la fête soit complète ?
Des drags queens dans une sorte d’Olympiade des Jeux Bretons, on aura tout vu ! Qui est donc le gauchiste turlututu qui a lancé l’idée au sein du comité d’organisation ?
Obsédé par le fait de coller aux modes, le mouvement breton aura donc emboîté le pas du drag queenisme. Pour faire « cool » et « actuel ». Pour bien montrer que « la Bretagne ce n’est pas ringard » à des personnes qui n’en n’ont jamais émis l’idée. Car le mouvement breton est un éternel complexé de ce qu’il est, aujourd’hui il se colle une plume dans le cul pour faire « moderne » et « ouvert sur le monde », demain il s’attellera à la remorque d’une nouvelle mode passagère. Mais toujours avec un petit temps de retard, c’est sa marque de fabrique.
Triste mouvement breton. Il ne reste plus qu’à espérer pour nos chers gourdiflots breizhous que l’insécurité qui gangrène la cité des Ducs de Bretagne ne touche pas le petit monde des Naoned qui remuera du popotin début juillet autour des femmes à barbe et des hommes en tutu. Ridicule !
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4 réponses à “Nantes : des drags queens aux « Jeux de Bretagne » !”
Sincèrement, où est l’intérêt d’en parler ? Les Drag-Queen (Il n’y a pas de pluriel) sortent de la normalité humaine quotidienne. Par conséquent étymologiquement ce sont des monstres. Alors je pose la question fort simple : Où reside l’intérêt d’en parler ? Et tout à fait entre-nous, quel est le parent qui prie Dieu que l’enfant qui vient de naître devienne un Drag Queen ? Bien entendu, des voix s’élèveront pour contrecarrer mes dires, et même de s’insurger envers de tels propos. Eh bien c’est simple, vos Drag-Queen, ne les sortez pas, gardez-les pour vous. Car à bien considérer les choses, et c’est peut-être tragique, en finalité ce sont quelque part, des humains, oui ! Mais dont personne, absolument PERSONNE, n’a besoin.
Paour-kaez bro,degouezeh int hanter sot.
Ne dites pas « le mouvement breton », dites Florian Le Teuff, qui n’en est qu’un élément — actif mais marginal. Sa présence au conseil municipal de Nantes a quelque chose d’un peu pervers. En l’érigeant en une sorte de représentant officiel de la cause bretonne à Nantes, Johanna Rolland fait ami-ami avec les militants rattachistes tout en donnant à la cause qu’ils défendent un caractère légèrement ridicule sur les bords — de quoi en écarter la majorité des gens.
Parfaitement décrit ! Pourquoi diable faut-il être de gauche pour être un bon défenseur de la Bretagne ?
Le mal vient de là.