Quel est l’avenir de la police dans la dictature numérique qui se met en place ?
Il y a un paradoxe qu’on observe dans les sociétés pseudo-libérales mondialistes concernant la police. Elle est sans cesse critiquée dans sa légitimité, et les moyens (tant RH que légaux et même techniques dans certains domaines) qui lui sont attribués pour combattre la délinquance sont en diminution permanente. Et pourtant, elle est de plus en plus équipée et armée avec des moyens létaux et technologiques, et elle bénéficie, par les mêmes qui les critiquent, de louanges et de respect lors de certaines campagnes de propagande.
2 missions pour la police :
En réalité, c’est qu’il y a 2 polices, ou plutôt 2 missions données à la police : Celle de combattre la délinquance et les crimes de droit commun, et celle qui assure « l’ordre républicain » et qui combat l’opposition politique, sociale, populaire, ou insurrectionnelle. La première vise à protéger la population, pour sa sécurité et son épanouissement. La seconde vise à protéger les gouvernants, ceux qui ont le pouvoir médiatique et judiciaire, par le maintien des formes de pouvoir en place et la répression des oppositions sous toutes leurs formes. La première est critiquée comme étant discriminatoire, violente et inutile car elle provoquerait, par sa présence, la délinquance. La seconde est encensée comme étant nécessaire, professionnelle et juste, car elle permet de protéger les institutions gardiennes de notre « modèle démocratique de société ».
Le discrédit permanent jeté sur la première permet néanmoins de critiquer la seconde, quand elle est employée contre des revendications des minorités sponsorisées du « camp du bien », car il est bon de faire arriver des diktats en les présentant comme des réclamations populaires plutôt que comme des injonctions d’en haut. On critiquera donc la police en mission de maintien de l’ordre face à des manifestations « woke » comme les BLM (black lives matter) du gang Traore.
Ces 2 missions disposent de tous les moyens du spectre, mais pas avec la même amplitude et la même reconnaissance. Les moyens numériques sont massivement et systématiquement employés pour la surveillance de la population malléable des honnêtes gens, mais finalement assez peu contre les délinquants qui savent s’y soustraire (et qu’on laisse faire).
Les moyens lourds de maintien de l’ordre sont largement et systématiquement employés contre les manifestants politiques et sociaux, mais les émeutiers bénéficient souvent d’un ou 2 jours de carence pour passer leur excitation sur les braves gens et leurs commerces. On arrête des centaines de manifestants, mais quasiment aucun black block et peu d’émeutiers dans les banlieues…
A menace égale pour la population, les moyens militaires ou d’intervention létale (GIGN/RAID/GIPN/BRI et autres groupes d’intervention spécialisés)sont plus facilement employés pour interpeller de simples citoyens de l’opposition politique que pour des délinquants ou criminels.
Les missions de combat de l’insécurité et de la délinquance manquent toujours plus de moyens, mais les effectifs de lutte contre la « haine en ligne » ou l’encadrement et la répression des manifestants sont toujours honorés de milliers de forces de l’ordre et de moyens considérables.
On n’est pas capable de stopper le trafic de drogue qui nécessiterait trop de moyens, mais on met en place des systèmes considérables contre le citoyen lambda qui veut se promener pendant le confinement (drones, hélicoptères…). Il y a des zones de non-droit pour la police, mais elle est capable d’interdire à quasiment tout le territoire de sortir de sa maison ! Il était plus facile de trouver du cannabis que de l’ivermectine pendant la dictature COVID.
La police de droit commun sera remplacée par la surveillance :
Tout cela est finalement très logique : La dictature numérique vise à supprimer la police de droit commun pour 2 raisons. La première est que la stratégie de surveillance globale permettra, grâce au traçage de tous les faits et gestes des citoyens, notamment par celui des paiements (plus de liquide, l’euro numérique et la diminution des banques), des déplacements (caméras partout, identité nécessaire pour tous les transports publics), et des communications (surveillance par algorithmes et censure des espaces de liberté), et par la surveillance de tous par tous et la dénonciation, de pouvoir verbaliser et sanctionner tout citoyen sans utiliser le moindre policier de terrain. Une infraction constatée et votre compte est bloqué, vos droits sont limités.
La seconde est que cette société a besoin de ce désordre d’en bas, de ces zones marginales de non-droit, pour déstabiliser, apeurer et désunir la population dans son quotidien, justifier ses moyens de répression et d’usage de la force, et mener à bien ses actions hors du spectre de la légalité, nécessitant des zones grises et des hommes de main qui échappent au contrôle usuel du cheptel. C’est aussi un moyen de déstabilisation du pays si une force politique souveraine venait à reprendre la main.
Dans son message anti-police, l’extrême-gauche, comme bien souvent et sur bien des plans (écologie, social, sans-frontièrisme, anti-entreprise, féministe, communautariste…) se fait l’idiot utile des bolcheviks 2.0 que sont les élites mondialistes pseudo-libérales. En effet, ils participent à désarmer la police dans ses missions de protection des citoyens contre les criminels de droit commun, tout en justifiant la mise en place d’une société du diktat moral et idéologique par la dénonciation de tous par tous. En outre, ils justifient, auprès du gogo de droite ou apolitique, la répression de leurs actions de guérilla urbaine qui serait inévitable à tout mouvement populaire et démocratique.
Comme d’habitude, l’extrême-gauche se trompe de cible (même si elle a raison de combattre les mercenaires du système), sans comprendre que le problème n’est pas le policier mais qui le contrôle. Ils le savent d’ailleurs au fond d’eux-mêmes, car toutes les expériences de pouvoirs politiques de gauche radicale ont utilisé la force publique de manière très brutale et massive pour réprimer « le fascisme », c’est-à-dire tout ce qui peut s’opposer à l’exercice de leur pouvoir absolu.
Mais comme d’habitude également, la droite bourgeoise se trompe également dans sa défense inconditionnelle de « l’ordre et de la police », quand cette police est utilisée comme une milice d’un régime malsain qui détruit son pays. Elle est comme les moutons qui chérissent le chien de berger qui les encadre pour aller à l’abattoir.
La police n’est ni bien ni mal en soit, elle n’est qu’un outil, et, comme tout outil, sa valeur dépend de qui la manie. Aujourd’hui, et demain plus encore, la police est l’ennemie des Français, car elle est le bras armé d’une caste ploutocratique qui détruit leur pays et menace leurs intérêts vitaux.
JEAN-PIERRE LAMORGUE
Crédit photo : wikipedia (cc)
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Une réponse à “Police-Ordre-Justice : La police avec nous, ou ACAB ?”
tous ces bobos argentés, quand ils se font agresser vont immédiatement se plaindre au commissariat ou à la gendarmerie,, bandes d’hypocrites