Le 95ème numéro de la revue Terre et Peuple vient de paraitre avec un titre fort : Non à la guerre !. Ci-dessous l’éditorial et le sommaire.
COMBAT, l’éditorial de Pierre Vial
Provisoirement handicapé par un accident de santé, je remercie Robert Dragan d’avoir accepté l’intérim pour gérer la coordination de la rédaction de ce numéro 95 de notre revue. Celle-ci est, avec notre site qu’alimente efficacement Jean-Paul Lorrain, le moyen d’exprimer nos convictions que symbolisent l’édelweiss et la rune Hagal. Des convictions qui expriment notre volonté de transmettre une conception du monde qui vient de loin et qui, pour les générations futures, sera la nécessaire boussole permettant à nos peuples de survivre dans un monde de plus en plus dangereux. C’est pourquoi notre combat, au-delà des vicissitudes de l’actualité, a une dimension qui transcende nos existences individuelles. Il s’inscrit ainsi incarné par une communauté militante à nulle autre pareille, dans la tradition illustrée, à une certaine époque par les corps-francs, ces hommes qui, face à la trahison des notables censés défendre la patrie mais laissant l’ennemi s’en emparer, ont assumé volontairement la défense de leur terre et de leur peuple. Ils étaient dénoncés, voués aux gémonies, mais n’en avaient cure, soucieux de ne rendre des comptes qu’à leurs frères d’armes.
Nous avons la même réaction vis-à-vis de ceux qui, planqués bien à l’abri derrière leur écran d’ordinateur, ironisent en considérant notre action comme un romantisme nostalgique d’adolescents attardés. Nous, la seule chose qui nous importe est d’être fidèles à nos rêves de jeunesse. En répondant ainsi à la question que pose le livre du grand Henri Béraud « Qu’as-tu fait de ta jeunesse. » Notre combat est multiforme car il veut prendre en compte toutes les réalités du monde dans lequel nous survivons. Ainsi, le combat politique ne nous est pas indifférent, même si nous relativisons son importance. Et nous avons en tête ce vieil adage « Si tu ne t’intéresses pas à la politique, la politique s’intéresse à toi ».
Mais nous savons bien, depuis longtemps, que le combat culturel est déterminant. Tout simplement parce qu’une culture est l’expression d’une conception du monde, d’une identité. Faut-il le répéter une fois de plus L’identité des peuples est l’enjeu majeur auquel doivent toujours penser ceux qui refusent un monde unipolaire, ce monde sans âme, soumis au culte de l’argent, que veulent nous imposer les yankees. C’est pourquoi il faut appuyer toute forme de résistance à ce Moloch. C’est le sens de notre combat.
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8 réponses à “Non à la guerre ! Le 95ème numéro de la revue Terre et Peuple vient de paraitre”
Quel est l’imbécile qui peut dire le contraire de « NON À LA GUERRE » sauf si la patrie est en danger, comme c’est le cas de l’agression des troupes Russes de Putin qui veut l’extermination du peuple Ukrainien et l’annexion de son territoire. Les Ukrainiens nous donnent une leçon de courage nous les occidentaux qui promouvons les idéologies wokes, de décadence, la perte de nos valeurs et de notre identité au profit d’une uniformité globaliste !!!
Oui, c’est vrai, sur le papier, c’est la Russie qui a attaqué le 24 février 2023 (et torpillé la candidature d’Eric Zemmour!). Mais si l’on considère que la guerre du Donbass a commencé en 2014 et que les accords de Minsk n’ont jamais été respectés, on change la perception de cette guerre.
Oui, les Ukrainiens méritent notre sympathie, qui vivent sous les bombes. Mais les dirigeants « va-en-guerre » de l’Ukraine ne sont pas sur le front, constitué par de simples soldats sans expérience.
Qui veut la 3° Guerre mondiale? On voit bien Biden et Macron s’en féliciter, mais à quel prix?
Vous avez raison, mais pas seulement sur le papier, sur le terrain aussi, hélas ! Oui, la guerre du Donbass a commencé en février 2014, quelques jours après la révolution de Maïdan. Mais déjà c’est l’armée russe qui est entrée en Ukraine à cette date (la propagande de Poutine nous l’a un peu fait oublier, mais relisez la presse de l’époque). Et il n’y a pas que le Donbass : en mars 2014, l’armée russe a envahi la Crimée. C’était des agressions caractérisées en droit international puisque la Russie avait garanti les frontières de l’Ukraine par le mémorandum de Budapest. Quant aux accords de Minsk, ils n’ont jamais été respectés, c’est vrai notamment parce que la Russie n’est jamais sortie du Donbass. Si l’offensive de février 2022 avait servi à « libérer » (ou conquérir) le Donbass, elle aurait été concentrée sur cette région. Or elle a porté massivement sur Kiev (là aussi, on l’a un peu oublié, car cette offensive a été écrasée en quelques jours). Et n’oubliez pas le motif avancé à l’époque par Vladimir Poutine : il s’agissait de libérer l’Ukraine des nazis.
Ce qui répond à votre question : qui veut la 3e guerre mondiale ? En réalité, Vladimir Poutine joue toujours la 2e guerre mondiale. Nostalgique de l’URSS, il espère finir le boulot de conquête de l’Europe interrompu en 1945 et compromis en 1991.
Très bien choisie, la citation d’Henri Béraud : « Notre combat est multiforme car il veut prendre en compte toutes les réalités du monde dans lequel nous survivons. » Il y a des combats culturels, économiques, éthiques, écologiques, etc. Et parfois, hélas, des combats militaires, qui font partie de « toutes les réalités du monde ». Dire « Non à la guerre » dans l’absolu est accepter par avance de se coucher face à une agression militaire. Les runes et les p’tites fleurs des cimes n’y peuvent rien ! Honneur aux peuples qui restent debout. (Mais cet appel au pacifisme bêlant est-il sincère ? Dans le passé, ceux qui ont dit « Non à la guerre » ont souvent été les agents, rémunérés ou bénévoles, d’une puissance étrangère.)
Encore un béni-ouioui de l’atlantisme, un de plus qui marche à genoux devant les US.
Poutine grand méchant loup, ben voyons, un peu de pudeur, et un petit rappel: trahison des dispositions de 91, trahison des accords de Minsk.
Les menteurs US continuant leur ligne mortifère après l’Irak et la Lybie veulent certainement la 29ème des guerres contre la liberté des peuples (jamais menées sur leur sol).
La pourriture règne en Europe avec une oligarchie de plus en plus autoritaire, Une von der leyen, caniche de Biden, une macron qui crache sur son peuple, et la seule réponse à ça, c’est haro sur Poutine.
Un Poutine qui s’en fiche de plus en plus, vu l’état de décomposition de l’occident.
La décadence de l’occident s’accélère mais les signes encourageants du renouveau pointent à l’horizon, dédollarisation, les « élites » désavouées parce qu’engluées dans le droit de l’hommisme, le wokisme, l’inversion satanique des valeurs.
Encore un petit effort et le rejet des soit disants valeurs occidentales et démocratiques sera complet et il ne nous restera qu’à patauger dans la fange des invertis de tous poils.
« L’identité des peuples est l’enjeu majeur auquel doivent toujours penser ceux qui refusent un monde unipolaire, ce monde sans âme, soumis au culte de l’argent, que veulent nous imposer les yankees. C’est pourquoi il faut appuyer toute forme de résistance à ce Moloch » : si de cette déclaration Staretz conclut que Pierre Vial est un béni oui oui de l’atlantisme, c’est que la connerie se porte bien !
Ce n’est pas Pierre Vial que j’accusais d’être un béni oui oui de l’atlantisme mais l’abruti qui accable Poutine de tous les maux (en commentaire).
Je reste toujours rêveur devant les Ferdonnet au petit pied (c’est dans l’âme française) condamnant les Etats-unis, l’Otan – et ils ont bien sûr raison -, mais exonérant Poutine de tous ses crimes. L’un ne vaut pas mieux que les autres ! Il serait temps que les Bretons, que les Français, que les Européens se prennent en main, sans Ursula (ou contre Ursula), sans Joe (ou contre Joe), sans Vlad’ (ou contre Vlad’). Tout le reste, qui se présente au mieux comme baratin au zinc du café du commerce, fait les affaires de l’hydre soviétique – car il faut être un peu bêta (euphémisme) pour croire que l’Urss a changé au prétexte qu’elle a changé d’uniforme : saint Vlad’ est, reste, restera un kagébiste !