Le 25 mai dernier, trois personnes étaient jugées à Saint-Nazaire pour importation de résine de cannabis… depuis les Etats-Unis. Les douanes avaient tracé trois paquets de 500 grammes, reçus le 13 octobre par une habitante de Blain, le 15 novembre par son ex-compagnon et porté à domicile – avec la perquisition – par les douaniers le 20 décembre. Etrange colis de Noël…
La jeune femme affirme avoir donné son adresse pour aider le père de son fils, gros consommateur et revendeur occasionnel, tandis qu’un autre homme, actuellement écroué après une condamnation à quatre ans ferme dans une autre affaire de stupéfiants, a été identifié comme le cerveau. En fin de compte, le consommateur, G.P. est condamné à deux ans ferme et maintenu en détention, la femme à deux ans dont un qu’elle fera sous bracelet électronique, et le cerveau présumé, Dimitry Mérand, à quatre ans de prison ferme de plus, ainsi qu’une amende douanière de 16368 euros, dont la moitié solidairement avec les deux autres prévenus.
Le prévenu du réseau blinois dans une planque aux Dervallières avec drogue et armes
En mars dernier, ledit cerveau avait déjà été jugé pour une autre affaire – connu pour atteinte aux biens (13 mentions au casier) il avait fait l’objet d’une fouille dans l’appartement qu’il sous-louait le 2 janvier rue Ernest Messonnier aux Dervallières, après que le chien des stupéfiants a marqué devant sa porte. Dedans, 700 euros, 4.4 kilos de résine de cannabis, de la cocaïne, des sachets de conditionnement, un Glock 17, un pistolet mitrailleur avec silencieux, un Colt 45 modifié, un fusil à pompe, un gilet pare-balles, 37 cartouches… tous les œufs des trafiquants de drogue étaient dans le même panier.
Cerise sur le gateau – les empreintes du prévenu étaient sur les armes. Il sous-louait cet appartement depuis octobre – affirmant payer 500 euros de loyer en liquide au locataire titulaire, et s’y cachait après avoir fait l’objet d’une fiche de recherche pour une exécution de peine. Le jeune homme y emballait la drogue aux côtés de mineurs qui la livraient, et gérait le groupe Telegram des trafiquants, la Centrale 44, 2368 abonnés – et près de 500 transactions relevées. Accusé d’être le cerveau du trafic, il écope finalement d’une peine relativement légère – quatre ans dont deux avec sursis. Qui vient d’être alourdie.
123 kilos de drogue à Nantes : trois ans ferme
Par ailleurs, le 7 janvier dernier, un certain Mamadou D a été arrêté boulevard de la Prairie aux Ducs, alors qu’il s’affairait près de deux voitures – dont une Peugeot sans moteur et une voiture importée d’Allemagne et vendue par un chauffeur nantais proche de deux trafiquants notoires, 86 kilos de résine de cannabis, 36 kilos d’herbe et 1.2 kilos de cocaïne – soit l’équivalent de 515.000 € à la revente au détail, avaient été découverts.
Le prévenu, titulaire d’un bac +2 en management des unités commerciales, qui avait été rémunéré 2450 euros selon ses dires, a réussi à convaincre le tribunal qu’il n’était que le gardien de la drogue – trois ans ferme et deux ans de sursis probatoire. Il est néanmoins maintenu en détention.
Louis Moulin
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2 réponses à “Trafic de drogues en Loire-Atlantique : après les saisies, des condamnations”
PAS LU MAIS CEUX QUI ONT FAIT VOCATION DE VEILLER SUR LE PAYS IL Y A DU TRAVAIL
SI LA DROGUE PREND LA TETE ET BIEN NOUS SOMMES FICHUS
GLOIRE ET RESPECT A CEUX QUI FONT LEUR TRAVAIL MERCI MESSIEURS LE DANOIS FRONTEX EST EN PANNE ???
enfin un juge a condamné un trafiquant e drogue à de la prison ferme, étonnant!