« La menace d’ultra droite » n’est pas le nouvel épisode de Star Wars. Mais le film qui se joue actuellement partout en France depuis trois semaines maintenant. Et qui en arrive à infuser les cerveaux y compris des membres du premier parti d’opposition dans les urnes, le RN, qui se soumet servilement (et sans doute avec de mauvais calculs à la clé) à la messe antifasciste du moment.
Ils seraient partout. Des néo-nazis. Des « jeunes, blonds, au crâne ras qui portent un jean serré et des chaussures ». Des hordes d’identitaires haineux, assoiffés de sang. Dans toutes les communes françaises, ils sont là, ils progressent, ils arrivent. Ils ratonnent, ils lynchent, et si on ne les arrêtent pas, demain, ils extermineront. « Ils » sont revenus. Certains auraient même pour projet de faire renaître Hitler en personne grâce à la conservation de son ADN dans le sous sol d’un laboratoire de la Pampa argentine.
Tremblez braves gens.
Le pire, c’est qu’il y a vraiment des gens qui y croient, et pas des moindres (visionnez les deux vidéos Mediapart ci-dessous, c’est fascinant la capacité de l’extrême gauche à se faire peur, alors qu’elle bénéficie de TOUS les réseaux médiatiques, politiques, financiers aussi via les subventions, qui lui permettent de se reproduire depuis des lustres tout en étant ultra minoritaire idéologiquement dans le pays).
Nous pourrions en rire. Se dire que finalement, une poignée de retraités se plaisent à tenir des réunions pour se faire peur en compagnie de professionnels de l’antiracisme, du syndicalisme et du combat associatif (avec quelques jeunes aussi, puisque certaines universités de Nanterre à Rennes 2 sont de véritables fabriques du gauchisme, où règne une reproduction sociale et sociétale Bourdieusienne pourtant si insupportable à cette gauche…). Se dire que ces gens là ne touchent absolument personne, brassent de l’air, se font plaisir, doivent être bien tristes dans leur vie pour s’imaginer, tel Don Quichotte, des ennemis imaginaires.
Mais regardez jusqu’où le discours antiraciste, antifasciste infuse ? Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN) demande à son tour la « dissolution des groupes d’ultra droite et d’ultra gauche ». Mais qui lui a demandé de dire cela ? Pourquoi se sent-il obliger de chouiner comme une vierge effarouchée ? Quel est le but Jordan, boire un café et taper un foot avec Raphaël Arnaud de la Jeune Garde ? Et ces derniers, hypocrites qu’ils sont, de prétendre qu’ils n’ont aucun lien avec « l’ultra droite ». De nombreux assistants parlementaires (ou anciens) , mais aussi de nombreux militants (ou anciens), membres du service d’ordre, organisateurs de réunions, doivent bien rigoler (parfois jaune) en entendant cela…
Tout ça pour se « dédiaboliser », et finir élu à 51% en ayant tout renié ? Les grandes questions sociétales, pas de retour en arrière. Les lois qui répriment la liberté d’expression, pas de retour en arrière. L’immigration massive ? On « freinera » aussi efficacement que notre copine Meloni..La remigration ? Quelle horreur ! Les revendications régionales ? A la poubelle ! Le changement ethnique du pays ? « La France n’a pas de couleur de peau, vive Mayotte ! ». L’agriculture intensive bousille littéralement les terres, nos terres ? « Ne tapons pas sur les agriculteurs qui produisent du poulet immonde pour l’exporter en version halal au Moyen-Orient ». « Priorité nationale, Priorité nationale, priorité nationale », tel est le leitmotiv. C’est à dire que pour le RN, Bardella, Le Pen, l’autochtone de la Creuse aura la même priorité que les enfants d’Algériens débarqués dans les années 80, ou de Maliens des années 90. Pas plus, pas moins. On continue ? « L’ultra droite déteste Marine Le Pen » clament les élus de ce parti. Sans jamais s’interroger sur les raisons de cette détestation croissante, et en oubliant sans doute d’où ils viennent pour certains…
Au final, le mauvais film « La menace d’ultra droite », confirme une chose que seuls les idiots ou les aveugles ne savaient pas déjà : en France, le gauchisme a infusé les cerveaux de longue date. Par les universités, puis par la publicité, le monde médiatique, la communication, l’enseignement..et s’est répandu, jusque dans le monde judiciaire, dans le monde politique, et finalement dans toutes les sphères décisionnaires de nos sociétés occidentales. Même ceux qui prétendent incarner « une opposition » sont eux mêmes imprégnés d’un fond gauchiste. Ils raisonnent comme eux, s’excusent devant eux, et au final, se retrouvent sans même sans doute en avoir conscience dans la peau des agents du gauchisme. S’il continue ainsi, Jordan Bardella finira tel un jeune homme de droite déconstruit par sa gauche (et plutôt content de l’être manifestement).
En attendant, « l’ultra droite » (qu’il serait de meilleur ton d’appeler la dissidence) c’est à dire finalement tous ceux qui critiquent l’immigration (circulaire Darmanin aux Préfets leur intimant l’ordre d’interdire toute manifestation y compris contre l’accueil de migrants…) semble connaitre l’avant goût de ce qui s’appliquera demain à tous.
Un avant goût de ce que sera la société totalitaire de demain, dans laquelle il sera interdit de critiquer la politique sanitaire des autorités aussi abjecte soit-elle. Dans laquelle les opposants à l’immigration seront pourchassés, dissous, enfermés même s’il faut. Une société dans laquelle les voyous seront dehors, tandis que les criminels de la pensée seront derrières les barreaux. En quelque sorte, un avant goût de nausée, qui touchera aussi, quoi qu’ils fassent et quelles que soient leurs gesticulations de soumission, tous ceux qui hurlent aujourd’hui avec les hyènes.
« On est toujours l’ultra ou l’extrême de quelqu’un ». Proverbe breton.
Julien Dir.
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7 réponses à “« La menace d’ultra droite ». Un film de science-fiction gauchiste qui infuse jusqu’aux cerveaux des cadres du RN [L’Agora]”
Très instructif… cette pêche aux « informations ouvertes »… Merci Breizh-info !!!
Elle ne fait que confirmer la validité, la nécessité, l’âpreté des combats menés… De ne plus se laisser faire…
Évitez d’employer le terme d’ « ultradroite », inventé par les médias subventionnés en 2012, lors de l’affaire Merah, et repris quelques années après par l’État. Ne faites pas le jeu ni de l’État, ni des médias gauchos, et n »ayez pas honte d’utiliser le mot « extrême-droite », pas plus infamant que son correspondant de l’autre côté, chez les LTGB-truc-machin, et donc échappant au ridicule des cinglés « déconstruits-dégenrés ».
Merci Henri. Mon Ami François Duprat me disait, à l’époque, dans les « Cahiers Europées » que je mettais en vente dans la région nantaise: n’ayons pas honte de l’expression « extrême-droite ». Il avait totalement raison. Et depuis 1977, je me présente comme d’extrême-droite.
Le théoricien et martyr François DUPRAT avait bien compris que les Nationalistes n’avaient pas de plus grand ennemi que ce marigot conservateur- bourgeois louis-philippard qu’on appelle…la « Droite » ! Or, quand on connait l’origine de cette « philosophie politique » et son action au cours des deux derniers siècles, il vaut mieux s’en tenir éloigné pour éviter la contamination. La réédition des éditoriaux de Duprat parus dans les « Cahiers Européens » serait, en tous cas, la bienvenue !
Je pense qu’au contraire, n’ayant absolument aucun relais médiatique, il est préférable d’en rajouter une couche pour rendre ridicule la chose.
Pour ma part, je ne suis ni d’extrême-droite, pas plus de l’ultra-droite mais bien de la mega-ultra-extrême droite fascistoïde d’obédience racialiste.
Se battre contre les termes imposés par l’ennemi possédant le pouvoir médiatique est peine perdue et une perte d’énergie : montrer que les termes infamants n’ont pas d’impact sur nous me semble stratégiquement préférable.
Le RN de MLP a vendu son âme pour un plat de lentilles électoral !
Vu le remplacement de notre population, les gauchistes inquiets du retour de la » Bête immonde » de l’ extrême droite n’auront aucun mal à reconnaître un blanc, poli, bien habillé, parlant correctement le français et le mettre en prison comme fasciste dangereux !