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Dermatite atopique. Seuls 57 % des Bretons atteints savent qu’une prise en charge médicale est possible1

Selon une enquête OpinionWay/LEO Pharma1, les habitants de Bretagne administrative ont une connaissance limitée de la dermatite atopique, maladie de peau pourtant fréquente en France, qui touche autant les enfants que les adultes . Son retentissement sur la vie des personnes qui en sont atteintes peut être sévère, entraînant démangeaisons, douleurs et insomnie . Toutefois, beaucoup ignorent encore que cette maladie peut être correctement prise en charge et la qualité de vie considérablement améliorée. Le point avec le Professeur Laurent Misery, chef du service de dermatologie au CHU de Brest.

La dermatite atopique, une maladie fréquente et pourtant méconnue en Bretagne

La dermatite atopique, également appelée eczéma atopique, touche environ 2,5 millions d’adultes en France . C’est est une maladie inflammatoire chronique de la peau, qui se caractérise par des démangeaisons intenses et des lésions eczémateuses. Cette pathologie est le résultat d’une dérégulation immunitaire et d’un dysfonctionnement de la barrière cutanée, entraînant une inflammation chronique. L’expression clinique de la DA est fluctuante, avec des périodes de rémission et des poussées associées à une inflammation clinique.2 D’autres manifestations atopiques telles que l’asthme, la rhinite ou la conjonctivite allergiques sont souvent retrouvées chez le sujet atteint de DA ou dans sa famille.

En Bretagne, une enquête OpinionWay/LEO Pharma1 apporte quelques informations intéressantes sur la connaissance des Bretons de cette maladie de peau très fréquente. La dermatite atopique est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui résulte d’une altération de la barrière cutanée et d’une dérégulation de la réponse immunitaire, et qui se manifeste par une sécheresse de la peau, des plaques rouges et des démangeaisons qui peuvent être intenses. Selon l’enquête, 24 % de la population bretonne seraient concernés directement par la maladie : 9 % déclarant en être atteints eux-mêmes, et 16 % connaître une personne souffrant de dermatite atopique.

Une maladie qui peut se révéler être un fardeau quotidien pour les personnes qui en sont atteintes

Démangeaisons persistantes et insupportables, rougeurs et lésions cutanées récurrentes pouvant aller jusqu’à des surinfections… Ceux qui souffrent de dermatite atopique savent à quel point cette maladie inflammatoire chronique peut bouleverser un quotidien. En Bretagne, d’après cette enquête, la dermatite atopique est gênante mais n’empêche pas de vivre pour 76 % des sondés, juste inesthétique pour 42 % et elle ne fait pas mal pour 35 %. Pour le Pr Laurent Misery, la souffrance des personnes touchées est indéniable : “Même si la maladie n’empêche pas de vivre au sens propre, nombreux sont les patients qui vivent un enfer toute la journée, en particulier lors des poussées de la maladie.” Et de poursuivre : “En effet, la dermatite atopique est une maladie qui évolue par poussées, il y a donc des hauts et il y a des bas. Certaines personnes vont avoir quelques poussées par an, d’autres vont être en crise toute l’année et souffrir de douleurs, de brûlures et de démangeaisons continuellement. Bien que certaines personnes soient très peu gênées au quotidien, d’autres au contraire sont véritablement impactées, que ce soit dans leur vie sociale comme professionnelle.”

Si près de la moitié (43 %) des Bretons pense qu’il n’existe pas de prise en charge spécifique de la dermatite atopique, le Pr Laurent Misery tient à rappeler que “la dermatite atopique se traite bien depuis quelques années grâce aux nouveaux traitements qui sont venus compléter l’arsenal thérapeutique existant. Mais il est vrai que cela est encore très méconnu.” Pour le Pr Laurent Misery, un seul message est à retenir quand on est atteint d’une dermatite atopique non contrôlée : il faut consulter ! Et en la matière, les habitants en Bretagne semblent savoir vers quels professionnels de santé se tourner, citant le médecin généraliste en premier à 37 %, suivi du dermatologue de ville à 34 % et enfin le dermatologue hospitalier à 16 %. “Le cheminement est en eff t d’aller voir le médecin généraliste ou le pédiatre en premier lieu, qui va ensuite adresser le patient au dermatologue s’il l’estime nécessaire.”, précise le Pr Misery, et de compléter : “Il est très utile que le patient soit vu à l’hôpital quand il y a une poussée sévère de dermatite atopique ou lorsque la maladie n’est pas contrôlée par les traitements en cours.Un véritable message d’espoir pour toutes les personnes qui souffrent de cette maladie de peau qui peut isoler, comme le reconnaissent les Bretons à 82 %. “Il n’y a pas de fatalité dans la dermatite atopique. Il ne faut pas hésiter à consulter pour savoir si on peut avoir accès à des solutions qui pourraient améliorer considérablement la qualité de vie.”, conclut le Pr Laurent Misery.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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3 réponses à “Dermatite atopique. Seuls 57 % des Bretons atteints savent qu’une prise en charge médicale est possible1”

  1. Pellerm dit :

    Et il ne vient à l’idée de personne que toutes ces maladies de peau diverses et variées , de même que les crises de toux intempestives pourraient provenir des produits chimiques que le gouvernement nous balance sur la tête avec régularité depuis plus de 10 ans sous forme de « chemtrails »…??
    A croire que personne ne lève jamais le nez vers le ciel pour prendre conscience du désastre sanitaire , voir même ..génocidaire…??
    A lire :  » Chemtrails: les tracés de la mort  » de Nenki
     » La guerre secrète contre les peuples  » de Claire Séverac
     » Complot mondial contre la santé  » de Claire Séverac .

  2. Sistè dit :

    Est-ce un publi-reportage ? Aurait-on oublié de préciser les liens d’intérêt du Pr Misery sur Transparence Santé ? lien : https://transparence.sante.gouv.fr/pages/infosbeneficiaires/?refine.id_beneficiaire=1100

    En outre, il n’y a aucune précision concernant le traitement proposé.
    « Alors, ça vous gratouille ou ça vous chatouille ? »

  3. CREOFF dit :

    L’article n’évoque pas la qualité de l’eau distribuée. On nous a vanté l’hygiène grâce à la mise à disposition d’une eau abondante, mais les résidus de tous les traitements cortisone antibiotiques et autres y compris les drogues ne sont pas vraiment filtrés par les installation focalisées sur le fameux esterischia coli ou les métaux lourds. La peau est notre premier rampart contre les saloperies….elle atteint ses limites. Essayons le lavage à l’eau de pluie, un gant une petite bassine, cela suffisait jadis…

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