Dans une habitation, les sinistres liés aux dégâts des eaux sont parmi les plus fréquents et sont souvent dus à l’usure du temps et à un manque d’entretien. Quelques conseils utiles pour tenter d’éviter ces situations et les gérer efficacement ne seront donc pas superflus.
Dégâts des eaux : penser à l’électricité !
Les dégâts des eaux peuvent survenir à cause de multiples raisons comme un mauvais entretien des canalisations, une infiltration due à un manque d’étanchéité, une fuite d’un appareil électroménager, etc. Il est toutefois possible d’en limiter les risques en adoptant certains gestes.
Après avoir détecté la présence d’eau, la première chose à faire est de localiser l’origine de la fuite et de tenter de la stopper. Face à ce type d’incident, pas de demi-mesure : il faut tout de suite avoir le réflexe de couper l’arrivée d’eau. Mais aussi de couper l’électricité si l’inondation se révèle importante afin d’éviter les risques de court-circuit.
Quant aux premiers signes d’une infiltration d’eau, c’est au niveau du plafond ou des murs qu’ils apparaîtront, se matérialisant par des traces d’humidité, un pourrissement du bois ou encore une détérioration de la peinture.
En cas de dégâts des eaux, il est impératif d’informer rapidement les parties concernées que sont les voisins, le syndic de copropriété et le propriétaire si le logement occupé est une location.
Réunir le plus de preuves possible pour l’assurance
Vient ensuite l’étape qui apparaît souvent comme la plus compliquée : la prise en charge du sinistre par la compagnie d’assurance du résident. Ce dernier doit penser à prendre des photos des dommages potentiels, qui seront très probablement demandées par son assureur. Attention toutefois à ne pas débuter des travaux avant le passage de l’expert mandaté par la compagnie d’assurance. Expert qui ne sera cependant dépêché sur place qu’en cas d’un montant de dommages jugé important.
Toujours dans l’optique d’appuyer au maximum la demande indemnisation, l’assuré victime d’un dégât des eaux doit compiler toutes les factures relatives à la réparation ainsi que celles des biens endommagés ou détruits puis les faire parvenir à sa compagnie d’assurance. En moyenne, il faut attendre 30 jours après la déclaration pour percevoir le remboursement en question.
En ce qui concerne les locataires, ils devront redoubler de vigilance en vérifiant bien les garanties de leur assurance habitation. Une assurance dont la souscription est obligatoire, contrairement aux personnes propriétaires de leur logement. En règle générale, si une assurance habitation couvre les dégâts des eaux causés par une fuite ou la rupture d’une canalisation, elle exclut cependant les dommages liés à un manque d’entretien ou de réparation.
À noter également qu’un assuré est en droit de négocier le montant de l’indemnisation proposé par son assurance. En effet, si l’offre de cette dernière ne vous convient pas, vous avez la possibilité de la contester en faisant appel à votre propre expert.
Dégâts des eaux : est-il possible de les éviter ?
Enfin, pour ne pas avoir à batailler sur le montant de la prise en charge d’un tel sinistre, la meilleure solution est évidemment de ne pas être confronté à un dégât des eaux. Si les risques ne peuvent être réduits à zéro, quelques recommandations permettent malgré tout d’anticiper au mieux les mauvaises surprises.
Ainsi, en cas d’absence prolongée, il est conseillé de couper l’arrivée d’eau. L’inspection régulière du plafond et de la toiture, notamment après les épisodes de fortes pluies, permettra également de détecter au plus tôt les premiers signes d’infiltration.
L’état des appareils électroménagers, éviers et toilettes doit aussi être régulièrement vérifié pour détecter toute fuite potentielle, en particulier au niveau des tuyaux d’évacuation et des siphons. Par ailleurs, l’entretien doit être d’autant plus régulier que les installations sont anciennes.
Il est également conseillé de vérifier l’état des joints de carrelage et en silicone dans les pièces d’eau. La vidange régulière des radiateurs est aussi préconisée.
Lors d’absences, des solutions hi-tech sont désormais commercialisées depuis quelques années. Des capteurs d’eau connectés au wifi, placés dans les zones à risque et détectant l’humidité ou l’écoulement d’eau dans le logement peuvent envoyer des alertes sur les smartphones.
D’autre part, en hiver, la formation de glace à l’intérieur d’une conduite présente un risque majeur de rupture pouvant occasionner un sinistre important. En cas d’absence prolongée, il est recommandé de vidanger les installations et de protéger par une gaine les tuyaux exposés au gel.
Dernier point, l’impression de consommer plus d’eau que d’habitude doit également alerter sur une potentielle fuite d’eau cachée dans les murs ou les équipements sanitaires, prémices de futurs dégâts des eaux.
Crédit photo : Pixabay (Pixabay License/vhope) (photo d’illustration)
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Une réponse à “Habitat. Comment prévenir et gérer les dégâts des eaux ?”
Les Experts des assurances sont des Véritables Requins, et passé 5 ans d’ancienneté ils considèrent que l’appareil ou l’objet en question ne vaut plus que Zéro !!!
Par ailleurs ils ne remboursent des objets ou appareils que sur présentation de la Facture et ils décotent systématiquement -20% sur la valeur initiale de l’objet et ceci pour chaque année écoulée….
Exemple : Si l’objet ou l’appareil a 3 ans d’ancienneté, ils appliquent (3 x -20%) = -60% de décote….