Propagande LGBT : lecture pornographique en classe pour des élèves de quatrième

On aimerait éviter de relayer ce type de nouvelles qui ont comme saturé l’espace et les esprits. Mais chaque semaine, un nouvel attentat contre l’enfance a lieu. Cette fois, l’épisode se produit à Heyworth en Illinois. Sarah Bonner, professeur de collège, a été signalée aux autorités pour avoir proposé la lecture d’un livre au contenu sexuellement explicite, proche de la pornographie, à des élèves de quatrième.

C’est en lisant quelques pages du livre en question – « This book is gay » (Ce livre est gay) de l’auteur et militante transgenre Juno Dawson – que des parents ce sont mis en alerte. Il se présente comme « un manuel concernant tous les domaines de la vie en tant que personne LGBT » et « est destiné à servir de guide pour les jeunes découvrant leur identité sexuelle et leur apprendre comment naviguer dans ces eaux inconfortables. » Outre les habituelles thèses de la théorie du genre, faites passées pour vérités immuables et incontestables, outre les explications pour télécharger des applications « sexe », de nombreux passages sont extrêmement crus.  Nous en avons traduit quelques uns, pour que les lecteurs se fassent une idée du contenu proposé à des mineurs de 13-14 ans. :

Bumming : C’est une vérité universelle que beaucoup d’hommes aiment fourrer leur zizi dans des choses. Je suppose que ce doit être biologique. Bien, en absence d’un vagin,  les hommes gays et bis peuvent faire un excellent usage de leur porte arrière.

Tu veux un secret ? Les hommes hétéros aiment se fourrer des trucs dans le cul autant que les gays.

Scat : manger du caca.

Un autre avantage majeur des applications de sexe est qu’ils permettent un certain degré d’anonymat, donc les gars et les filles qui n’ont pas fait outting peuvent rencontrer les gens de cette façon sans avoir à s’auto-identifier en entrant dans un bar gay.

Si vous chattez avec des hommes gays qui sont dédaigneux des lesbiennes (ou dénigrent le vagin comme concept), vous parlez à des bites misogynes.

Explications illustrées pour le sexe fille à fille.

Et de continuer ainsi décrivant à peu près tout ce qui a, de près ou de loin, attrait aux pratiques sexuelles en tout genre. Toutes les pratiques, mais aussi toutes les perversions sont décrites dans un langage absolument inadapté aux mineurs.

Le professeur ne semble pourtant pas être une férue militante LGBT. C’est dire combien ces idées, cet élan malsain de vouloir à tout prix initier des enfants à la sexualité a imprégné la société, et en particulier les milieux historiquement gauchistes comme celui de l’enseignement. Sarah Bonner s’est défendue arguant vouloir simplement « lire et célébrer le livre« . Mais devant le tollé qu’a suscité au niveau local cet épisode, elle a démissionné en disant qu’elle ne pouvait pas continuer à enseigner dans cette atmosphère. C’est triste, surtout pour ces enfants qui auront su que des personnes scatophiles s’excitent avec des excréments, avant d’avoir embrasser une fille ou un garçon de leur âge.

Le problème, ce n’est pas qu’une telle littérature existe. Mais qu’elle soit imposée à des mineurs, qui est sans ou contre l’avis de leurs parents. Le problème, c’est quand l’école s’arroge le rôle d’éducateur sexuel des enfants. Le problème, c’est qu’un professeur informe des perversions sexuelles à des adolescents qui n’ont pas encore eu, pour la plupart, de rapports sexuels. 

L’incident ne peut que rappeler l’aberrante vidéo qui avait beaucoup fait réagir dans laquelle des drag queen racontent tranquillement de leurs orientations sentimentales à des bambins de 6 – 10 ans qui ne leur en avaient rien demandé.

On en vient donc à se questionner. En quoi cela fait-il avancer « la cause » LGBT ? Quelle perversion malsaine pousse des adultes à vouloir à tout prix inculquer la sexualité à des enfants ?

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : DR
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