« Les autres avant les nôtres », telle pourrait être la nouvelle devise de l’État de New York, où 20 anciens combattants de l’armée américaine sans-abri ont été expulsés d’hôtels du nord de l’État pour faire de la place à des migrants.
New York : les migrants prioritaires sur les vétérans ?
L’information, provenant de la Fondation Yerik Israel Toney, une association venant en aide aux vétérans à faibles revenus, a été relayée par plusieurs médias américains dont le quotidien New York Post le 12 mai.
Aussi, les anciens militaires concernés, parmi lesquels figurent notamment un homme ayant combattu en Afghanistan et de nombreux vétérans du Vietnam, ont été informés par les hôtels en début de semaine dernière que leur logement temporaire leur était retiré et qu’ils devaient trouver un nouveau toit.
Selon Sharon Toney-Finch, présidente de la Fondation Yerik Israel Toney, l’organisation est parvenue à reloger les vétérans expulsés. 15 d’entre eux ont ainsi été évacués de l’hôtel Crossroads de Newburgh, à environ 60 miles (soit un peu moins de 100 km) au nord de New York, dans le comté d’Orange. En parallèle, cinq autres vétérans déplacés ont été répartis entre deux autres établissements locaux – le Super 8 et le Hampton Inn & Suites à Middletown, toujours dans l’État de New York.
Des anciens combattants dans l’attente d’un logement
Par ailleurs, si Sharon Toney-Finch a précisé que les hôtels n’avaient pas explicitement indiqué que les vétérans (dont beaucoup luttent contre le syndrome de stress post-traumatique) devaient déménager à cause de l’arrivée de migrants, il était cependant évident pour elle que ces arrivées étaient bien la raison de ces injonctions au départ compte tenu du calendrier.
Ainsi, bien que les hôtels de Middletown n’avaient jusqu’à présent pas encore hébergé de migrants, ils auraient été sur la liste de présélection de la ville de New York pour en accueillir.
Les vétérans étaient à l’hôtel depuis environ deux semaines lorsqu’ils ont dû quitter les lieux. Selon la fondation Yerik Israel Toney, ces anciens combattants devaient initialement séjourner temporairement dans les trois hôtels pour une durée maximale de quatre semaines, jusqu’à ce qu’un logement permanent leur soit trouvé.
Du côté des élus, le député républicain Brian Maher du comté d’Orange a déclaré qu’il était « important de respecter le service de nos anciens combattants avant de les mettre à la porte pour faire de la place », considérant que les commanditaires de ces expulsions « devraient vraiment réfléchir à l’impact sur ces personnes qui traversent déjà une période traumatisante ».
Des choix motivés par des raisons financières ?
« Que vous soyez d’accord ou non avec la présence de demandeurs d’asile, nous ne pouvons pas ignorer ces vétérans qui sont sous notre responsabilité et que nous sommes censés protéger », a ajouté Brian Maher, estimant qu’il était du devoir des États-Unis de « les faire passer en premier ».
Un point de vue partagé par le député républicain Mike Lawler, qui représente les comtés de Rockland, Putnam, Dutchess et Westchester. Celui-ci a déclaré qu’il était « absolument scandaleux que des vétérans sans-abri soient déplacés pour atténuer la crise des migrants à New York ».
Par ailleurs, Sharon Toney-Finch estime que la volonté des hôtels concernés de remplacer les anciens combattants par des migrants serait avant tout motivée par des raisons financières. « Ils veulent être mieux payés », a résumé la présidente de la Fondation Yerik Israel Toney au sujet des hôteliers, faisant référence au budget dont dispose son organisation pour loger les vétérans (88 $ par jour pour un vétéran) par rapport à ce que la ville de New York paie pour chaque migrant.
Selon le New York Post, si l’on ne sait pas exactement le montant dépensé par la municipalité new-yorkaise tenue par le démocrate Eric Adams pour loger ces clandestins dans les hôtels de l’État de New York, divers accords passés entre la ville et des hôtels de Manhattan prévoiraient des paiements de l’ordre de 190 dollars par nuit.
Aux dernières informations, la ville de New York aurait déjà pris en charge plus de 65 000 migrants en les hébergeant, les nourrissant et les soignant. Pour les seules dépenses d’hébergement jusqu’au printemps 2024, les estimations font état d’une facture dépassant les 4 milliards de dollars pour les contribuables new-yorkais.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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5 réponses à “New York. Des vétérans de l’armée américaine expulsés au profit de migrants [Vidéo]”
ces démocrates sont la plaie de l’humanité occientale
L’art et la manière de faire des profits sur toutes les misères du monde , honteux mais tellement dans l’air de notre époque. Nous en avons nous aussi dans notre pays , qui profitent allègrement de ces situations pour vivre gracement de cette misère , tout en l’organisant même et la je pense aux ONG pro migrants de tous types par exemple .
Quand les américains décideront de faire une énième guerre, enverront ils les migrants au front ?
Après tout ne sont ils pas les enfants adoptifs des États-Unis !!!
comme en france et en irlande, les autres avant les sians, l’anti poutinisme primaire donc; et on remarquera que les usa qui n’ont cessé de faire des guerres (sauf sous le donald) se désintéresse de sa chair à canon une fois usée, vive la fraternité (d’arme)
horreur de voir ceux qui on combatu subisse encore avec des pensions de merde blesses traumatise
etc ,respect pour eux/ E tat devrai les remercier et les assister afin leur dedonner gout de vivre
bah, les illegos migrants vallent plus que le type nattif depuis des generations sol