On a cru que l’échappée allait aller au bout dans la sixième étape du tour d’Italie. Tout le monde y a cru, sans doute même le peloton. Mais Alessandro De Marchi, pourtant pas un perdreau de l’année, et Simon Clarke, qui étaient échappés depuis 150 bornes…ont préféré perdre 25 secondes d’avance en 1km et faire du sur place, plutôt que de se donner au moins une chance de finir premier.
Les directeurs sportifs des deux équipes ont dû passer un savon aux deux coureurs à l’issue de l’étape, remportée au final par Mads Pedsern au sprint, devant Milan et Ackerman. Le danois remporte sa première victoire sur le Giro et rentre dans la cour des grands, de ceux qui ont gagné une étape sur chaque grand tour en plus d’être un coursier haut de gamme.
Ce dernier avait en effet remporté la 13e étape du Tour de France, à Saint-Etienne, avant de s’offrir trois étapes sur la Vuelta (13e, 16e et 19e).
Ce vendredi, septième étape, l’une des plus longues étapes de ce Tour d’Italie avec un parcours de quelque 218 kilomètres et un profil de 3.900 mètres de dénivelé positif. Départ de Capua et arrivée au sommet en haute montagne à Gran Sasso d’Italia (Campo Imperatore) à 2.130 mètres d’altitude. A
Les coureurs franchiront d’abord le sommet de Roccaraso (7,3km à 6,1% – 1.254m d’altitude) classé en 2e catégorie. Puis après être restés sur un plateau de 10 kilomètres, peloton et échappés vont basculer vers la vallée avant d’avoir 58 kilomètres de montée à venir. Avant d’atteindre la ligne d’arrivée, successivement les coureurs vont grimper la montée sur Calascio (13,5km à 6,1%) suivie de la montée finale sur Campo Imperatore (26,5km à 3,4%). Cette ultime difficulté du jour est classée en première catégorie.
Premier gros test pour les leaders
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