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Migrants en Centre-Bretagne. Le Poher a reçu un témoignage d’un travailleur social dénonçant les conditions d’accueil chez Viltaïs

L’hebdomadaire le Poher fait sa Une cette semaine en titrant : « Réfugiés, un accueil en question ». Et contient un article qui nous en apprend un peu plus sur les conditions d’accueil des migrants extra-européens actuellement accueillis à Callac, et à Corlay et gérés par Viltaïs, sans que la population locale ait eu le moindre mot à dire à ce sujet.

Ainsi, dans une première partie, l’hebdomadaire qui parait chaque mercredi donne la parole, sous couvert d’anonymat, à un travailleur social qui a oeuvré pendant deux mois à l’accueil et à l’accompagnement de ces migrants. Et le tableau qu’il dresse n’est pas joli joli : il explique notamment que le centre d’accueil pour migrants à Corlay serait une sorte de « centre de triage » pour migrants.  Que le turn over chez les encadrants est important, et que les travailleurs sociaux sont peu ou mal formés à l’accompagnement de ces populations arrivantes. Pire encore, des avances d’argent auraient demandées pour les migrants via le propre compte bancaire de ces travailleurs.

Concernant les hébergements, les migrants sont sommés de faire rapidement des demandes d’allocations diverses (c’est à dire de réclamer l’argent des contribuables) pour pouvoir payer un loyer à Viltaïs. « Sans accuser, je constate que Viltaïs est en train de se constituer, grâce à ce système, un parc immobilier dans les départements où ils ont emporté l’appel d’offres ».

Depuis des années, de nombreux lanceurs d’alerte dénoncent le business de l’immigration (depuis les missions de sauvetage et d’accompagnement depuis les côtes africaines jusqu’à l’Europe par certaines ONG subventionnées, jusqu’à l’accueil et l’hébergement de ces populations dont les citoyens européens ne veulent plus comme ils l’expriment fréquemment dans les urnes).

Mais il semblerait qu’angélisme et aveuglement l’emportent sur toute autre considération, et que pour l’accueil des migrants, on ne compte plus aucune dépense (C’est le contribuable qui paie, lui qui voit les prix exploser quotidiennement et qui peine à se nourrir correctement et même à se loger dignement en Bretagne). Le maire de Corlay affiche d’ailleurs sa satisfaction, persuadé que l’accueil des migrants « redynamise » une commune dans laquelle beaucoup se demandent pourquoi les efforts n’ont pas été faits avant, et pour les autochtones, en ce sens.

Du côté de Viltaïs, interrogé par Le Poher, c’est une série d’éléments de langage.  « L’humanité ne reculera pas face aux menaces des extrêmes ». « Construire des ponts entre les acteurs locaux et les familles accueillantes ». Missionné par l’Etat pour ce qui ressemble fortement à un « marché de l’immigration », Viltaïs explique avoir reçu 336 000 euros rien que pour la Bretagne, via des fonds Européens (donc encore une fois votre argent). Et de conclure : « Viltaïs répond à une mission de service public en consacrant les moyens humains, matériels, nécessaires pour mener une action de qualité au service des personnes accompagnées ».

Les familles bretonnes vivant dans des logements insalubres ou quasi insalubres, les jeunes ne parvenant pas à acquérir ni même à louer le moindre bien immobilier décent sur les côtes bretonnes, et ceux qui, nombreux, ont leurs comptes bancaires vides dès le 5 du mois une fois les charges payées, apprécieront cette « mission de service public » uniquement consacrée à d’autres populations.

« Les autres avant les nôtres », nouvelle devise républicaine ?

Pour lire l’enquête complète, vous pouvez vous procurer le Poher dans toutes les bonnes presses du Kreiz Breizh ou sur leur site Internet.

YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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6 réponses à “Migrants en Centre-Bretagne. Le Poher a reçu un témoignage d’un travailleur social dénonçant les conditions d’accueil chez Viltaïs”

  1. Gaï de ROPRAZ dit :

    A force de le répéter, je pense que l’on finira par se rappeler que j’habite à cheval sur deux pays (La France et le Canada). De ce fait je peux comparer et juger. Et tout autant je le répète : La France, Mon Pays pour qui j’ai donné mon père (Je suis Pupille de la Nation) se tire une balle dans le pied. Et même bien pire … Pour réagir, pour sauver la nation française, son peuple et sa terre, et tout autant TOUTE l’Europe, il faut stopper, definitivement, cette liberté prise par nos politiques sans foi ni loi, mais par un machiavélique calcul politique, d’introduire sur nos Terres des masses humaines d’une autre race, d’une autre couleur, d’une autre origine, DONT PERSONNE N’A BESOIN, et qui n’est que le ferment qui entraîne le pays et son peuple vers une disparition tragique, mais tout autant simple et definitive.

    • Henri dit :

      « cette liberté prise par nos politiques sans foi ni loi » ? Moi aussi je me répète : « Toute nation a les dirigeants qu’elle mérite. » (J. de Maistre, 1811)

  2. lg dit :

    Les migrants redynamisent sa commune selon le maire de Corlay. Certainement Monsieur le Maire !
    Marseille est dynamique, jusque dans le sang versé. Les zones avec leur trafics sont dynamiques et assurent des chiffres d’affaires et des marges qui font pâlir les entreprises. Pour rester près de chez nous Nantes et Rennes sont dynamiques ; on les cite même en exemples. Pourquoi, Monsieur le Maire, cela serait-il réservé aux seules grandes villes ?

  3. Corlou dit :

    Suicide Français !! Plus aimé son envahisseur que ses compatriotes . Contribuer à son propre remplacement et même l’accelerer , voilà qui relève de la psychiatrie. Tout est devant nos yeux , sommes nous si collectivement aveugles ? Nous finançons des associations qui avec les deniers des contribuables Français, organisent l’arrivée des populations qui participerons à notre disparition , dingue !!

  4. patphil dit :

    pas de consultation locale!
    pas de référendum interdit par le conseil constitutionnel
    les zélites savent mieux que nous ce qui est bon pour nous; vive la patrie des droits de l’homme

  5. Fañch dit :

    L’extrème-gauche soutient des entreprises payées par l’Etat pour gérer les migrants. Ils se font du blé sur le dos de la misère humaine de ces derniers et des locaux.

    Solidarité dans le fait d’être exploités, la misère et le gaspillage d’argent public au dépens des travailleurs : bravo les gauchistes !

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