Afrique du Sud : Pourquoi la police est (parfois) la risée du pays ?

Si une certaine gauche en France dénonce régulièrement les exactions de la police lors de manifestations, les Sud-Africains ont plutôt tendance à rire de leur police. La cible des railleries ne concerne pas tant les « Hawks », l’unité d’élite chargée de la corruption et du crime organisé, que les polices locales, branches provinciales de la SAPS, gangrenées par la préférence raciale des Noirs et les absurdités woke. C’est ainsi que des obèses, des alcooliques, des femmes incompétentes, des hommes violents et des analphabètes sont régulièrement recrutés afin de « lutter contre la stigmatisation de ces communautés ». Et ces recrutements atypiques sont assumés par les autorités de l’ANC !

Le coeur des moqueries cible particulièrement la police du Gauteng (région de Pretoria et Johannesbourg) où la criminalité est exponentielle et le recrutement particulièrement touché par le wokisme.

@trendingtodaynow

South Africa Drunk Police 2023🤯 #police #drunk #commedy #funny #southafrica

♬ original sound – Trending

https://www.tiktok.com/@official_maswidi/video/7167128907492199686

Dans un pays qui vit exclusivement sur l’héritage laissé par les Blancs au temps de l’apartheid, le SAPS est paradoxalement considéré comme le bras armé de l’ANC, couvrant sa prévarication et ses liens avec les gangs mafieux. Les services de sécurité sont également, pour l’ANC, un moyen d’entretenir un clientélisme généralisé auprès de populations paupérisées et au faible niveau d’études. Notons que « l’Afrique du sud post-raciale » est paradoxalement obsédée par la question de la race. D’où un recrutement centré sur l’origine, le sexe, la tribu et non pas les compétences avérées.

A contrario, la police de la province du Cap-Occidental est généralement considérée comme « plus compétente ». C’est aussi le service du SAPS où le nombre de Blancs est le plus important. Les mouvements fédéralistes ou séparatistes du Cap-Occidental (la province la plus blanche et la plus métis d’Afrique du Sud) demandent régulièrement l’établissement d’une police spécifique au Cap-Occidental dans le cadre d’une dévolution générale.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Une réponse à “Afrique du Sud : Pourquoi la police est (parfois) la risée du pays ?”

  1. kaélig dit :

    On comprend pourquoi d’après un classement de Swiftest que l’Afrique du Sud soit classé le pays touristique le plus dangereux du Monde (68 assassinats /jour) devant l’Inde, la République Dominicaine, le Mexique et le Brésil.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

International

Afrique du Sud : L’EFF veut marcher sur Orania !

Découvrir l'article

Culture & Patrimoine, Histoire, International, Patrimoine

Afrique du Sud : la tombe du général boer Koos de la Rey vandalisée

Découvrir l'article

International

Afrique du Sud : Trump nomme un activiste conservateur ambassadeur à Prétoria

Découvrir l'article

International

Afrique du Sud : Vers un Cap indépendant ?

Découvrir l'article

International

L’Afrique du Sud tancée par la banque mondiale pour sa politique de discrimination anti-blanche

Découvrir l'article

International

Afrique du sud. L’offre d’asile de Donald Trump aux Afrikaners : entre espoir et controverse

Découvrir l'article

International

Afrique du Sud : la réforme foncière sous tension entre expropriations des Blancs et réalités économiques

Découvrir l'article

International

Afrique du Sud : Orania demande à Donald Trump d’être reconnu en tant qu’Etat afrikaner

Découvrir l'article

International

Afrique du Sud : plus de 20 000 afrikaners « étudient la possibilité » de demander l’asile politique aux USA

Découvrir l'article

International, Vidéo

Afrique du Sud : une nouvelle vidéo montre les dessous de l’enclave afrikaner d’Orania [vidéo]

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky