Si une certaine gauche en France dénonce régulièrement les exactions de la police lors de manifestations, les Sud-Africains ont plutôt tendance à rire de leur police. La cible des railleries ne concerne pas tant les « Hawks », l’unité d’élite chargée de la corruption et du crime organisé, que les polices locales, branches provinciales de la SAPS, gangrenées par la préférence raciale des Noirs et les absurdités woke. C’est ainsi que des obèses, des alcooliques, des femmes incompétentes, des hommes violents et des analphabètes sont régulièrement recrutés afin de « lutter contre la stigmatisation de ces communautés ». Et ces recrutements atypiques sont assumés par les autorités de l’ANC !
Le coeur des moqueries cible particulièrement la police du Gauteng (région de Pretoria et Johannesbourg) où la criminalité est exponentielle et le recrutement particulièrement touché par le wokisme.
Body shaming and discrimination is as dangerous as racism and sexism. You can be somehow and still be capable to work. I’ve taken an extraordinary step to request the training session of Mahlatse Tseko a crime fighting volunteer who fought criminals for years volunteering https://t.co/Q8VK4uOheo pic.twitter.com/Zr5w3eOb6t
— Panyaza Lesufi (@Lesufi) May 1, 2023
Guys this is the law enforcement that will be protecting us in Gauteng. R450 million on incompetence. That money could have went to fixing SAPS in Gauteng.🤣🤣🤣
Sophie| Western Cape | Cape Town| bontle molefe| Thabo Bexter pic.twitter.com/rKqmorJUDJ
— American Boy🇺🇸 (@BogosiSedie1) May 1, 2023
@trendingtodaynow South Africa Drunk Police 2023🤯 #police #drunk #commedy #funny #southafrica
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Dans un pays qui vit exclusivement sur l’héritage laissé par les Blancs au temps de l’apartheid, le SAPS est paradoxalement considéré comme le bras armé de l’ANC, couvrant sa prévarication et ses liens avec les gangs mafieux. Les services de sécurité sont également, pour l’ANC, un moyen d’entretenir un clientélisme généralisé auprès de populations paupérisées et au faible niveau d’études. Notons que « l’Afrique du sud post-raciale » est paradoxalement obsédée par la question de la race. D’où un recrutement centré sur l’origine, le sexe, la tribu et non pas les compétences avérées.
A contrario, la police de la province du Cap-Occidental est généralement considérée comme « plus compétente ». C’est aussi le service du SAPS où le nombre de Blancs est le plus important. Les mouvements fédéralistes ou séparatistes du Cap-Occidental (la province la plus blanche et la plus métis d’Afrique du Sud) demandent régulièrement l’établissement d’une police spécifique au Cap-Occidental dans le cadre d’une dévolution générale.
Federal police in South Africa and specifically the Western Cape is the answer to restore accountability and improve service delivery by the broken law-enforcement body that we know as the @SAPoliceService– @ActionSocietySA https://t.co/qUnyaXhNtp
— Ian Cameron (@IanCameron23) September 10, 2021
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Une réponse à “Afrique du Sud : Pourquoi la police est (parfois) la risée du pays ?”
On comprend pourquoi d’après un classement de Swiftest que l’Afrique du Sud soit classé le pays touristique le plus dangereux du Monde (68 assassinats /jour) devant l’Inde, la République Dominicaine, le Mexique et le Brésil.