Le laxisme judiciaire nantais a encore frappé – alors qu’il fallait au contraire marquer le coup. L’auteur du passage à tabac d’un policier municipal à Saint-Mars-du-Desert le 24 avril dernier – qui a suscité la stupéfaction dans cette commune jusque là peu habituée à la délinquance nantaise, au point que la mairie a été fermée au public – a été condamné à six mois avec sursis. Et c’est tout.
La mairesse de la commune, Barbara Nourry, avait relaté les faits, émue (OF 26.04) : « il était venu pour en découdre. Celui qu’il visait, c’était le policier municipal et personne d’autre. Le jeune avait une arme, un pieux pointu de 40 cm, caché dans sa manche ». Le premier adjoint et le directeur général des services ont maîtrisé l’agresseur, qui a frappé le policier municipal à coups de barres de fer, l’a insulté et l’a menacé de mort.
La mairie a été fermée le mercredi 26 avril pour marquer le coup – « les agents ont besoin de souffler. Certains ont la boule au ventre », confiait encore l’élue : « dans la commune que j’aime, dans laquelle je vis depuis que je suis née, et dans laquelle je suis élue depuis quinze ans, les violences, verbales et physiques, montent crescendo depuis deux ou trois ans. Trop c’est trop, qu’on arrête de minimiser ».
Jugé le 27 avril, le jeune homme, hyperactif et souffrant de troubles psychologiques, reconnaît les faits sans trop comprendre – il comparaît aussi pour avoir tagué sept croix gammées sur la salle de sport et brisé des vitres le 30 janvier dernier – il affirme ne pas savoir ce que signifient ces dessins. Faire l’âne lui profite – ce sera six mois avec sursis, et une interdiction de s’approcher de la mairie, probablement difficile à appliquer dans un bourg de 4000 habitants.
La justice donne quitus pour que la commune de Saint-Mars-du-Desert devienne aussi dangereuse que l’hypercentre nantais ou le Bouffay où un commerçant a été tailladé au bras début avril sur 24 cm, manquant de perdre la vie – la commune n’a plus qu’à se renommer Saint-Mars-du-Bled. Au moins les habitants seront-ils prévenus.
Emilie Lambert
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4 réponses à “Laxisme judiciaire : 6 mois avec sursis pour le tabassage d’un policier municipal à Saint-Mars-du-Desert”
La complaisance des juges donne le champ libre aux truands de toute espèce. Il suffit de plaider l’inconscience ou la folie temporaire et sa passe sans frais. À vous lire souvent, j’ai l’impression que la Bretagne gagne rapidement des places dans le hit parade de la délinquance.
Voilà donc un zèbre qui a de la force pour manier une barre de fer et tabasser un policier. Au lieu de 6 mois avec sursis, il faudrait « 6 mois de travail obligatoire d’intérêt public », travail évidemment surveillé et retour en taule le soir. Si refus de travail, pas de bouffe !
À quand une justice efficace !
Il nous faudrait des juges FRANCAIS donc tout le contraire de ces gauchistes pourris!!!
il n’y a pas mort d’homme, ça n’est donc qu’en sentiment d’agression, les juges ont donc rendu la « justice à la française » et tout ceux qui s’en offusquent devraient être condamné à de la prison ferme