« Dans la tête des gens, le centre-ville de Nantes est toujours un coupe-gorge, donc il est très difficile de les faire venir, qu’il y ait ou non des manifestations », soupirait un restaurateur du centre historique nantais fin février dernier. Voilà un fait divers qui ne lui facilitera certainement pas la tâche – violemment agressé par un jeune qui lui a tailladé le bras sur 24 cm dans la rue de l’Emery, début avril, un commerçant a failli perdre la vie.
Après un tournoi de foot, une bande d’amis dont la victime sort d’un bar place du Pilori, pour aller au Colors, vers 1h du matin. Sur le chemin, deux jeunes délinquants tournent autour de l’un d’eux, mais sont repoussés. Un des deux « sort un cran d’arrêt d’une vingtaine de centimètres et dit, »je vais en tuer un ce soir’‘ », témoigne la victime dans le Figaro. « Il essaye de me planter au niveau du thorax, du coup je mets mon bras. Il me l’a sectionné entièrement jusqu’à l’os. Je me vois vider de mon sang. Je m’assois dans un coin et je dis à mes potes assez consciemment qu’il va falloir me faire un garrot sinon je vais perdre trop de sang et je vais mourir ».
Il a été sauvé par un pompier volontaire qui faisait la queue dans une discothèque, puis a perdu connaissance dans le camion des pompiers. A l’Hôtel-Dieu, les médecins nantais, rompus à la médecine de guerre – fusillades, coups de couteau, victimes de vols littéralement laissées pour mortes en centre-ville – ont sauvé son bras. Néanmoins il se dirige vers « six mois d’arrêt maladie », et une longue rééducation – sa blessure a aussi eu un impact sur ses proches et ses amis, même s’il retourne en ville le soir.
« Çà m’est arrivé plusieurs fois de m’embrouiller avec ces mecs dans ces mêmes rues, de leur dire de dégager. Les mecs te traitent, te menacent, mais après ça s’arrête. Là, l’échelle de la violence a augmenté », explique la victime au Figaro. Ce nantais de souche ne se voit pas partir pour autant : « j’estime qu’il faudrait plutôt se battre pour que notre ville devienne meilleure, plutôt que de la quitter car on a peur. Si je la quittais, je leur laisserais le terrain. Je suis né ici, on m’a éduqué à la nantaise, j’ai une culture nantaise, ici c’est chez moi et ça le sera jusqu’à ce que je le décide ».
Quant aux agresseurs, l’un d’eux a été arrêté le soir même, et son complice chez lui le lendemain – l’auteur du coup de couteau, est « en détention provisoire », confie la victime. « C’est un jeune de 18 ans né en France avec un père originaire d’Afrique du Nord ». Tous deux étaient « dans un foyer avec un appartement mis à disposition par un organisme ». Le jugement aura lieu le 11 mai prochain.
LM
Crédit photo : wikipedia (cc)
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5 réponses à “Nantes : agressé à l’arme blanche, un commerçant manque de perdre la vie dans le Bouffay”
Encore deux déséquilibrés ! Les pauvres. C’est triste.
Puisqu’on vous dit que la diversité est une chance….
Bel esprit de résistance de ce Nantais !
Bon rétablissement à lui.
Toujours la même chose, les agresseurs sont connus, ils sont plus où moins venus d’ailleurs, et ils ne se conduisent pas bien du tout ! Il faut les renvoyer chez eux ! leur pays les refusent, qu’en faire alors ? il faudrait quand même trouver des solutions pour que le peuple puisse vivre tranquille ! De plus, ces individus nous coûtent très cher ! pendant combien de temps allons-nous pouvoir payer tous ces gens qui nous assassinent, nous volent, vont et viennent en prison, ne travaillent pas, ne s’intègrent pas et de plus, nous détestent ??? Ce sont des parasites dangereux et incurables, il faut l’admettre et agir en conséquence !
Qu’on envoie les brave-m s’occuper de cette population.