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L’EPR français en Finlande, une réussite industrielle injustement passée sous silence

Des usines ferment tous les jours en France, mais les grandes réussites industrielles, même retardées, sont passées sous silence. Ainsi, l’EPR finlandais d’Olkiluoto est enfin entré en service le 16 avril dernier, après 13 ans de retard de construction et une facture multipliée par trois…mais aussi une puissance sans précédent de 1600 MW qui va permettre d’assurer 15% des besoins finlandais et sécuriser l’approvisionnement du nord-est de l’UE. 

Sans trop de bruit, donc, la France est entrée dans un club très fermé – celui des pays qui maîtrisent la construction des centrales nucléaires munies de réacteurs de troisième génération, clés en mains. Deux EPR sont déjà en service en Chine depuis fin 2018 et septembre 2019 respectivement – mais les cuves des réacteurs avaient été faites par Mitsubishi (Japon) et Donfang (Chine) respectivement, ce qui n’avait pas empêché le budget prévisionnel du chantier d’être dépassé de 60%, deux autres devraient l’être en Angleterre, à Hinkley Point, en 2027 – au lieu de 2025 comme prévu initialement. 

Un EPR en construction à Flamanville, entamé en 2007, ne sera mis en service que fin 2023, après avoir été perturbé par des malfaçons en châine, des problèmes de soudure et un concours d’exigences croisées entre l’IRSN (institut de radioprotection et de sécurité nucléaire) et l’ASN (Autorité de Sûreté nucléaire) au détriment de l’industrie nationale et des deniers publics – le coût du chantier étant réévalué de 3.3 milliards d’euros à 13.2 milliards d’euros actuellement. Depuis, Macron a annoncé que 6 EPR seront construits par paires en France, à Penly (76), Gravelines (Nord) et probablement dans la vallée du Rhône pour la dernière paire. 

La France fait jeu égal avec la Corée du Sud, les USA, la Chine… et la Russie

En mettant en place, aux normes européennes – très strictes – et malgré retards et perturbations d’antinucléaires de tous poils – son réacteur finlandais, la France signe une réussite industrielle d’envergure qui lui permet de maintenir la continuité de l’Etat, grand principe administratif qui a forgé la France contemporaine depuis Henri IV et la reconstruction de la cathédrale d’Orléans alors abîmée par des troupes protestantes, et d’entrer dans le club très fermé des pays capables de produire de bout en bout un réacteur de troisième génération. 

Outre la France et son EPR – le seul à développer 1600 MW de puissance, une force qui a aussi été la source de bien des problèmes, puisque réaliser une puissance nette de plus de 1400 MW par réacteur était une véritable terra incognita pour les développeurs, il y a la Corée du Sud avec son APR1400 – trois sont en service en Corée du Sud (Shin Kori 3 et 4, Shin Hanul 1) et deux aux Emirats Unis (Barakah), cinq autres sont en construction (une paire à Shin Kori, un à Shin Hanul, une autre paire à Barakah). Il développe une puissance électrique nette de 1400 MW – 40% de plus que son prédécesseur l’OPR 1000, être exploité 60 ans – moitié plus que le précédent, et est plus sûr. Un modèle plus perfectionné encore, l’APR+, existe depuis 2014. Sa conception a commencé en 1992 et il a été certifié en Corée du Sud en 2002. 

Les Etats-Unis ont, eux, le réacteur AP1000 de Westinghouse – quatre réacteurs sont en service, tous en Chine, Sanmen 1 et 2 depuis juin 2018 et 2019 respectivement, et une paire à Haiyang. Conçu depuis la fin des années 1980, il est une évolution de l’AP600 et a été certifié pour la première fois en 2005 aux Etats-Unis, puis revu et corrigé pour mieux résister aux cataclysmes naturels et certifié de nouveau en 2011. Il produit 1154 MW et est plus compact que ses concurrents. 

Plusieurs sont en projet – un à Kozlodouy en Bulgarie, en construction depuis 2014 et qui doit être mis en service en 2025, 6 autres en Chine – une paire de plus à Sanmen et deux à Haiyang, et une paire à la centrale nucléaire de Vogtle, autorisés en 2012 – le premier projet de nouveaux réacteurs aux Etats-Unis depuis trente ans, mais dont le premier a seulement été branché au réseau en mars 2023, après plusieurs reports et un dérapage du coût du chantier. La paire prévue à Virgil Summer, autorisée en 2012, a vu sa construction abandonnée en 2017, celle de Turkey Point est reportée à…2032, les deux paires prévues à Levy et Shearon Harris purement et simplement abandonnées… ce qui permet de relativiser quelque peu les difficultés subies par l’EPR. 

Des entreprises du Japon et des Etats-Unis ont développé ensemble l’US-ABWR, dont le tout premier (1350 MW) a été mis en service… en 1996 à la centrale nucléaire de Kashiwazaki. Mais ses sept blocs ont été mis à l’arrêt en 2011 suite à Fukushima et sont toujours à l’arrêt. Deux autres, mis en service à Hamaoka et Sika au Japon, sont eux aussi à l’arrêt pour les mêmes raisons. La construction d’un autre réacteur à Simane, au Japon, a été interrompue en 2011 et n’a pas repris. Celle du réacteur de la centrale d’Oma, au Japon, est toujours en cours – la mise en service de cette première centrale MOX était prévue en 2014, ce ne sera pas avant 2028, au mieux. Deux autres réacteurs étaient prévus à Lungmen à Taiwan, centrale dont la construction a commencé en 1997, a été interrompue en 2011 suite à Fukushima et définitivement arrêtée en 2017 alors qu’un des réacteurs était achevé et chargé en combustible… Il n’y en a donc pas un seul actuellement en fonctionnement. 

La Chine a développé contre vents et marées le Hualong 1 dit HPR 1000, dont le premier, celui de Fuqing 1, a été mis en exploitation commerciale le 30 janvier 2021 après six ans de chantier – il développe 1090 MW de puissance et est inspiré d’un réacteur français, le CPY ; un second a été achevé dans la même centrale et lancé début 2022 – et deux autres à la centrale nucléaire de Kanupp au Pakistan en mai 2021 et avril 2022 respectivement. Une paire est en cours de construction à Zhangzhou depuis 2019, pour une mise en service prévue en 2025, une autre à Fanchenggang, une autre à Taipingling. Un projet en Argentine pour un coût de 8 milliards de dollars a été annoncé en février 2022. 

Enfin la Russie a dévelopé deux types de réacteurs à eau pressurisée de troisième génération, les VVER 1200 (1150 MW) et le VVER TOI (1300 MW). Six tranches de VVER 1200 ont été construites en Russie (Leningrad 1-4 dont deux en service et Novoronezh 1-2), deux en Biélorussie, dont un en service, et d’autres sont en cours de construction au Bangladesh, en Egypte… et en Hongrie, pour une mise en service en 2026. Des VVER-TOI sont en cours de construction par paires à Koursk, Smolensk et Novoronezh en Russie, Akkuyu en Turquie – quatre d’un coup, et Xudabao en Chine (une paire, prévue pour 2028). 

Louis-Benoît Greffe

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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50 réponses à “L’EPR français en Finlande, une réussite industrielle injustement passée sous silence”

  1. Dominique dit :

    On applaudira moins quand un de ces monstres divergera…

    • Bory dit :

      Tartufe.

    • Patrick dit :

      Ben c’est déjà le cas à Taishan et Olkiluoto 🤷‍♂️

    • Sage dit :

      Votre seul plaisir serait que cette EPR explose, parce que vous êtes certainement Écolo de bas comptoir. Vous avez soit disant peur de cette technologie, mais vous êtes le premier à pleurer dès qu’il il y a une coupure de courant. Ha c’est pas écologique un EPR surtout fabriqué par des Français. Alors planté une Éolienne fabriquée par des enfants chinois et taisez-vous Merci

    • Antti Koivula dit :

      Connaissez-vous la définition de « Divergence »? Un reacteur diverge dans sa phase de démarrage. De ce fait plusieurs de ces « monstres » ont divergé, et j’applaudis cette réussite

      (pour info: « Une des phases de redémarrage du réacteur, appelée divergence, consiste à augmenter progressivement le flux neutronique en diluant le bore contenu dans le circuit primaire. »)

    • Albator dit :

      Merci au commentaire notre oracle de l’apocalypse un brin nucléophobe, qui préfère les moulins à vent en centaines sur les côtes bretonnes.

    • Nicaise dit :

      Vous, vous divaguez.

    • Paco dit :

      Il y a ici beaucoup d’antinucleaires qui ignorent que le plus grand reacteur existant éclaire leurs sombres existances chaque jour qui passe .
      LE SOLEIL.
      Mais ils ont forcément raison et préfèrent les éoliennes en mer ..

  2. Durandal dit :

    Vive nous ! (pour une fois) Et vive le mâle blanc hétéronormé de plus de 50 ans qui a construit tous ces réacteurs dans le monde entier !

    • JP VARESE dit :

      Oui, c’est bien vu. Je me rappelle un numéro de la revue « Eléments » de 1974 avec sa couverture qui défendait l’énergie nucléaire et ironisait sur la critique des « pollutions ». C’était aussi l’époque des manifestations contre l’installation d’une centrale nucléaire, à Saint Jean de Boiseau, à l’ouest de la ville de Nantes qui aurait été très exposée aux vents en cas d’accident nucléaire.

      • DoLooP dit :

        L’éolien est plus meurtrier en proportion.

      • Aldo dit :

        Noms et adresses des disparus, svp…

      • POLARD dit :

        Dès les prémisses l’article montre son engagement antinucléaire, passons.

        Il appelle centrale atomique et met toujours en lien les armes nucléaires et le nucléaire civil, ce qui est clairement orienté pour tirer des balles sur la filière et appelle « centrale atomique » alors que le nom usuel est et reste « centrale nucléaire ».

        Il critique le principe d’une centrale qui n’est qu’une « vulgaire machine à vapeur » ce qui indique un profond mépris pour la thermodynamique et une méconnaissance absolue des cycles de Rankine qui ne sont pas utilisés que dans le nucléaire…

        Il parle des morts de Chernobyl, oui c’est malheureux, néanmoins comme tout article antinucléaire il ne critique l’aspect de mortalité qu’uniquement pour le nucléaire sans regarder non plus les bilans des énergies fossiles et renouvelables de ce côté… car oui, au cas où ça passerait au-dessus de l’auteur, le charbon majoritairement utilisé dans le monde tue beaucoup de personnes chaque année de par la pollution engendrée… un résultat est grave, il faut en convenir, mais la stratégie si intelligente de l’Allemagne les a conduit malgré une plus grosse couverture renouvelable, à avoir un bilan carbon 3 à 4 fois plus élevé que celui de la France…

        Donc, que faisons nous ? Le nucléaire se doit d’être une énergie de transition grâce son faible taux de carbonation, les enjeux climatiques sont bien plus importants que ces écolos qui veulent par pur dogmatisme sortir du nucléaire pour planter des usines à gaz et charbon.

      • Nounours dit :

        Vous devriez vite relire les rapports à ce sujet. Il y a eu très peu de mort à Tchernobyl… Essentiellement des pompiers.
        Bien cordialement

    • Albator dit :

      La concentration de stupidité, d’amalgames de raccourcis intellectuels crasse dans un seul commentaire mérite la médaille de l’argent imbécillité

    • patphil dit :

      et vive la markell qui a fait rouvrir des centrales à charbon qui vont noircir les poumons des males blancs et oies blanches itou

  3. Pschitt dit :

    Non, cet EPR n’est pas une réussite industrielle. Il n’y a pas de « réussite » dans l’abstrait, pas de « réussite » sans une exécution réussie. Les difficultés de la construction dénoncent tristement le déclin de l’industrie nucléaire française, voulu par les uns, admis par les autres, depuis plus de vingt ans — en fait depuis que le secteur public et le pouvoir politique ont mis leur patte sur Framatome avec la création d’Areva sous la houlette des technocrates du CEA et la nomination d’Anne Lauvergeon, ex-collaboratrice proche de François Mitterrand. De plus, le rachat de la branche nucléaire de Siemens à la même époque a probablement été une erreur grave. Il a conduit, par égard pour les Allemands, à compliquer le projet EPR en y intégrant des éléments de leur propre projet (déjà, quand les Allemands abandonnent une technologie pour la laisser aux Français, ce n’est pas bon signe).
    Et l’idée d’un maintien de « la continuité de l’Etat, grand principe administratif qui a forgé la France contemporaine » est de la pure propagande tricolore mâtinée de « fake new ». Framatome était un produit du secteur privé, fondé sur une technologie privée (un brevet Westinghouse, Framatome signifiant « Franco-américaine de l’atome »). L’Etat français (CEA et de Gaulle) avait imaginé sa propre technologie, dite « uranium naturel-graphite-gaz », peu efficace et complètement abandonnée aujourd’hui (sous la pression, il faut le reconnaître, d’EDF, qui voyait bien les insuffisances de l’UNGG).

    • Yves dit :

      On peut ajouter que Anne Lauvergeon a tué Areva par ses magouilles et son incompétance. Mais aussi Corine Lepage et Dominique Voynet on fait arrêter Super Phoenix par pure ideologie politique. Et enfin le savoir faire français a été lui aussi sacrifié sur ordres politique en restructurant eDF par imbecilité.

      • Toto tcherno dit :

        Faux :
        Super phoenix a été arrêté en urgence lors d’essais avant qu’elle ne nous pète a la figure !!!.
        Et heureusement !!!

      • breizh dit :

        Anne Lauvergeon jamais inquiétée par la justice (rachat d’Uramin…)

      • La toiture de SuperPhénix s’était effondrée à cause de simples chutes de neige, mettant en péril les installations de sureté !
        Non seulement les centrales atomiques sont gérées par des mafieux incompétents dont l’état clinique est proche de la pathologie mentale, mais en plus ces technologies surcritiques dont le risque n’est pas maîtrisable ni maîtrisé induisent une production constante de radioactivité qui déjà commence à essaimer dans la chaîne alimentaire, car, par dessus le marché, en sus des accidents (Chernobyl, Fukushima etc.), nous ne savons pas stocker les déchets atomiques, ni les recycler.. la radioactivité étant trop petite pour ne pas in fine passer à travers les parois de son contenant.. résultat, tous les sites de déchets atomiques commencent à dégueuler dans l’environnement..
        Indépendamment des accidents, ce nucléaire est donc une bombe à retardement.
        Il convient d’arrêter ces centrales et de stocker ces déchets à flancs de montagnes dans des pays désertiques en attendant de pouvoir les envoyer dans le soleil ou de pouvoir les transmuter..

    • breizh dit :

      dans la douleur cette « réussite »…

    • Albator dit :

      A vous lire c’est a se demander comme’t depuis plus de 40 ans faisons nous pour nous fournir a plus de 70% de notre électricité a base de nucléaire.
      A vous allez me sortir la conjoncture actuelle sûrement…
      Résultats d’un vampirisme du secteur privé a tous les étages qui était une souris se prenant pour le bœuf mais incapacité d’assumer les coups d’entretien et de réalisation des rédacteurs nucléaire.
      Ce secteur doit rester public mais avec des gens comme Yves Bréchet & co a sa tête .

    • LAUMOND Alain dit :

      Un de mes neveux a travaillé à Flamanville pour une société qui frabrique les portes blindées pour la centrale – m’as rapporté que les gens d’EDF sur place fonctionnent au ralenti – pas du tout concernés par leur travail – des fonctionnaires quoi ! Une vraie catastrophe ! Comment la France va sortir de l’ornière avec des gens comme ça?

  4. mantey dit :

    Les auditeurs de cette magnifique réalisation oublient que quand un client, la Finlande en l´occurrences à demandé une jugement arbitral c´est qu´il n´est pas content du tout mais pas du tout. L´article a « oublié de le mentionner

  5. Jean-Christophe dit :

    La planète qui compte plus de 7.9 milliards d’individus a besoin de beaucoup d’énergie. Ce n’est pas avec des éoliennes et des panneaux solaires dépendants de la météo et des énergies fossiles que l’on répondra aux besoins, comme voudraient nous le faire croire les idéologues verts. À moins d’accepter une régression économique et sociale, le nucléaire, en l’état actuel de nos technologies, est une voie nécessaire.
    Les travaux de Gérard Mourou (Nobel de Physique) pourraient révolutionner l’avenir du nucléaire grâce au traitement des combustibles usés qui pourraient être réutilisés dans les réacteurs de 4eme génération et perdre leur radioactivité en 30 min, au lieu d’une durée de l’ordre du million d’année. On pourrait ainsi recycler le plutonium, brûler les actinides mineurs et réduire drastiquement le volume et la toxicité des déchets de longue durée.
    Bref, l’avenir n’est sûrement pas dans l’éolien ou le solaire (ce serait déjà fait si c’était la panacée), pas plus qu’il ne l’est dans le charbon allemand, le gaz russe ou le pétrole du Moyen-Orient.

  6. Millot dit :

    Si on considère qu’un chantier qui devait durer cinq ans pour un coût de 3,3 milliards d’euros et qui devrait finalement durer au moins dix-sept ans, pour une facture désormais estimée à 19,1 milliards, est un succès, oui on est véritablement face à une performance exceptionnelle ! Et tout ça pour réaliser un EPR qui n’est qu’une extrapoler de la vielle technologie des PWR Westinghous de 1947 !
    Vous oubliez de mentionner que l’EPR chinois Taishan 1 a été arrêté pendant un an pour des problèmes de tenue du combustible et que l’EPR finlandais Olkiluoto 3 avait déjà démarré en septembre dernier puis a été arrête pour des problèmes de pompes. Enfin que la mise en service de l’EPR de Flamanville est à nouveau retardée au premier semestre 2024 !
    La bévue magistrale d’Emmanuel Macron est d’avoir stoppé le projet Astrid de réacteurs à neutrons rapides, réacteurs nucléaires qui sont une filière d’avenir comme l’avait souligné Yves Bréchet, ex Haut-Commissaire à l’Energie Atomique, lors de son audition à l’Assemblée Nationale.

    • Velvelovich dit :

      C’est le CEA qui a abandonné le projet Astrid et pas monsieur Macron avec ses connaissances très limitées sur le sujet. Comment peut-on qualifier les EPR de succès tous ont des retards des surcouts, pharamineux,rappelons également que celui de Flamenville devrait fonctionner si cela arrive un jour avec un couvercle et une cuve non conformes. Une véritable réussite donc!

      • luten dit :

        Ce n’est pas le CEA qui a abandonné ASTRID. C’est EDOUARD PHILIPPE, premier minsitre de Macron qui a pris la décision de stoppé ASTRID pour la France. ON n’est jamais trahi que par les siens. Il a fait cela pour se faire bien voir des écolos, il a même fait Gamesa-Siemens monter une usine d’éoliennes au Havre pour assurer sa rééelection comme maire… C’est ça les magouilles macronniènnes

      • Alexandre MOREAU dit :

        L’observatoire du nucléaire avait médiatisé que le tribunal avait reconnu que le couvercle du réacteur de Flamanville est défectueux, mais que par corruption ce même tribunal ne s’était pas estimé légitime pour interdire la poursuite des travaux !
        Cette propagande nucléocrate est tellement enkystée qu’on la retrouve même sur breizh info, c’est le problème de cette dictature dans laquelle nous évoluons, la liberté de conscience n’est qu’apparente puisqu’il suffit à des mafias comme la mafia nucléocrate d’imposer un paradigme par la force des armes pour que ce paradigme essaime naturellement jusque dans les esprits des dissidents comme Breizh info, de telle sorte qu’il n’y a plus de dissidences, sauf des dissidences d’entropies qui elles-mêmes ne font que renforcer la dictature actuelle..

  7. jpPdEpinay dit :

    Joli pied de nez a l Allemagne qui, elle, abandonne le nucléaire pilotable et presque pas polluant pour recourir a du  »fossile » <tellement bon pour le climat< et de ''l'intermitent'' bien
    + pratique pour pallier aux 'pics de consommation….etc etc et que dire de cet accord qui a failli aboutir a cette ineptie en France …De la a dire que c’est une réussite….

  8. Serge Rochain dit :

    Normal, il n’y a pas de quoi être fier après 12 ans de retard et des budgets multiplié par près de 5 que la France doit payer car ce machin nous coûte 3 fois le prix où on l’a vendu à la Finlande…. UN BIDE INCROYABLE ! Pour 10 fois moins je me serais fait viré pour faute grave et avec perte et fracas !
    Serge Rochain.

    • Aldo dit :

      Une civilisation qui ne prend pas de risque est fichue…C’est ce qui nous arrive ! Un pays de fonctionnaires ultra-protégés, voilà le vrai cancer…Des normes pour tout et rien, plus personne ne peut agir, la suradministration…Nous ne savons que créer de la paperasse…D’où les surcoûts, les retards, les lourdeurs…La fin de l’évolution en fait…

  9. Pragmathos dit :

    Lorsque j’ai lu le titre de l’article, j’ai cru à une publication parodique. Mais non, mais non, l’auteur est sérieux comme un pape ce qui finalement produit un humour assez rare : à traduire en finlandais d’urgence pour que ces braves lapons en rient également !

  10. CREOFF dit :

    Et si on parlait plutot de TAISHAN l’EPR chinois commence 10 ans après Flamenville finit 10 ans avant probablement..Il tourne et produit de l’electricité depuis des années. Mais il n’y a pas de « VERTS » en Chine, et les industriels qui font du béton ou autre chose de mauvaise qualité sont sévèrement punis. En France, tout a été fait entre journalistes politiques et Verts pour que le projet n’aboutisse jamais. Flamanville est la risée du monde! et Okilotoaussi. QUe n’ont-ils pas inventé pour changer les règles en cours de route et torpiller le nucléaire..

  11. Je ne m’attendais pas à trouver une telle propagande sur Breizh Info.
    La bêtise humaine est confondante.
    Produire de l’électricité avec des centrales atomiques c’est in fine manger de la radioactivité depuis la chaîne alimentaire.
    L’Homme est-il un monstre d’hypertélie ?
    Alors qu’il existe des solutions, notamment le thermosolaire ou la fusion impulsionnelle aneutronique non radioactive (à ne pas confondre avec les tokamak et le parc de loisir ITER).. mais cela suppose de nourrir la paix, car ces technologies pourraient avoir des applications militaires dévastatrices (armes explosives proliférantes non conventionnelles et non radioactives )..
    On arrête le nucléaire maintenant, cela appartient au passé et aux erreurs de l’histoire humaine, au communisme, à la planification, au socialisme, au scientisme, au transhumanisme.. ce n’est pas le projet humain que nous portons..

  12. Styrnikov dit :

    Faut pas non plus trop en faire tripler les délais et les coûts n’est pas un succès. Et on jugera la centrale à sa disponibilité. Un succès serait de coupler une centrale au coût prévu en moins de dix ans. Et de garantir une disponibilité de plus de 80 % durablement. C’est possible mais on n’y est pas encore.

  13. Millot dit :

    Effectivement c’est le Commissariat à l’énergie atomique, maître d’ouvrage du programme, qui avait proposé au gouvernement de revoir à la baisse les ambitions initiales, pour des raisons financières. Le CEA proposa qu’avec les fonds dont elle disposait on pouvait construise un projet d’une puissance trois à six fois moindre ! Le gouvernement a annoncé ensuite l’arrêt d’ASTRID, donc il a bien une énorme responsabilité de ne pas avoir eu l’ambition de financer le projet initial. A noter qu’avec Macron, c’est lui qui décide et le gouvernement exécute…

  14. Bonnin dit :

    Devinez qui paie les énormes bides financiers des EPR? Les responsables techniques, scientifiques,managériaux,politiques,sont ils sanctionnés ? Que nenni .In fine c’est nous avec nos impôts qui réglons la note.

  15. Une irondelle ne fait pas le printemps !
    La France a perdu la maîtrise du nucléaire. Le prochain Tcherobil ou Fukushima risque bien de se passer en France.

    • Personne réfléchit dit :

      Il n’y a aucune chance, si l’ASN reste comme elle est adj, à savoir l’autorité la plus stricte au monde sur le nucléaire, on aura jamais un Tchernobyl en France. Et par pitié, arrêtez d’être stupide au point de croire que les morts de Fukushima sont liés à la radiation, on rappel que si pas de séisme, pas de tsunami, pas de problème dans la centrale

  16. Millot dit :

    La filière des « European Pressure Reactor » a la scoumoune. Six EPR ont été construits ou sont en cours de construction. Ils ont tous sans exception subi des dépassements de coûts et de retards de construction plus ou moins importants, certains dans des proportions vertigineuses. Ces six réacteurs sont : un EPR construit par Areva en Finlande à Olkiluoto, deux par les chinois avec assistance technique EDF à Taishan, un à Flamanville par EDF et deux à Hinkley-Point en Grande Bretagne également par EDF. Le réacteur Taishan 1 en Chine, le premier à être achevé, a été mis hors service en juillet 2021 pendant plus d’un an en raison d’assemblages combustible endommagés. Deux réacteurs EPR, celui de Flamanville en France et celui d’Olkiluoto 3 en Finlande, ont été retardés d’une façon considérable en raison de divers problèmes qu’il serait trop fastidieux à énumérer. Les réacteurs les plus récents, dont la construction a commencé en 2017 à Hinkley Point C au Royaume-Uni, ont déjà dépassé d’un tiers l’estimation budgétaire initiale et sont actuellement retardés d’au moins deux ans… Alors titrer « une réussite industrielle injustement passée sous silence » relève d’un trait d’humour noir !

  17. Brounahans l'Alsaco dit :

    Solution pour contenter tous le monde, offrir à tous ceux qui aiment le nucléaire, un fût de déchet à exposer dans le salon où dans le jardin ! Cela éviterait à ceux qui sont contre d’aller manifester à Bure contre l’enfouissement des dits déchets et devoir se battre contre la police !
    Elle est pas belle la vie ?

  18. PELUCHON François dit :

    Ne nous arrêtons pas en si bon chemin.
    Vite la 4ème génération.

  19. Hof dit :

    Que l’on coupe l’électricité aux anti nucléaires, ils manipulés par des lobbyistes européens à la solde de la Russie et de la Chine. Voir le dernier chancelier allemand

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