Eu égard du nombre de Français, y compris les plus pauvres, qui possèdent des animaux de compagnie, l’idée est loin d’être idiote : Le Parti animaliste demande l’inclusion des aliments pour animaux dans le panier anti-inflation. Il s’explique dans un communiqué à découvrir ci-dessous.
« L’inflation galopante touche de nombreux Français, y compris ceux qui ont des animaux de compagnie. Cette situation, hors de contrôle, a dernièrement entraîné une explosion du nombre d’abandons d’animaux et une diminution des adoptions. Le Parti animaliste estime que les aliments pour animaux sont, au même titre que les autres produits de première nécessité, des éléments essentiels dans le panier des Français. Preuve en est, la situation aujourd’hui dramatique dans les refuges : ne pouvant plus s’occuper de leurs animaux, certains de nos compatriotes les plus précaires n’ont d’autres choix que de s’en séparer, faisant bondir le nombre d’abandons. Dans le même temps, et pour les mêmes raisons, les adoptions sont, elles, en nette diminution »
Pour Catherine Hélayel, coprésidente et porte-parole du Parti animaliste : « Dans cette période économiquement très violente, de nombreux Français ont du mal à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, y compris ceux de leurs animaux. Nous devons faire tout notre possible pour aider ces personnes à continuer de prendre soin de leurs animaux. Il n’en va pas que de la santé de ceux-ci, mais aussi des humains qui les aiment. À la détresse financière subie par nombre de nos concitoyens ne doit pas s’ajouter la détresse psychologique de devoir se séparer d’un être cher. »
Le Parti animaliste appelle donc le gouvernement à prendre des mesures pour garantir l’accessibilité des aliments pour animaux, y compris en les incluant dans le panier anti-inflation. Par ailleurs, le parti porte dans son programme trois mesures fortes sur le sujet, dont il invite le gouvernement à se saisir d’urgence :
- Intégrer dans le calcul du quotient familial (selon un barème à fixer) les animaux de compagnie identifiés (avec un nombre maximal d’animaux).
- Lancer un appel d’offres national pour rendre accessible, aux propriétaires qui le souhaitent, une mutuelle pour animaux de compagnie, à un coût réduit.
- Créer une couverture médicale universelle pour les animaux identifiés (plafond d’actes par an), au profit des personnes ayant un revenu inférieur à un seuil (seuil de progressivité).
Voici une idée qui devrait faire consensus.
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7 réponses à “Le Parti animaliste demande l’inclusion des aliments pour animaux dans le panier anti-inflation.”
Bonjour,
Consensus ? La blague… L’arbitrage devrait se faire entre humains et animaux ! Pour moi, c’est tout vu. C’est ça la politique : choisir. Et tant que ce monde n’aura pas passé du côté obscur du vegan, eh bien je considérerai que les non-humains doivent passer après n’importe quel humain, riche ou pauvre. L’animal est hors imposition dans ce cadre. C’est du superflus. Occupez vous de vos enfants d’abord. Et arrêtez d’abord de manger des espèces non humaines. Plantes incluses. Vous serez déjà plus crédible. Que les vegans arrêtent de manger des plantes et je serai prêt à reconsidérer ma position. Car ils font du spécisme.
Si les gens ont faim, qu’ils mangent d’abord leur animal de compagnie. Ca sera toujours ça d’économisé.
Il faut redescendre sur terre copain chien.
Voilà le consensus que je propose.
M.D
Ben je n’aurais pas dit mieux. Bravo pour votre courage
rarement lu autant de méchancetés ! un animal est souvent le seul compagon des personnes âgées, et même des « pauvres » qu’apparament vous méprisez à l’instant du « chef » et qui n’ont jamais de loisirs
cahchez vous ! vous valez bien moins bien que ces animaux que vous décriez !
Je ne peux pas m’empêcher d’abonder en votre sens – je crois en effet qu’un animal de compagnie est essentiel pour beaucoup de personnes, notamment, comme vous le relevez, des personnes âgées souvent isolées et des personnes pauvres. Mais pas seulement. Un animal adoucit la vie de beaucoup d’entre nous – et dans ce monde devenu si dur, il est loin d’être accessoire !
« … une idée qui devrait faire consensus ». C’est-du second degré ? Dans la réalité économique rien n’est gratuit. Quand on procure un avantage particulier à une catégorie de consommateurs, il y a quelqu’un d’autre qui paye. Alors qui doit payer pour procurer un avantage « social » à ceux qui font le choix d’avoir des animaux de compagnie. Il y a des familles qui font le choix de ne pas en avoir pour des tas de raisons dont celle de privilégier le budget d’une alimentation humaine saine pour les enfants comme pour soi même. Si les autorités font le choix de (faire) subventionner l’alimentation animale de compagnie, les coûts supplémentaires engendrés par cette mesure seront forcément répercutés ailleurs. Alors qui paye la note au final ?
Il suffirait de substituer le budget de l’immigration sauvage et incitée qui n’est pas consensuelle pour financer ce projet qui l’est !
Une autre idée serait que les vétérinaires ait une obligation de résultat positif pour pouvoir facturer, car les honoraires peuvent être dissuasives quant il y doute sur le sauvetage d’un animal.
Quand j’étais enfant, le chien était un commensal, donc, il mangeait comme ses maîtres, du moins les restes, quant au chat, il chassait et vivait de sa chasse… Un peu de lait de temps en temps…. Les vétérinaires, eux, s’occupaient des moutons, des vaches et des chevaux !!
Détresse psychologique à se séparer d’un être cher…… mais pas à avorter, c’est quasiment constitutionnel !