Royaume-Uni. Des détenus chrétiens envisagent d’intenter une action en justice contre l’administration pénitentiaire pour ne pas les avoir protégés des gangs islamistes violents.

Un groupe de 25 détenus chrétiens envisage d’intenter une action en justice contre l’administration pénitentiaire pour n’avoir pas su les protéger des gangs islamistes violents. Les avocats des prisonniers affirment que les directeurs de prison ont permis à ces groupes de prendre le contrôle par crainte d’être accusés de racisme.

Les gangs offrent une « protection » à ceux qui se convertissent à l’islam et punissent ceux qui refusent, allant jusqu’à menacer les membres de leur famille à l’extérieur. Les directeurs de prison ont placé des détenus chrétiens à l’isolement pour leur propre protection au lieu de s’attaquer au problème.

Hier soir, l’ancien dirigeant conservateur Iain Duncan Smith a appelé les directeurs de prison à éradiquer ces gangs, alors qu’un groupe d’avocats envisage de lancer une action collective en justice pour les obliger à agir. Plusieurs rapports gouvernementaux ont identifié ces gangs comme une menace croissante, l’un d’entre eux avertissant l’année dernière que certains d’entre eux géraient des tribunaux de la charia et infligeaient des châtiments tels que la flagellation.

L’avocat pénaliste Tony Wyatt a des clients qui purgent des peines entières dans le « bloc » – une aile d’isolement habituellement réservée aux prisonniers dangereux – parce qu’ils ont refusé de se convertir à l’islam.

M. Wyatt a déclaré : « Nous sommes arrivés à un point où ces soi-disant gangs islamiques semblent diriger nos prisons. Cela fait 20 ans que l’on laisse ce problème s’envenimer et se développer. Il n’existe aujourd’hui aucune solution concevable qui ne passe pas par une révision fondamentale du système pénitentiaire. Pendant des années, le politiquement correct a fait hésiter les directeurs de prison à dénoncer ce qui se passait, mais il est désormais trop tard. Ces groupes sont désormais si importants qu’il n’y a tout simplement pas assez de personnel pénitentiaire pour les prendre en charge. Les gouvernements successifs ont en fait livré nos prisons à un groupe de criminels organisés. La crainte d’identifier ces gangs comme étant musulmans découle de la peur de la réaction indignée, car personne ne veut être accusé de racisme. Ces gangs profitent de cette situation. Tout ce qu’ils font, tout ce qu’ils défendent, va à l’encontre du Coran. Il s’agit d’un groupe criminel organisé qui utilise l’islam comme bouclier pour se protéger ».

M. Wyatt a déclaré avoir connaissance de dizaines de cas où des prisonniers ont été isolés pendant des années dans des cellules nues habituellement réservées aux détenus perturbateurs. L’un de ses clients, Richard Caswell, condamné pour trafic de drogue, a été témoin de la montée en puissance des gangs au cours des 20 dernières années. Selon lui, ils se sont enhardis après le 11 septembre et ont commencé à « peser de tout leur poids ».

M. Wyatt et ses collègues envisagent à présent de lancer une action collective en révision judiciaire au nom d’au moins 25 prisonniers chrétiens maintenus en isolement pour leur propre protection.

Iain Duncan Smith a déclaré : « La justice doit être rendue. Nous ne pouvons pas tolérer une perversion de la justice, quels que soient le groupe et ses croyances. Les prisons doivent être gérées par le directeur de la prison et le personnel. Il ne devrait pas y avoir de sous-ensembles ou d’organisations capables d’intimider et de menacer pour se frayer un chemin vers la direction. Les autorités doivent prendre des mesures immédiates, sans crainte ni faveur ».

On estime que plus d’un tiers des détenus des prisons londoniennes sont musulmans, contre 27 % en 2014. Au niveau national, près d’un détenu sur cinq (18 %) s’identifie comme musulman, alors qu’ils ne représentent que 6 % de la population britannique totale. Dans un rapport sur les prisons publié l’année dernière, Jonathan Hall KC a déclaré au gouvernement que les gangs islamistes affaibliraient les gardiens en lançant des accusations de racisme.

Il a déclaré qu’ils faisaient « des allégations non sincères de racisme et d’islamophobie… pour délégitimer l’autorité du personnel » et « intimider le personnel lorsque son comportement est contesté ».

M. Hall a écrit : « Depuis une quinzaine d’années, des groupes de prisonniers ont adopté une position islamiste antiétatique qui tolère ou encourage la violence envers les prisonniers non musulmans, les agents pénitentiaires et le grand public. Il existe des preuves de l’existence de certains gangs islamistes très structurés opérant au sein de l’univers carcéral ».

Un rapport du ministère de la Justice de 2019 sur les gangs pénitentiaires a révélé que le plus important d’entre eux était composé de détenus musulmans . Le rapport indique également qu’il a causé « un problème de gestion important dans chaque établissement » et que la violence, les brimades et l’intimidation étaient toutes « répandues » au sein du gang.

L’administration pénitentiaire a déclaré : « Le personnel agit rapidement pour réprimer les comportements intimidants ou menaçants, quelles que soient les sensibilités culturelles ou religieuses… Les détenus peuvent être déplacés dans les ailes pour de nombreuses raisons, y compris pour leur propre protection ou s’ils représentent un risque pour les autres ».

En prison comme en dehors, les autorités britanniques mettent depuis des années sciemment en danger les populations autochtones normalement, pour ne pas apparaitre comme « raciste » aux yeux de minorités qui le sont de moins en moins. Enoch Powell avait raison…

Crédit photo : DR (photo d’illustration extrait de la série Oz)
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