À la suite d’une très forte augmentation des flux migratoires – 300% d’arrivées en plus par rapport à l’année dernière – le gouvernement de Giorgia Meloni a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. Une grande annonce, qui n’est cependant pas une surprise puisque depuis quelques semaines déjà le thème était sur la table.
La décision a été prise lors du Conseil des ministres, mardi 11 avril. Ce dernier prévoit l’emploi de moyens et de pouvoirs extraordinaires à utiliser pendant des périodes de temps limitées et prédéfinies : dans le cas présent, six mois. Cinq millions d’euros seront alloués aux régions du sud de la botte, les plus concernées par les arrivées massives.
Il ne s’agira en aucun cas d’une tentative d’endiguer les flux migratoires qui frappent le pays de plein fouet, comme le précise Nello Musumeci, ministre de la Protection civile et des Politiques maritimes : « Soyons clairs, on ne résout pas le problème, dont la solution n’est liée qu’à une intervention raisonnée et responsable de l’Union européenne« , mais seulement d’accélérer les procédures d’accueil et la redistribution sur le territoire national, de gérer au mieux la présence des clandestins sur le territoire, alors que les centres d’accueil sont submergés.
Or, si une meilleure prise en charge est évidemment souhaitable – tant pour les migrants entassés dans les centres d’accueil que pour la population italienne qui voit ses îles crouler sous le nombre de clandestins et ses centres-villes de plus en plus en proie à la violence de ses derniers – on est en droit de se demander si cela ne va pas créer un ultérieur appel d’air, l’énième encouragement pour les candidats au départ. Que l’actuelle situation de déstabilisation de la Tunisie et l’arrivée des beaux jours, promettaient déjà.
Les prochains mois, les arrivées sont vouées à augmenter exponentiellement.
Audrey D’Aguanno
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6 réponses à “Immigration : submergée par les arrivées de clandestins, l’Italie décrète l’état d’urgence”
Déjà l’instauration d’Etat d’urgence, je suis contre !
Que ce soit sous des prétextes sanitaires ou autre,s il toujours un loup dans l’affaire. Et là c’est le cas.
Je note : « l ne s’agira en aucun cas d’une tentative d’endiguer les flux migratoires… mais d’accélérer les procédures d’accueil et la redistribution sur le territoire national »
L’Etat d’urgence n’a donc pour d’accélérer l’installation des migrants dans l’ensemble du pays..
Autrement dit, les Italiens se sont faits bernés par la blonde. Elle qui criait si fort contre Macron.
Le même procédé que Zélenzki qui s’est fait élire sur la lutte contre la corruption du gouvernement précédent et qui, une fois en place, s’est empressé de faire pire que le gouvernement qu’il critiquait.
Qui a pu croire que la Meloni aurait résolu quoi que ce soit en Italie? C’est la Le Pen Italienne, avec les mêmes ambitions
Et si l’on parlait plutôt de la corruption en Poutinie, Zelinski est un gamin auprès de Vladimir et sa clique !
les renvoyer d’où ils viennent, point barre
Ben voyons, les ONG vont s’en donner à cœur-joie, et tout ce beau monde va remonter en France.
Méloni n’était donc qu’ilusions ! Elle genouille elle aussi devant les diktats bruxellois , pourtant les italiens lui avaient donnés mandat pour justement mettre des limites à cet envahissement migratoire sans limites .