Depuis le 1er avril 2023, l’outrage sexiste ou sexuel aggravé n’est plus considéré comme une contravention mais comme un délit.
Les propos désobligeants sur le genre adressés à une personne dans la rue ou dans les transports (outrage sexiste aggravé), les propositions sexuelles à un(e) inconnu(e) dans la rue ou dans les transports (outrage sexuel aggravé) seront désormais punissable d’une amende de 3750 € et/ou d’une peine d’emprisonnement inférieure à 10 ans. La peine d’amende pourra être assortie de peines complémentaires de suivi d’un stage de citoyenneté ou de travail d’intérêt général.
Le harcèlement de rue, entré dans le Code pénal après le passage de ladite loi « Schiappa » du 3 août 2018 était considéré jusqu’à présent une contravention, passible d’une amende de 1.500 €. Il vient de franchir un niveau gravité légal supérieur et sera donc plus sévèrement puni. On est cependant en droit de se demander : à quoi bon ?
Sans vouloir critiquer toute émanation du gouvernement – ces petites violences récurrentes pourrissant la vie d’un nombre grandissant de citadines, il est légitime que l’État intervienne – qui en est victime sait pertinemment que c’est là une mesure totalement vaine. Car ces agresseurs de rue ne sont pas ces lourdeaux avec leurs blagues minables à la pause café, qui plus est faciles à rembarrer, mais la plupart du temps, dans l’extrême majorité des cas, des personnes issues de l’immigration qui n’ont strictement rien à faire des amendes de l’État français qu’ils ne reçoivent pas et qu’ils ne payent pas. Ce qui a pour effet aussi qu’en amont, personne ne porte jamais plainte contre eux.
La question du harcèlement de rue relève d’une conception de la femme qui n’est pas nôtre, il suffit de quelques heures dans les transports en commun pour s’en assurer.
Nier les faits, les enrouler de politiquement correct pour ne pas « stigmatiser », débouche sur l’impossibilité de les résoudre, de trouver une solution politique à un problème réel, qui est inévitablement lié à l’immigration et à l’impunité totale de certaines couches de la population désormais française.
Cette judiciarisation de la société, de plus, fait faussement croire qu’une amélioration pourra sortir des tribunaux. Vaste leurre. Nos filles et nos femmes ne trouveront pas la paix dans la rue, ne cesseront d’être la cible d’agresseurs qui voient en l’Européenne une proie à pourchasser et à humilier en cas de refus – quand ce n’est pas bien pire – en se tournant vers l’État, en ayant recours à la plainte qui n’aboutira sur absolument rien.
Une anecdote personnelle illustre cela à la perfection : devant porter plainte contre X mon sac ayant été volé par six individus visiblement issus de minorités ethniques, je me rends au commissariat, vu que les forces de l’ordre n’ont jamais eu la décence de se déplacer malgré plusieurs appels et les dommages corporels endurés (que des coups, par chance). Et Monsieur le Policier de me répondre très sérieusement « Mademoiselle, vous nous avez décrit 80% de la population marseillaise. » À quoi bon, donc ! Et de me confier officieusement « vous savez Mademoiselle, on en fait des tests ! Nos agents en civil circulent avec de l’argent liquide en vue, mais ils ne sont jamais attaqués. Ils ne s’en prennent qu’aux jeunes femmes seules ou avec enfant. » Mesdames les Féministes, y’a du boulot pour vous là ! Mais étrangement, on ne les entend pas, aveuglées et tétanisées qu’elles sont de politiquement correct. Le problème, c’est que ce sont celles dont elles prétendent vouloir améliorer le quotidien qui payent les pots cassés de leur couardise.
On est, enfin, en droit de s’interroger sur le profil de ceux qui subiront les conséquences d’une telle mesure quand on voit le ramassis de cinglées qui pensent vraiment que tous les hommes sont des violeurs en puissance, qui assimilent un regard appuyé à un viol, et que ce sont les mêmes qui nient gaiement le harcèlement de rue véritable « pour ne pas faire d’amalgame ». Il y a de grandes chances pour que le mâle hétéro blanc, soit la victime toute désignée, puisque lui paye ses amendes, se rend dans les tribunaux et qu’il est sans grand danger de porter plainte contre lui.
Audrey D’Aguanno
Photo d’illustration : DR
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5 réponses à “L’outrage sexuel est désormais un délit passible de 3.750 euros d’amende. Ouf, on est sauvées ! [ L’Agora]”
Attends ! J’ai pas bien compris là ! C’est quoi ton truc ?… Et qu’en est-il de l’outrage masculin, face à l’émancipation féminine qui ose, et de la main, verifier si c’est sincère quand on lui parle d’amour ?…
3750 €, ça fait combien en Dinar ? Et en Dirham ?
J’ aime beaucoup vous lire, audrey D’aguanno.
Respect à vous !
( Un mâle hétéro blanc… )
Le totalitarisme est en marche (comme « La République »), et rien ne l’arrêtera.
Ah ah ah! La grosse blague. Et pendant ce temps là, la Schiappa nous dit qu’elle avalait! Elle est où la provoc et l’incitation? Sauf à recracher le tout dans des coupures de 500€, l’affaire est juteuse!