Il n’y a pas qu’en France où l’extrême gauche n’hésite pas à menacer, y compris physiquement, les personnes ne partageant pas ses convictions. En Belgique, les jeunes flamands du Vlaams Belang et de deux autres associations étudiantes viennent d’en faire les frais à l’université d’Anvers.
L’extrême-gauche menace les jeunes du Vlaams Belang
En Flandre, le Vlaams Belang Jongeren (VBJ), la section jeunesse du parti nationaliste flamand Vlaams Belang a fait savoir le 31 mars dernier qu’il portait plainte contre des membres inconnus du « collectif antifasciste » autoproclamé Antifa, pour un appel à la violence sans équivoque.
Cette volonté de la formation politique flamande de voir les poursuites judiciaires engagées à l’encontre de ces radicaux d’extrême-gauche fait suite à la distribution de dizaines de tracts quelques jours auparavant à l’université d’Anvers. Des documents qui contenaient un appel explicite à la violence à l’encontre des membres du Vlaams Belang et du Vlaams Belang Jongeren (VBJ).
Mais ces menaces des « antifas » visaient également les sympathisants et adhérents de l’association étudiante catholique flamande Katholiek Vlaams Hoogstudentenverbond (KVHV) ainsi que ceux de l’Association des étudiants nationalistes (Nationalistische Studentenvereniging, abrégée en NSV).
Des « antifascistes » incitant à « attaquer à vue les fascistes »
Sur les tracts incriminés par le Vlaams Belang, les messages des militants d’extrême-gauche belges ne souffrent pas d’ambiguïté : « Les fascistes doivent être attaqués à vue », « Combattez votre ennemi et ses symboles », tels sont les mots d’ordre délivrés par ces derniers.
Pour le président du VBJ Filip Brusselmans, ces slogans « ne peuvent être compris autrement » que comme des menaces directes. D’autre part, la plainte du Vlaams Belang Jongeren a été déposé conjointement avec la KVHV et la NSV.
Celui qui est par ailleurs député au parlement flamand sous l’étiquette du Vlaams Belang depuis 2019 a ainsi déclaré que cette plainte était « une nécessité pour éviter que le souhait du collectif antifasciste d’Anvers ne devienne réalité et qu’il n’y ait des violences effectives contre des étudiants en raison de leurs idées ».
Ne pas confondre liberté d’expression et appel à la violence
« Les antifascistes autoproclamés emploient des méthodes fascistes et violentes pour intimider les personnes qu’ils considèrent comme leurs ennemis. Des ennemis que, dans leur vision rétrograde du monde, ils qualifient commodément et sans aucune justification de ‘fascistes’ », a ajouté Filip Brusselmans.
Ce dernier rappelle qu’en Belgique, « le Vlaams Belang est le plus grand défenseur de la liberté d’expression, y compris celle des ‘antifas’, mais pour nous, la limite se situe au niveau de l’appel à la violence ». Et de poursuivre : « Nous n’accepterons jamais les appels à la violence, contre qui que ce soit. En outre, nous n’accepterons jamais de diaboliser les Flamands ».
Selon le président du VBJ, les tracts distribués à l’université d’Anvers par les membres de l’ultra gauche locale menaçaient « sans distinction toute personne portant un Lion flamand ». Un signe supplémentaire du sens de la nuance dont sont capables ces « antifascistes »…
Quant à la réaction de la direction de l’université d’Anvers, Filip Brusselmans note que celle-ci est demeurée silencieuse face aux messages de haine et aux incitations à la violence formulés par ce qui s’apparente ni plus ni moins à de la terreur d’extrême-gauche.
Un silence qui n’est cependant pas étonnant pour les jeunes du Vlaams Belang puisqu’il y a quelques semaines à peine, cette même université avait pour projet d’installer une « œuvre » du soi-disant « artiste » Dennis Tyfus. Cette œuvre montrait des étudiants du NSV et du KVHV subissant des tortures. Les courriers envoyés par le NSV à l’administration de l’université sont restés sans réponse.
Crédit photo : Capture compte Twitter Sam van Rooy (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Flandre. Les jeunes du Vlaams Belang visés par des appels à la violence des « antifas » à l’université d’Anvers”
L’extrême gauche (islamique ou non) est atteinte d’une paranoïa gravissime consistant à voir des fascistes partout ( alors qu’ils ont disparus en 1945 ) et à rentrer dans des actes de violence injustifiés relevant plutôt de la psychiatrie que de la politique ! Ces « malades » atteints de phobie fasciste ont , hélas, envahit les universités françaises, certaines grandes écoles et répandent leur idéologie mortifère dans les endroits qui, à l’origine’ étaient des lieux de réflexion intellectuelle et d’ouverture d’ esprit.
Education Nationale, Rectorat et Chancellerie des Universités ? Aux abonnés absents !
Que les tracts soient en anglais n’est peut être pas innocent.
ghandi reviens stp, et vite