L’Allemagne veut ouvrir davantage ses portes aux immigrés demandeurs d’emploi dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Le gouvernement fédéral vient d’adopter en Conseil des ministres un projet de loi visant à simplifier l’embauche de travailleurs extra-européens.
Un système de points pour attirer les travailleurs immigrés
Pour faire face au vieillissement de la population allemande, le gouvernement du chancelier Olaf Scholz ne semble connaître qu’un seul remède : l’immigration. Le 29 avril dernier, l’exécutif allemand a présenté un projet de loi visant à réformer la loi sur l’immigration de main-d’œuvre qualifiée. L’objectif est ainsi de faciliter l’accès des travailleurs qualifiés étrangers au marché du travail allemand.
La pénurie de main-d’œuvre qualifiée concernerait tous les secteurs d’activité outre-Rhin. Afin de faciliter à l’avenir l’emploi en Allemagne de travailleurs immigrés issus de pays non membres de l’UE, le gouvernement fédéral veut mettre en place une nouvelle législation en matière d’immigration. Le cabinet fédéral a donc adopté la semaine dernière le projet de loi correspondant sur la réforme de la loi sur l’immigration.
Certaines facilités sont prévues : le nouveau texte législatif prévoit de supprimer l’obligation de présenter un contrat de travail pour s’installer en Allemagne. À la place, un système de points basé sur le « potentiel » d’intégration des candidats sera mis en place, similaire à celui du Canada. L’objectif affiché par Berlin étant d’attirer davantage de travailleurs qualifiés…
Moins « d’obstacles bureaucratiques » à l’immigration…
Toutefois, avec de telles largesses octroyées au bénéfice de ces futurs potentiels travailleurs immigrés, la politique fédérale allemande interroge, d’autant plus que le pays est déjà confronté à des problèmes d’intégration de la part des populations d’origine extra-européenne. À ce titre, on se rappellera notamment des propos tenus au mois de janvier 2023 par Reem Alabali-Radovan (SPD, le parti social-démocrate), actuel ministre allemande de l’Intégration.
Considérant que son pays était miné par le « racisme structurel », cette dernière avait alors affirmé qu’une « véritable culture de l’accueil » devait désormais être mise en place en Allemagne.
Reem Alabali-Radovan. Source : deutschland.de
Un point de vue partagé par le ministre allemand de l’Intérieur Nancy Faeser. Laquelle a affirmé lors de la présentation du nouveau projet de loi : « Nous veillerons à faire entrer dans le pays les travailleurs qualifiés dont notre économie a un besoin urgent depuis des années », garantissant au passage que ce nouveau système supprimera les obstacles bureaucratiques », tout autant qu’il « permettra aux travailleurs qualifiés de venir rapidement en Allemagne et de pouvoir commencer » à travailler.
« Main-d’œuvre qualifiée », une notion très large
Par ailleurs, ce projet de loi prévoit un modèle à trois piliers sur lequel l’immigration de main-d’œuvre qualifiée doit s’appuyer : pilier de la main-d’œuvre qualifiée, pilier de l’expérience et pilier du potentiel. Le pilier de la main-d’œuvre qualifiée doit rester l’élément central de l’immigration selon gouvernement fédéral. Celui-ci doit permettre aux personnes originaires de pays tiers, titulaires d’un diplôme allemand ou d’un diplôme reconnu en Allemagne, de travailler dans tous les emplois qualifiés.
La « carte bleue européenne », permis de travail destiné aux résidents d’un pays non-membre de l’Union, avec ses conditions avantageuses pour le regroupement familial, un séjour à durée indéterminée et le changement d’emploi, devrait à l’avenir pouvoir être délivrée à davantage d’immigrés diplômés.
Il est notamment prévu d’abaisser le seuil minimal de rémunération pour les spécialistes universitaires. De plus, les migrants sans diplôme universitaire, mais avec une expérience professionnelle de trois ans, devraient pouvoir obtenir cette « carte bleue européenne » sur présentation d’une offre d’emploi concrète. D’autre part, les spécialistes en informatique pourront à l’avenir, sous certaines conditions, obtenir cette carte de séjour même s’ils ne sont pas titulaires d’un diplôme universitaire, à la condition qu’ils puissent justifier de certaines qualifications non formelles.
Ainsi, la nouveauté de ce projet de loi réside dans le fait que les candidats à l’immigration en Allemagne se présentant comme « qualifiés » pourront à l’avenir exercer n’importe quel emploi qualifié : un migrant professionnellement reconnu comme employé de bureau pourra également postuler par exemple dans le domaine de la logistique.
2 millions de postes vacants en Allemagne ?
Par ailleurs, même si leur diplôme n’est pas formellement reconnu en Allemagne, les travailleurs immigrés pourront à l’avenir exercer des professions non réglementées dans le pays. Les conditions préalables sont au moins deux ans d’expérience professionnelle ainsi qu’un diplôme professionnel reconnu par l’État dans le pays d’origine avec une durée de formation d’au moins deux ans. Cela signifie une nette simplification et donc des procédures plus courtes. Toutefois, un seuil salarial doit être respecté ou une convention collective doit être appliquée.
Autre nouveauté : il sera possible de commencer à travailler en Allemagne avec un « partenariat de reconnaissance » si le seuil salarial n’est pas atteint. Le futur travailleur qualifié peut alors commencer à travailler en Allemagne dès le premier jour, même si son diplôme professionnel n’est pas encore reconnu, dans la mesure où la législation professionnelle le permet. Il en ira de même si des qualifications sont encore nécessaires.
Le projet de loi prévoit en outre la possibilité d’un emploi de courte durée contingenté pour les secteurs ayant des besoins particulièrement importants. Il est ainsi possible de travailler huit mois en Allemagne, indépendamment d’une qualification. La condition est que l’employeur soit lié par une convention collective.
Au mois de janvier 2023, l’Association des Chambres allemandes de commerce et d’industrie avait indiqué, à la suite d’une étude, que l’Allemagne comptait environ 2 millions de postes vacants.
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19 réponses à “Allemagne. Face à la pénurie de main-d’œuvre, le gouvernement légifère pour davantage d’immigration extra-européenne”
Les allemands de demain n’auront même plus à venir bronzer sur nos plages. Ça risque de faire un manque à gagner pour notre tourisme.
Le monde tel que nous l’avons connu, l’Europe, disparaît progressivement, sacrifiée sur l’autel du libéralisme du profit à tout prix qui néglige une saine relance de notre natalité au profit de l’immigration. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.
Pardon, mais le cas allemand est l’inverse du libéralisme : l’Etat légifère sur le conseil de technocrates.
L’ouverture à l’immigration qualifiée va en tout cas booster le marché des faux diplômes !
ça peut aller très loin/: il y a une trentaine d’années , j’ai rencontré un médecin congolais , en discutant je lui demande ou il a obtenu srs diplomes? I l me répond à MOSCOU…..je lui parle en russe, et je me rends compte que le type n’en connait pas un mot !
Et dire que certains de chez nous ne trouvent pas d’ emploi car le » profil » et le diplôme ne correspondent pas exactement à ce que l’employeur cherchait…….visiblement pour les nouveaux arrivants, on a baissé le niveau d’ exigence dans tous les cas ! Je ne suis pas sûr que tous les » envahisseurs » soient des ingénieurs, informaticiens, médecins, infirmiers etc….et si c’ est le cas pourquoi ne travaillent-ils pas dans leur pays pour l’aider ?
L’Allemagne nous OBLIGE à accepter des »migrants », dont nous n’avons pas besoin: la France est sous la DOMINATION ALLEMANDE comme en 40… »L’Europe » nous impose, également, ses désirs…ainsi Van der Layen est partie avec Macron, en Chine, afin de veiller à ce que Macron dise ce qu’elle lui a ordonné de dire au président chinois…
Triste réalité, en effet, il est anormal que cette mégère joigne macronor our quel que soit ses déplacements. En ce qui concerne les immigrants souhaités par l’Allemagne, il faudrait remettre les frontières pour empêcher que ces malvenus viennent/finissent chez-nous en cas de rejet.
Qualifié…Qualifié…C’est vite dit tout ça !
D’abord, il faut apprendre la langue du pays ou à minima l’Anglais.
Puis faire valoir ou reconnaître un savoir faire à défaut de qualification attestée par un diplôme.
Sinon, s’engager dans des formations du CAP à l’ingénieur pour les meilleurs…Et pour cela, il faut bosser, il faut avoir le goût du travail, de l’effort, du mérite comme l’ont eu nos anciens des campagnes ou du monde ouvrier pour constituer l’élite de la nation;
C’est tout un état d’esprit acquis par les européens au bout de siècles de progrès, et c’est peut-être ce qui manque aux extra-européens notamment africains quand on voit leur incapacité à développer leur pays depuis leur indépendance et leur empressement à venir mettre les « pieds sous la table » de leurs anciens « oppresseurs ».
Vous avez raison, ce sont en majorité des incapables et je travaille sur les chantiers à l’étranger pour savoir de quoi il en retourne. Très très peu sont compétents. Quand aux étudiants qui viennent en France, c’est du même tonneau, ils n’ont pas le niveau, on leur donne la moyenne et le diplôme pour éviter les incidents diplomatiques avec l’université du pays….sans oublier de mentionner que beaucoup restent en France.
ça peut aller très loin/: il y a une trentaine d’années , j’ai rencontré un médecin congolais , en discutant je lui demande ou il a obtenu srs diplomes? I l me répond à MOSCOU…..je lui parle en russe, et je me rends compte que le type n’en connait pas un mot !
On nous prédit qu’avec l’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE , au moins 300 MILLIONS d’emplois vont disparaitre dans le monde dans les 10 prochaines années . Le haut niveau de technicité des migrants accueillis par l’UE les met il à l’abri du chomage ?….mème les emplois basiques de la restauration et des services sont appelés à disparaitre .alors ?
Ben voyons, et une fois arrivé en Allemagne tout ce beau monde va essaimer dans toute l’Europe sans contrôle, et notamment en France où il n’y a que des avantages sociaux pour les migrants
Absolument Franck…L’Allemagne va nous envoyer, ou plutôt, ils viendront d’eux-mêmes, tous les migrants non-qualifiés, improductifs, opportunistes voire nuisibles dans notre paradis social.
kaélig…Je suis d’accord avec vous! Les Algériens ont laissé à l’abandon les belles cultures qu’avaient faites les Pieds-Noirs (fruits et légumes) et ils sont obligés d’acheter, maintenant, des produits de première nécessité…Voici un exemple de leur fainéantise: Mon cousin était commandant sur »La Jeanne » de la compagnie Schiaffino et après »l’indépendance de l’Algérie », il a continué, avec son navire, à faire, toutes les semaines, l’aller-retour entre Marseille (où il habitait) et Alger. Il prenait les commandes du gouvernement algérien ,puis il déposait (ou faisait déposer) les produits commandés sur le quai d’Alger, à son retour, dans la capitale algéroise et… ainsi de suite..il a, souvent, constaté que les marchandises, déposées la semaine précédente, étaient toujours au même endroit, sur le quai du port d’Alger, sous les intempéries (soleil, pluie, etc..)Parmi ces produits se trouvaient des médicaments, etc…
J’ai connu quelques pieds-noirs éjectés d’Algérie. Ceux-là même qui avaient développé une Algérie en auto-suffisance alimentaire voire exportatrice (Le vin en particulier)…Depuis, c’est la pénurie, la gabegie, la corruption des « élites », progrès économique nul, chômage, émigration vers le Paradis France…Ce pays survit encore grâce à la manne pétrolière créée par les européens.
On a l’impression que les Arabes, depuis leur extension de l’Arabie Saoudite se comportent comme des hordes nomades en expansion permanente vivant sur le dos des territoires conquis sans rien apporter (à part sous le règne de Saladin), et donc la seule politique est la submersion migratoire.
Alibi pour valider la livraison de main d’œuvre à pas cher aux grands bazars européens !! Mécaniquement , tous ces migrants deviendront les remplaçants sous payés des autochtones européens qui eux , nos descendants donc , si nous laissons faire ? Deviendront telles quelques espèces animales des européens sur le chemin de l’extinction.
Logés et nourris d’office aux frais de la princesse, argent de poche assuré et allocations braguette, c’est bon le Pays de Cocagne. On pourra même, en courant derrière un ballon ou en devenant pilote d’avion gagner des millions. Nul besoin d’avoir un diplôme, ni même de parler un mot de français pour réduire le chômage, sauver l’économie, l’éducation nationale et les retraites.
Y’en a déjà en pagaille à la terrasse des cafés et sur les place publiques qui branlent rien de la journée…