Il n’y a pas que la France qui connaît une forte hausse des prix sur les produits de première nécessité, les matériaux ou les matières premières. La Grèce, qui n’est jamais vraiment sortie des conséquences de la crise financière de 2008, subit aussi de plein fouet l’inflation. A bout de ressources, les Grecs ont baissé drastiquement leurs achats de nourriture et de biens de première nécessité, au plus fort de l’hiver.
Ainsi le média russophone Nouvelles d’Athènes cite les chiffres de l’ΕΚΠΟΙΖΩ, l’union des consommateurs grecs : fin janvier, 72% des consommateurs avaient restreint leurs achats de biens de première nécessité et notamment de nourriture, après des hausses allant jusqu’à 25 % sur les produits laitiers, 18.1% sur le pain, 17.8% pour la viande et 13.1% sur les légumes. Dans les boulangeries, les ventes ont baissé de 30%, nombreux sont les Grecs qui n’achètent plus qu’un demi-pain, voire qui le prennent… à crédit.
Ce n’est guère plus reluisant pour les achats de carburant – alors que le carburant a atteint 2 euros le litre en février – avec des salaires moyens de 800 à 1000 euros – l’électricité a augmenté de 45%, le gaz naturel de 135% et le fioul de 30%, ce qui alimente la hausse des coûts de production, de transport… et des prix à la consommation. Nombre de grecs restreignent aussi leurs déplacements, tandis que les vols d’électricité auraient coûté 800 millions d’euros au bas mot cette année selon le gouvernement.
Il n’y a pas non plus de mécanisme ou de loi empêchant les cartels et les hausses de prix subites : ainsi, à la veille de Pâques où de nombreuses familles achètent des œufs, ceux-ci sont passés de 21 centimes d’euros en moyenne la pièce à 45 centimes en trois jours à peine, hors de prix pour les Grecs.
LBG
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8 réponses à “Inflation : les Grecs se serrent la ceinture… encore plus”
décidément, cette guerre OTAN contre Russie arrange bien l.agenda 2030…….
Bienvenu dans la belle Europe de Bruxelles et des incapables aux manettes !
La Grèce, dites-vous, « n’est jamais vraiment sortie des conséquences de la crise financière de 2008 ». Il serait plus juste de dire qu’elle n’est jamais vraiment sortie de ses CAUSES. Ces causes sont simples : le pays consomme plus qu’il ne produit et comble la différence par un endettement, qu’il faut quand même penser à rembourser de temps en temps (même si ce « remboursement » est en partie supporté par les prêteurs sous forme d’abandons de créances). Les Grecs souffrent aujourd’hui à cause de décisions, ou de non-décisions, prises par leur gouvernement hier et avant-hier.
Et nous, on produit ce que nous consommons ? Soyons sérieux, selon que nous sommes riches ou pauvres, bien portants ou malades, beaux ou mal foutus, noirs ou blancs, musulmans ou juifs, protestants ou catholiques… Enfin, vous connaissez la suite !
Remplaçons « Grèce » par « France » et « Grecs » par « Français »…
Belle Europe, toi qui aide les migrants de toutes les nations, pourrais-tu aider nos frères Grecs ?
Assez d’aider des migrants qui nous détestent – ce que beaucoup ignorent – et qui profitent de nos services sociaux, pendant que nos voisins – les grecs – et notre peuple, s’endettent, et vont bientôt crier famine ! mais non, l’Etat continue de dilapider notre pays, jouant au généreux ! facile, ce n’est pas son argent ! je suis écoeurée
la nouvelle façon de luter contre l’obésité chez les ouest européens,