Face aux polémiques, Netflix a annulé en catimini la reconduction d’une de ses productions pour la jeunesse, jugée trop woke par de nombreux parents. Cet acharnement à vouloir à tout prix gagner des enfants toujours plus jeunes à la propagande LGBT, semble avoir de plus en plus de mal à passer.
-Pour que je me sente vraiment moi-même, je me fais appeler Fred. C’est parce que je suis non-binaire. Et Fred ça sonne aussi bien pour un garçon que pour une fille. Et je préfère qu’on dise « eux » ou « ils » au pluriel, parce que quand on me parle et qu’on me dit « il » ou « elle », je ne me reconnais pas du tout.
-Ooh, je n’étais pas au courant… Pas étonnant que tu n’étais pas dans ton assiette ! Comment voulais-tu réussir à mener convenablement le troupeau sans être toi même ? Je te demande pardon si je n’ai pas utilisé le bon prénom et le bon pronom depuis tout à l’heure, mais merci à toi de m’avoir ouvert ton cœur.
Tel est le dialogue incriminé dans un épisode de Ridley Jones, La protectrice du musée, un dessin animé produit par Netflix destiné aux enfants de 3 à 6 ans. La série vante son soutien à la cause LGBT depuis le début : la fillette protagoniste vit sans père, avec sa mère et sa grand-mère, une autre a deux papas qui sont ouvertement en couple. Le petit bison qui fait son coming out non-binaire semble être le coup final de la série, tant il a été perçu comme une tentative d’endoctrinement aux théories transgenres.
Endoctrinement dont se défend sa créatrice Chris Nee… qui n’est pourtant pas sans savoir que les enfants, surtout à cet âge, s’identifient et héroïsent les protagonistes. La rhétorique est toujours la même, il s’agirait d’ouvrir les enfants à la diversité du monde avec en arrière fond la théorie woke de l’autodétermination : chacun peut être ce qu’il souhaite, le sexe biologique n’existe pas mais a été « assigné à la naissance », parfois injustement. Il faudrait donc s’en libérer dans un acte d’autodétermination comme l’a fait le petit bison Fred, véritable héros.
La question des pronoms n’est pas anodine, c’est une pierre angulaire du transactivisme, une première étape dans la normalisation de ce concept malsain selon lequel sexe et genre « perçu » ne sont pas forcement en adéquation chez une même personne. C’est insinuer le doute sur une névrose qui ne concerne pas un enfant de cet âge, lui imposer un questionnement auquel il n’aurait pas pensé de lui-même.
Le fait de lui demander « par quel prénom veux-tu être appelé ? » le force à réfléchir à sa propre « identité de genre », sépare mentalement sexe et réalité biologique pour convaincre à la théorie de l’assignation à la naissance.
Or, derrière le tollé provoqué par l’audimat de Ridley Jones se cache le sentiment grandissant chez de nombreux parents n’ayant jusque-là pas vraiment d’avis sur la question ou se considérant même progressistes, que l’on essaie d’insuffler à des bambins des dogmes d’adultes névrosés. Que promouvoir l’idée qu’une « inadéquation entre le sexe et l’identité de genre » d’un individu peut être médicalement et chirurgicalement corrigée signifie rendre des enfants sains dépendants à vie de l’industrie pharmaceutique. Que la tâche du divertissement télévisé est de divertir, non d’éduquer.
Une prise de conscience instinctive, parfois non formulée, mais bien réelle.
Audrey D’Aguanno
Photo : DR
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Une réponse à “Netflix, un dessin animé de propagande trans à destination des 3-6 ans annulé”
Nous pendrons les corrupteurs avec leurs viscères et nous disperserons leurs cendres dans des champs d’épandage.
Merci Audrey.