Pour envoyer des missions habitées sur Mars, de nombreux défis attendent encore la science. Un état des lieux passionnant dans les pas du spationaute Thomas Pesquet, de son séjour en orbite à son retour sur Terre. Entre le 19 novembre 2016 et le 2 juin 2017, le Français Thomas Pesquet a passé 196 jours à bord de l’ISS, la station spatiale internationale. Pour lui, comme pour les cinq autres membres de l’expédition 50/51, chaque jour a été rythmé par une multitude d’expériences scientifiques. Réalisées pour des laboratoires du monde entier, ces dernières visaient à repousser les limites imposées par la physiologie humaine aux missions lointaines dans l’espace. Car si, à l’instar de beaucoup de ses pairs, Thomas Pesquet rêve de fouler un jour le sol martien (2040 est en ligne de mire !), il reste encore à la science une longue liste de problèmes à résoudre avant de pouvoir envoyer des missions habitées sur la planète rouge.
https://www.youtube.com/watch?v=D2s-krXHGqc
Enjeux à venir
Du système de propulsion de la fusée aux dommages causés par l’apesanteur sur les organismes humains (décalcification osseuse, vieillissement accéléré des parois artérielles…), du recyclage des déchets à l’autonomie complète de la mission (combustible, nourriture, eau…) en passant par l’utilisation de la robotique ou la mise au point de nouveaux matériaux, notamment contre les radiations cosmiques, Alain Tixier et Vincent Perazio réalisent un passionnant tour d’horizon des travaux menés sur ces sujets en Europe, aux États-Unis et en Russie. Ponctuée d’archives rares sur des expériences entreprises depuis le premier vol dans l’espace de Youri Gagarine en 1961, de témoignages inédits comme celui de Charles Duke, qui fut le dixième homme à marcher sur la Lune en 1972, et d’éclairages de spécialistes sur les enjeux à venir, leur passionnante enquête suit, en fil rouge, Thomas Pesquet pendant et après sa mission en orbite à 400 kilomètres autour de la Terre. Sur de superbes images – filmées à l’intérieur de l’ISS, lors d’une sortie extravéhiculaire… –, l’astronaute commente la vie à bord.
Il partage également son ressenti sur les grandes étapes de cette aventure collective à laquelle, après sept ans d’entraînement, il a pu participer pour l’Agence spatiale européenne.
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6 réponses à “Thomas Pesquet : objectif Mars”
et si….on envoyait macron sur mars ! le premier terrien , président de mars , ça aurait plus de gueule que « président de l UE » qui part en vrille , il faut qu’il s’entraine , je suis sur qu’il en a envie !
Il se sentira moins seul si on lui met dans les pattes Ségolène Royal : en tant qu’ancienne « ambassadrice des pôles », elle devrait avoir une certaine expérience des milieux naturels hostiles ! Cerise sur le gâteau : nous nous débarrassons d’elle à peu de frais !
Jupiter sur Mars ? Voilà une drôle d’idée. Mais franchement même si c’est très tentant, ce ne serait pas gentil de faire ça aux martiens.
L’avenir n’est pas sur Mars. Nous sommes sortis de la mer, et en vivons. L’humanité va dépenser des fortunes pour aller « coloniser Mars, alors que rien n’est fait pour nos mers et océans, domaines inconnus. Il n’existe même une cartographie des fonds marins de la Méditerranée !
Cet argent serait plus utile à l’humanité en étant dépensé à la dépollution des océans, en pariculier à l’élimination des déchets plastiques.
Peskett, tu commences à nous brouiller l’écoute…
Allez déjà sur la lune