Fille ou garçon. A Nantes, un spectacle pour diffuser la théorie du genre auprès des enfants

Les parents de 35 classes nantaises (à Rennes, il en sera de même pour une partie des écoles) vont devoir décider s’ils autorisent la sortie de leurs enfants au spectacle musical « Fille ou garçon » qui sera présenté aux enfants les 6 et 7 avril à Nantes, salle Paul Fort. S’agit-il d’un aimable et divertissant intermède musical ou d’une nouvelle tentative de faire passer la théorie du genre directement auprès des plus jeunes ? Pour le mouvement catholique Civitas, c’est la deuxième réponse : le mouvement s’insurge contre la programmation, début avril de ce spectacle, promut par la municipalité gauchiste qui dénonce une «instrumentalisation politique» . Il est vrai que Nantes a l’appui de l’Education nationale, ce qui en dit long sur la manipulation de nos enfants.

Annoncée sur l’affiche comme destinée à « tout public à partir de 5 ans », cette représentation s’inspire en fait d’un livre disque de 11 portraits chantés par Marion ROUXIN qui posent « la question des différences entre les sexes et l’influence du monde adulte sur les enfants ». Cet ouvrage sert d’ailleurs de support pédagogique aux enseignants pour animer des ateliers destinés aux écoliers… dès 5 ans ! L’histoire trace l’itinéraire de Camille « une fille dans un corps de garçon », en abordant « le thème de l’homoparentalité ou en s’interrogeant sur l’identité des genres », et vise à « remettre en cause les stéréotypes », peut-on lire sur le site de l’ouvrage.

« Il s’agit en fait de théories subversives et déconstructrices de la famille naturelle et traditionnelle dont la philosophe américaine Judith BUTLER, féministe radicale, fut la théoricienne dans les années 1980. Aujourd’hui des lobbies tentent avec agressivité d’imposer cette idéologie du genre qui n’est en fait qu’un nouveau totalitarisme exercé sur la société française, sous couvert d’égalité et de lutte prétendument antidiscriminatoire » indique Civitas.

Sophie Marinopoulos est psychologue, psychanalyste, auteur de Combattre les petites philosophies du pénis, Éditions Les Liens qui Libèrent 2011. Elle tire la sonnette d’alarme face à la publicité invasive faite à cette théorie auprès des enfants et des adolescents. Ainsi, « l’enfant n’est pas un adulte en miniature, et il s’impose de tenir compte des besoins propres à son développement psychologique et affectif. L’indifférenciation au titre d’une égalité garçon/fille est un leurre et devient une violence si elle est présentée aux enfants ». 

Par ailleurs, si la « transition de genre », promue comme une option par les auteurs du spectacle, n’est plus considérée comme une entité psychopathologique depuis 2019, il n’en reste pas moins que l’on trouve un pourcentage non négligeable de troubles psychiatriques associés voire de suicides parmi des jeunes concernés (source : Annales médico-psychologiques, revue psychiatrique, avril 2022).

« Il reste aux parents à refuser à l’école le droit de disposer de leurs enfants par cette intrusion idéologique intolérable et cette caution donnée à des plaidoyers militants au détriment du bien de l’enfant. A cet effet, ils peuvent revendiquer l’article 371-1 du code civil : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient aux parents (…) pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et son développement, dans le respect dû à sa personne » conclut Civitas.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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3 réponses à “Fille ou garçon. A Nantes, un spectacle pour diffuser la théorie du genre auprès des enfants”

  1. BCG dit :

    Nous sommes face à la légalisation de la pédophilie. Ne rien dire, ne rien faire, c’est collaborer !

  2. DAVID Gérard dit :

    Halte à l’endocrinement de nos enfants ! Les parents dignes de ce nom doivent se dresser pour s’opposer à la mainmise systématique d’un lobby minoritaire sur la formation de nos enfants et reprendre le contrôle familial sur leur éducation.. L’Education nationale, la mal nommée, a pour vocation de les instruire, ce qu’elle fait très mal, mais il appartient à la famille de les éduquer.

  3. patphil dit :

    fichez la paix aux enfants! et ensuite on s’étonne que le monde non occidental reproche de vouloir influencer les peuples sur de tels sujets! suicide des occidentaux par leurs zélites

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