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Meurtre à Dinan. Le tabou des violences inter LGBT

Sera-t-elle comptabilisée comme victime d’un féminicide ou les féministes oublieront-elles de la comptabiliser ? Une femme lesbienne a été poignardée à mort par sa compagne vendredi dernier à Dinan. Née en 1998 au Cameroun, l’auteur présumée des faits a été placée en détention provisoire pour les besoins de l’enquête.

Cette affaire met en lumière un tabou soigneusement caché : les violences internes aux couples LGBT. Et les chiffres sont largement au-dessus de la moyenne des couples hétérosexuels ! En France, il n’existe pas d’étude précise sur la question. Aux Etats-Unis par contre la question est beaucoup plus débattue. Selon une étude de 2010 intitulée : « National Intimate Partner and Sexual Violence Survey », 43,8% des couples de lesbiennes sombreraient dans la violence entre partenaires (contre 35% pour les femmes hétéros). Quant aux violences dans les couples homosexuels hommes, les taux seraient semblables aux violences subies par des hommes hétérosexuels.

En France, le site Rompre L’emprise ose aborder le problème en ces termes :

Tandis qu’au sein de la communauté LGBT+, on craint la récupération politique de ces violences et l’amalgame de la part des extrêmes, très peu d’études sont réalisées en France. Jena Selle dénonce un manque d’intérêt et de financement pour la communauté LGBT+. « L’État a une culture très universaliste, il considère que s’intéresser aux couples LGBT+ cela relève du communautarisme. (…)

Christelle Hamel considère que l’attention sur la communauté LGBT+ n’est portée que sur les situations d’homophobie vécues par ces personnes à l’extérieur, et non sur les violences de couple. « On sait que le phénomène existe mais il est difficile de se documenter correctement pour trouver des interprétations rendant les phénomènes compréhensibles. »

Et qu’en sera-t-il avec la mode transexuelle actuelle ? Réponse dans les prochaines années.

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[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “Meurtre à Dinan. Le tabou des violences inter LGBT”

  1. VORONINE dit :

    je comprends mieux….PAS TOUT! MAIS MIEUX !

  2. patphil dit :

    ah le mariage !!! il n’y a plus que les homos et les curés pour y prétendre! je me demande si les néoféministes vont appeler ce crime « féminicide » (ou pas)

  3. Alan al Louarn dit :

    SVP n’utilisez pas le faux sigle de LGBT(efghijkl), qui s’épuise à mettre ensemble et à donner une unité factice à des situations et des comportements extrêmement étrangers l’un à l’autre. Dites, comme vous le faites dans l’article qu’il s’agit d’un couple de femmes. Utiliser la bannière LGBT est aussi trompeur que le « nous avons changé les prénoms » des récits de faits divers de le presse collabo.

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