Locataire ou propriétaire, vous voilà en possession d’un nouveau logement ! Mais si celui-ci est vide, il va falloir y mettre des meubles. Une opération qu’il est possible de réaliser sans se ruiner.
Après le loyer, il faut encore payer les meubles !
En cette période d’inflation généralisée, un déménagement peut occasionner des dépenses importantes. D’autant plus lorsque le nouveau logement n’est pas meublé et que le futur résident n’est pas déjà propriétaire de meubles.
Dans ces conditions, quelques astuces sont à privilégier afin de meubler un nouveau logement à moindre coût. À commencer par le recours à la seconde main. En effet, lorsque l’on a un budget limité, les brocantes et les vide-greniers peuvent être une bonne solution pour équiper un nouvel habitat à prix raisonnable.
Des lieux où le pire peut côtoyer le meilleur mais le chineur n’est pas à l’abri de faire une excellente trouvaille, qu’elle soit vintage ou non. Notez que certaines plateformes en ligne comme le site Izidore mettent également à disposition des meubles d’occasion à des tarifs abordables. Du matériel électroménager est également proposé.
Il n’est pas non plus interdit de tenter sa chance dans une vente de meubles aux enchères. Aussi, se rendre dans une salle de vente peut s’avérer très rentable puisque des ventes d’objets et de meubles sont organisées très régulièrement à travers l’Hexagone.
Une salle à manger Seiz Breur. Qui n’est pas à vendre. Source : Flickr/Musée départemental breton de Quimper.
Déstockage et soldes en ligne : se montrer réactif
Troisième piste à explorer, les magasins de déstockage ! Ces derniers permettent ainsi à la personne en quête de meubles de se doter d’un mobilier moderne et neuf sans se ruiner. En effet, les meubles proposés dans ces magasins peuvent provenir d’anciennes collections ou d’invendus. Il peut aussi s’agir de fins de série, de liquidations ou encore de produits de grandes marques à prix cassé.
En meubles d’occasion cette fois, le particulier peut aussi se tourner vers certaines marques spécialisées qui remettent en vente leurs produits récupérés auprès de précédents acheteurs. C’est notamment le cas du géant suédois IKEA qui propose sur Ikea Seconde Vie du mobilier d’occasion.
Autre astuce, rester à l’affût des différentes opérations proposées en ligne tout au long de l’année, qu’il s’agisse des ventes privées ou d’opérations de soldes. L’acquéreur réactif (et un peu chanceux au passage) pourra parfois trouver des meubles avec des réductions pouvant atteindre 80 % sur le prix.
Par ailleurs, il peut également être intéressant de réaliser des commandes groupées avec des proches afin de réduire davantage le coût du mobilier.
Des meubles à donner… ou à louer
Enfin, pour les budgets les plus restreints, il est également possible de se tourner vers le don de meubles d’occasion pour meubler un logement. C’est ce que propose un site comme Donnons.org. Par ailleurs, l’association Emmaüs propose elle aussi des meubles d’occasion en ligne, vendus à « prix solidaire » cette fois.
La liste n’est bien entendue pas exhaustive : sur les réseaux sociaux, de nombreuses pages communautaires permettent de mettre en relation des personnes souhaitant se débarrasser d’objets et de meubles (et qui postent une annonce pour le faire savoir) et celles intéressées par ces biens.
Ces dernières années, la location de meubles a également connu un essor important, avec plusieurs sociétés proposant leurs services en France (dont Move&Rent de Saint-Nazaire), généralement sous la forme d’un abonnement mensuel. Il s’agit pour ces entreprises de mettre à disposition, de livrer et d’installer les meubles dans le logement du client. Puis de venir les rechercher une fois l’abonnement résilié. Ce type de service est notamment prisé par les étudiants ne louant un logement que pour une période de quelques mois seulement.
Crédit photo : Pxhere (CC0 Domaine public) (photo d’illustration)
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4 réponses à “Habitat. Comment s’équiper de meubles à moindres frais ?”
Il y a aussi Emmaus, mais en plus des meubles vous y cotoirez une foule de gauchistes, allant du révolutionnaire che gevariste au bobo ecolo des grandes métropoles, en passant par des cheveux bleus et autres femmes au cheveux court avec des d’hommes. Mais ça vaut le détour, on y combine une sortie au zoo et de très bonnes affaires.
*et autre femmes au cheveux court avec des VETEMENTS d’homme.
La prochaine fois je me relirais…
Et alors ?? pour mémoire, la Fondation EMMAUS (aides diverses au personnes en difficultés) a été créée par l’Abbé Pierre dans les années 50 et qu’importe que ses clients ne portent pas des vêtements ou n’aient pas les cheveux à la couleur qui vous plait ou qu’ils n’aient pas un insigne « droite/droite »
La prochaine fois, abstenez vous de faire des commentaires, relisez vous : vous êtes loin de l’état d’esprit et de la tolérance du créateur de cette fondation.
Mon expérience de la fondation Emmaüs en 1994 à Brest fût plutôt mitigée.
Devant déménager la maison de ma tante décédée, je fîs appel à Emmaüs, il arrivèrent avec un gros fourgon. La dîte maison recélait beaucoup d’objets d’art, de tableaux, de mobilier de valeur…Pendant qu’un des déménageurs me tenait la conversation, ses acolytes s’employaient à vider les locaux de son plus beau mobilier jusqu’au moment où je poussais un coup de gueule, leur demandant de restituer une bonne part du butin.
Un commissaire priseur qui vint par la suite me déclara que Emmaüs vendait le mobilier récupéré plus cher qu’à la salle des ventes.
Gauchiste ou pas, Emmaüs Brest avait le sens des affaires.
Autre « savoir-faire » d’une asso caritative, la Croix-Rouge (charitablement, je lui donne toujours 15€/mois !).
Il y a une dizaine d’années un gros fourgon de la Croix-Rouge s’est présenté à la déchetterie de La Chapelle/Erdre pour y jeter des dizaines de tables scolaires, vous avez dû connaître ses petites tables indestructibles faîtes d’une structure en métal tubulaire de 4 cm de Diamêtre peintes en vert foncé portant un plateau et une étagère en bois massif exotique vernis très solide.
Les affecter à une asso, les expédier en Afrique ou autre pays pauvre ? Que nenni ! Il fallait les détruire, les bruler…Il y a des gestionnaires hâchement balaises à la Croix-Rouge !
Estomaqué, contrairement à mon habitude, je n’ai pas eu le réflexe de pousser un coup de gueule face à ce gaspillage.