Indispensable à l’industrie, notamment à la fabrication des batteries qui équipent les véhicules électriques, le cobalt est devenu un minerai hautement stratégique. De la République démocratique du Congo à la Scandinavie, une remarquable enquête sur la face cachée de son extraction.
Pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, l’Union européenne a décidé d’interdire à partir de 2035 la vente des véhicules neufs à moteur thermique ou hybride. Un défi pour l’industrie automobile du continent, tenue de développer sa production de voitures et d’utilitaires légers 100 % électriques. Associé au lithium, au nickel et au manganèse, le cobalt assure la stabilité des cellules des batteries et empêche qu’elles n’entrent en combustion. Avec l’accélération de la mobilité électrique, ce sous-produit de l’extraction du cuivre est devenu un minerai hautement stratégique. Ses plus grands gisements mondiaux se trouvent en République démocratique du Congo (RDC), dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga. Si les investisseurs étrangers, principalement chinois, y contrôlent les trois quarts des sites miniers industriels, 20 % des mines y sont artisanales, principalement autour de la ville de Kolwezi : parfois âgés de moins de 10 ans, des « creuseurs » y risquent leur vie dans des boyaux de fortune pour des rétributions misérables. En quête de souveraineté pour s’affranchir du quasi-monopole de la Chine dans la fourniture de batteries, l’Europe encourage de son côté la multiplication des projets miniers sur son territoire afin d’alimenter les chaînes de production qu’elle compte développer
Batterie de fléaux
Pollution à l’acide des sols et des cours d’eau, expropriation de leurs terres des paysans et des éleveurs, travail des enfants, corruption des élites pour l’octroi de permis d’exploitation… : en RDC, la course au cobalt – chaque batterie en nécessite 10 kilos – s’accompagne d’une cohorte de fléaux. En Scandinavie, où les principaux gisements européens ont été identifiés, ce sont les risques environnementaux qui suscitent les craintes des populations locales. Donnant la parole à des industriels de l’automobile et du secteur minier, au vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, à des ONG et à des activistes engagés dans la défense des droits humains et la protection de l’environnement, cette enquête remarquable pointe la face cachée d’un marché stratégique, dont la demande est promise à une croissance exponentielle pour réaliser le rêve européen de neutralité carbone.
https://www.youtube.com/watch?v=e9T5RwGF9DU
Crédit photo : DR
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6 réponses à “Cobalt, l’envers du rêve électrique”
l’Europe vas faire crever des personnes hommes femmes ENFANTS en AFRIQUE pour avoir moins de Carbonne chez nous il nous vente les véhicules électrique comme une avancé c’est une HONTE
Les véhicules électriques: la fumisterie du monde occidental ! Il va falloir remettre les pieds sur terre sous peine de disparaître ou de retourner au moyen âge !!!!
La voiture électrique représente la plus grosse arnaque voulue politiquement et non par les constructeurs qui avaient réussi à produire des moteurs très peu polluants de dernière génération.
Votre article résume bien la situation catastrophique de production des éléments indispensables pour les batteries….on pollue moins d’un côté pour polluer beaucoup plus de l’ autre côté et tout cela avec la bénédiction écologique ! Pour l’instant, c’est la Chine qui profite de cette volonté imbécile de passer au » tout électrique » .
ARRÊTEZ avec la soit disant neutralité carbone, le carbone n’est pas dangereux !!!
Excellente vidéo à regarder ; les circonstances de faire travailler dans des mines de cobalt des enfants âgés de sept ans est un scandale mais leurs parents sont pauvres et n’ont pas le choix car ils ont une famille à nourrir ; mais là, j’ai honte d’être européen et d’encourager la voiture électrique qui finalement pollue aussi puis d’ici 2035, d’interdire la voiture thermique. (heureusement, le cobalt est recyclable à l’infini et mon portable est d’occasion).
Stupide reportage d’Arte qui comme toujours part du dogme du réchauffement climatique et de celui des émissions de gaz à effet de serre supposé être le Co², bien entendu en culpabilisant les possesseurs de voitures thermiques. La seule information véridique est l’exploitation honteuse de ces « ouvriers » enfants africains qui sont les victimes des délires écolos occidentaux. On continu sous la pression de ces nuisibles à détruire l’espace de vie de populations entières pour un rêve débile qui ne fonctionne pas. Tout ça orchestré comme il se doit par la commission européenne qui n’a aucun pragmatisme et aucunes connaissances scientifiques. Un gâchis monstrueux que nos descendants vont payer cash.