En Allemagne, le projet d’installer 400 migrants à Upahl, une petite commune du nord du pays, vient de connaître un coup d’arrêt suite à une décision de justice. Cependant, les opposants ne peuvent pas crier victoire trop rapidement.
Upahl, village expérimental de la folie migratoire
Les Bretons ont Callac et Saint-Brévin-les-pins, les Allemands ont Upahl. Outre-Rhin, cette commune de 1 700 habitants située dans le nord du pays est devenue l’un des symboles de l’opposition à l’accueil de migrants. En effet, Upahl a été choisie pour le projet de construction d’un village de conteneurs destinés à héberger 400 immigrés. À la fin du mois de janvier 2023, une manifestation visant à dénoncer cette implantation de migrants avait d’ailleurs donné lieu à des émeutes.
Le rassemblement en question, avec environ 700 participants, avait eu lieu devant le siège du Conseil du district à Grevesmühlen, tandis que le bâtiment était protégé par 200 policiers.
The Germans have taken their lead from the Irish. Hundreds invade the local council offices in Grevesmühlen following their decision to house 400 migrants in the small village of Upahl with a population of only 500. pic.twitter.com/OIVlNW13nX
— UK Justice Forum 🇬🇧 Latest Video News Updates! (@Justice_forum) January 28, 2023
Et, à l’instar de ce que l’on a observé en Bretagne, les autorités du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, dans leur folie immigrationniste, ont fait jusqu’à présent la sourde oreille face a la colère populaire en décidant de maintenir le projet. Une colère qui peut toutefois se révéler payante, comme dans le cas de Callac.
Un chantier déclaré illégal
Quant à Upahl, ce projet d’installation de 400 migrants vient de connaître un nouveau rebondissement. En effet, les habitants opposés à ces arrivées ont remporté une première victoire. Le tribunal administratif de Schwerin a ainsi stoppé les travaux de construction déjà commencés suite à une demande urgente de la commune. Les juges ont estimé que le droit de participation de la municipalité garanti par la loi sur la construction n’avait pas été respecté. Le fait que le district, en tant que maître d’ouvrage, ait débuté le chantier sans être en possession du permis de construire nécessaire s’avère être illégal. District dont par ailleurs le conseil avait approuvé le projet à une courte majorité.
La décision n’est pas encore définitive. Le district du Nordwestmecklenburg pouvant encore faire appel de celle-ci auprès du tribunal administratif supérieur de Mecklembourg-Poméranie occidentale. Désormais, la poursuite des travaux est conditionnée par l’obtention d’un permis de construire avec la participation de la commune d’Upahl.
Suite à cette annonce, Christian Pegel, le ministre de l’Intérieur du Land de Mecklembourg-Poméranie occidental (par ailleurs membre du SPD, parti social-démocrate allemand) a déclaré à la station de radio NDR 1 Radio MV qu’il s’attendait désormais à ce que le district dépose une demande de permis de construire en bonne et due forme, convaincu que le centre d’hébergement pour migrants verrait le jour.
De son côté, selon le même média, le Conseil aux réfugiés du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale voit cette décision de justice comme « une chance ». La présidente du Conseil, Ulrike Seemann-Katz, estimant que ce projet de village de conteneurs n’est « tout simplement pas la meilleure solution », propose maintenant de « chercher des logements privés » pour les migrants, préconisant ainsi un « hébergement décentralisé » afin de « mieux réussir l’intégration » de ces extra-européens.
À quand un référendum sur l’immigration ?
À savoir que, pas plus tard qu’au mois de janvier 2023, cette intégration était décrite comme un échec en Allemagne… par le ministre de l’intégration lui-même, rejetant la faute sur un prétendu « racisme structurel » minant la société.
Enfin, le maire d’Upahl, Steve Springer, a pour sa part salué la décision du tribunal. « Elle est raisonnable et va tout à fait dans le sens de la commune », a déclaré l’édile. Ce dernier espérant que le temps puisse être désormais mis à profit, en collaboration avec le district, pour trouver une solution un peu plus « solidaire » et « équitable » que la précédente.
Dans une Allemagne qui a vu 217 774 demandes d’asile être déposées en 2022 ( soit plus du double du total de 2020 selon les données officielles citées par L’Express le 16 février 2023), nous pouvons toutefois nous interroger sur le fait qu’aucune consultation par voie de référendum sur la question de l’immigration ne soit organisée à l’échelle du pays.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Allemagne. À Upahl, victoire (provisoire ?) des opposants à l’installation de 400 migrants [Vidéo]”
A mon sens , le problème de l’Allemagne est un rien différent du nôtre. Mais le resultat est le même. Ceci étant dit, comment peut-on pourrir un pays, annihiler tout patriotisme, tuer tout amour de la patrie, en ouvrant les portes aux hordes étrangères, alors que des Lois précises d’admission au pays existent et sont -et restent- en vigueur pour tout viiteur legal ?… C’est à se marcher sur la tête! Sincèrement, je n’arrive pas à saisir l’astuce, ni du reste l’intérêt de pourrir un pays en le truffant d’étrangers qui n’ont pour toi que la haine et le dénis.
Devant leur idéologie et leur aveuglement , je ne vois pour faire respecter la souveraineté des peuples à décider pour eux mêmes qui ils accueillent et pas !! Que le référendum !!, et la nous verrons si les macronistes , les europeistes et consorts ont l’assentiment des autochtones européens.
le grand remplacement n’existe pas, en revanche le petit remplacement dans toute l’europe est amorcé, les petits ruisseau font les grandes rivière, non?