Si les collectivités territoriales et le monde associatif sont les rustines d’un Etat défaillant, le ministère de l’intérieur a été saisi concernant le manque de moyens et la forte dégradation des conditions d’accueil des citoyens, faisant suite à la situation préoccupante du commissariat de police de Rennes – Secteur Nord Maurepas (5 Rue des Longs Prés, 35700 Rennes).
En l’espèce, ce commissariat refuse de réceptionner de nombreuses plaintes en invoquant des motifs souvent fantaisistes pour réduire l’accueil du public dès 15h50 en journée, alors que ce commissariat est censé fermer l’accueil du public à 17h30. Cette situation dramatique renforce les zones de non-droit dans les quartiers de Rennes. C’est pourquoi l’Inspection générale de la police nationale ainsi que le Défenseur des droits ont été saisis. Ces conditions d’accueil ne méritent pas une telle fuite en avant en particulier dans le commissariat du secteur Nord Maurepas où des agents d’accueil laissent en évidence aux yeux du public des dossiers personnels comme par exemple une demande de cumul d’emplois. Il arrive que les démarches de pré-plainte en ligne s’avèrent infructueuses.
Par écrit, il est demandé de se déplacer sur place au commissariat le plus proche avec l’ensemble des pièces. A 15h50 récemment, malgré une longue période d’attente dans le sas exiguë de 4m2 avec quatre personnes, il a été notifié qu’une plainte ne serait pas prise en compte. Car le commissariat fermait ses portes à 17h30. Or, il était possible de l’indiquer au plaignant dès son arrivée. Les explications apportées pour justifier la non prise en compte de la plainte sont apparues absolument fantaisistes dans les échanges. Après une lourde insistance, il a été suggéré de se rendre à l’hôtel de police de Rennes aussitôt ou le lendemain, samedi dès 8h30.
Or, l’hôtel de police de Rennes a indiqué par la suite qu’aucune plainte ne pouvait être prise en compte même le samedi matin. Et qu’il fallait se présenter une nouvelle fois le lundi de la semaine suivante.
Y compris en matière de sécurité, tout cela ressemble à un pays du tiers monde.
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4 réponses à “Refus de plaintes au commissariat de police de Rennes Nord Maurepas. L’inspection générale de la police nationale (IGPN) saisie”
« Je m’appelle Jean-Claude Patulacci et je suis gardien de la paix, a fortiori et a priori »
J’en crois pas mes yeux , la police descendue aussi bas , j’ai connu la maison où l’accueil des personnes était primordiale jamais on ne demandait à quelqu’un de revenir où d’aller ailleurs pour une plainte où main courante que l’on devait enregistrer , c’est scandaleux .
trop de plaintes !!! donc ils ne les enregistrent pas, un bon moyen pour que le ministre soit heureux ensuite, les chiffras dégonflent
Al levr « Komzoù dichipot » gant Emil Granville, nevez-embannet, a grog gant savlec’h Maurepas just a-walc’h. Dav eo lenn al levr-se.